• The prison healer #1

    The prison healerLu en anglais !

    Autrice : Lynette Noni

    Genre : Fantasy YA

    Résumé :

    “Seventeen-year-old Kiva Meridan has spent the last ten years fighting for survival in the notorious death prison, Zalindov, working as the prison healer.

    When the Rebel Queen is captured, Kiva is charged with keeping the terminally ill woman alive long enough for her to undergo the Trial by Ordeal: a series of elemental challenges against the torments of air, fire, water, and earth, assigned to only the most dangerous of criminals.

    Then a coded message from Kiva’s family arrives, containing a single order: “Don’t let her die. We are coming.” Aware that the Trials will kill the sickly queen, Kiva risks her own life to volunteer in her place. If she succeeds, both she and the queen will be granted their freedom.

    But no one has ever survived.

    With an incurable plague sweeping Zalindov, a mysterious new inmate fighting for Kiva’s heart, and a prison rebellion brewing, Kiva can’t escape the terrible feeling that her trials have only just begun.”

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    Avis : Une lecture divertissante mais qui a pas mal de défauts.

     

    Points positifs :

    J’ai apprécié suivre Kiva dans sa vie de soignante dans le milieu carcéral. C’est un personnage que je trouve attachant parce que sa vie n’est qu’une suite de dilemmes et de contradictions sans fin : elle doit s’occuper des gens mais doit aussi éviter à tout prix de s’attacher, elle n’est dans aucun camp tout en étant au service de tous et ainsi de suite… Et c’est d’autant plus triste quand tu découvres ce qui s’est passé avec son père et que tu te rends compte à quel point ça a dû être déchirant de savoir que tu peux sauver un être qui t’est cher sans pouvoir le faire.

     

    Y a également les autres personnages secondaires que j’ai aimé comme le love interest Jaren ou encore le cinnamon roll Tipp (j’étais en train de stresser tout le long de la lecture parce qu’on sait tous qu’il y 90% de chance que le cinnamon roll meurt à la fin). J’ai beaucoup aimé l’amitié entre Kiva et Naari ou encore l’amour fraternel voire maternel entre Kiva et Tipp.

     

    Quant à la romance, elle est mignonne bien que banale mais je préfère ça qu’une romance toxique ou avec du mélodrame tout le temps.

     

    L’ambiance et le style d’écriture étaient bien aussi. Je me sentais oppressée par l’atmosphère à certains moments (logique dans une prison) et la plume de l’autrice permet de faire une lecture fluide au rythme assez soutenu, sans prise de tête.

     

    Point bonus : le nouveau système d’alphabet que j’ai trouvé sympa à décrypter.

    ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦

     

    Points négatifs :

    Il y a malheureusement des incohérences que je n’ai pas comprises. Exemples : 

    DEBUT SPOILERS!!!

    • À chaque nouvelle épreuve, la « team Kiva » (Kiva + Jaren + Tipp + Naari + Mot) se réunit et essaye de trouver en quoi consistera le challenge à venir. Pour celle de l’air, le jury a pris au sens littéral la chanson « I believe I can fly ». Pour celle du feu, le jury a cru que Kiva était une dinde à rôtir. À ce stade-là, je veux bien croire que les épreuves avaient une part d’originalité et que ce n’était pas forcément évident de savoir ce qui allait se passer. Mais pour l’épreuve de l’eau... Que Kiva pense que l’épreuve soit de nager sur une certaine distance, pourquoi pas ? Mais que PERSONNE ne pense que ça puisse être de l’apnée, ça, je comprends moins. Et puis pour la dernière épreuve, l’originalité a pris son congé payé en faisant un doigt d’honneur.
    • Chose que certains lecteurs ont remarqué aussi : les épreuves sont censées être divertissantes pour le public. Or va falloir expliquer pourquoi seule l’épreuve de l’air est visible par ce fameux public. Non mais parce que les 3 dernières épreuves sont aussi intéressantes que moi en train de lire un livre fermé.
    • De plus, la narration pourrait sembler normale au premier abord mais les retournements de situation de la fin remettent tout en cause. On est supposément dans la tête de Kiva. Et bim, le problème est là. Il est révélé à la fin que la reine des rebelles est en fait la mère de Kiva et que du coup, Kiva avait prévu depuis le début de suivre les traces de sa famille dans la rébellion. Certes, pourquoi pas ? Après tout, je n’ai rien vu venir. MAIS EN FAIT, c’est parce que Kiva s’auto-censure dans ses pensées. Fortiche la fille-fille hein ? Plus sérieusement, à quel moment tu désignes ta mère par « cette femme » ou encore « la femme » dans TA tête? À quel moment ?!

    FIN SPOILERS!!!

     

    L’intrigue est malheureusement aussi prévisible que de savoir que le Roquefort, ça pue. Que ce soit le coup de la vraie identité du prince, ou encore le truc avec l’épidémie : prévisible.

     

    Outre les incohérences et l’intrigue prévisible, j’ai trouvé qu’il y avait parfois des répétitions qui sont vraiment agaçantes. Répéter les trois mêmes lignes « Keep her alive. We are coming. Blablabla. » toutes les 5 pages : c’est abusé non ? Je veux bien comprendre que Kiva le répète dans sa tête pour s’accrocher à un espoir mais nous lecteurs, épargne-nous. Que l’autrice écrive juste que Kiva dit son mantra dans sa tête tous les dimanches et puis basta !

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    En conclusion, une lecture agréable mais qui ne restera pas marquante avec ses qualités et ses défauts qui s’équilibrent.

    Alex

  • Finale [Caraval #3]

    Lu en anglais !

    Autrice : Stephanie Garber

    Genre : Fantasy YA

    Résumé :

    “It’s been two months since the last Caraval concluded, two months since the Fates were freed from an enchanted deck of cards, two months since Tella saw Legend, and two months since Legend claimed the empire’s throne as his own. Now, Legend is preparing for his official coronation and Tella is determined to stop it. She believes her own mother, who still remains in an enchanted sleep, is the rightful heir to the throne.

    Meanwhile, Scarlett has started a game of her own. She’s challenged Julian and her former fiancé, Count Nicolas d’Arcy, to a competition where the winner will receive her hand in marriage. Finally, Scarlett feels as if she is in complete control over her life and future. She is unaware that her mother’s past has put her in the greatest danger of all.

    Caraval is over, but perhaps the greatest game of all has begun—with lives, empires, and hearts all at stake. There are no spectators this time: only those who will win...and those who will lose everything.”

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    Avis : Ce dernier tome de la trilogie Caraval finit en beauté cette aventure… Avec quelques petits défauts !

     

    Points positifs :

    Plus sérieusement, comme toujours avec Stephanie Garber, ses livres se lisent super bien : c’est fluide, le rythme est assez soutenu tout en ayant des moments de calme pour développer les personnages et leurs relations. Finale ne fera pas exception à cette règle. J’ai passé un agréable moment encore une fois avec nos deux protagonistes Donatella et sa grande-sœur, Scarlett.

     

    Nous avons donc deux points de vue que j’ai aimé de manière équitable au final. Au début, j’étais davantage intéressée par le PDV de Scarlett parce que celui de Donatella était plutôt centré sur la romance mais passé la moitié du roman, les deux PDV se valent et sont tous deux intriguants.

     

    J’aime toujours autant les personnages en général. J’ai aussi l’impression qu’on découvre davantage Legend, qui dans le tome précédent, était davantage montré sous le visage de Spoiler tome 2→Dante ce qui, je trouve, faussait un peu ma compréhension du personnage et de son évolution. Maintenant qu’on sait qui est vraiment Legend, l’autrice s’est plus concentrée sur ce personnage en englobant toutes ses facettes et j’ai vraiment bien aimé cette approche.

     

    La romance dans ce tome est, à mon avis (c’est totalement subjectif), plutôt cool en fait. J’avais peur de commencer ce dernier tome parce qu’une amie m’avait dit qu’il y aurait un triangle amoureux. Au grand dam de cette amie (salut Julie), je n’ai pas apprécié plus que ça un des prétendants ce qui fait que je ne voyais pas la romance comme étant un triangle amoureux mais plutôt une histoire d’amour passionnelle entre deux idiots qui se font sans cesse interrompre par un mangeur de pomme qui se la croit cool. En tout cas, que ce soit la relation entre Scarlett/Julian ou Donatella/Legend, j’ai beaucoup aimé (fort heureusement puisque ce bouquin se base sur la notion d’amour avec un grand A : imaginez ce que cet avis aurait donné si je n’avais pas aimé la romance).

    ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦

     

    Points négatifs :

    Sur le coup, au niveau de l’univers, ça n’a pas vraiment évolué par rapport au tome précédent. Après, ce n’est pas gênant du tout. Mais voilà, je fais la remarque que niveau approfondissement d’univers, ce ne sera pas ici.

     

    Revenant sinon à la romance entre Donatella et Legend. Je vais être honnête, si je n’avais pas été d’humeur, j’aurais trouvé cette romance imbuvable. Je tiens à dire que je sais que c’est une romance avec de la angst donc forcément, ça allait tourner en rond à un moment donné. Mais d’un point de vue objectif, c’est terriblement frustrant et puis surtout chiant à lire. Leur relation pourrait être visualiser comme une partie de ping-pong sauf qu’au lieu d’avoir une balle à renvoyer, ce sont des répliques niaises mélodramatiques qui sont échangées. C’était beaucoup de « je t’aime à la folie», «mais je ne peux pas retourner tes sentiments », « mais si tu peux », « mais non puisque je te le dis » et ainsi de suite.

     

    Pour l’intrigue, j’ai été un peu déçue. Certes, il y a eu des retournements de situations que je n’ai pas vu venir et l’intrigue dans sa globalité est divertissante. Cependant, ce qui n’a pas fonctionné avec moi, c’était la fin et plus précisément, la Spoiler→mort du « villain ». Pour moi, cette fin est de 1, d’une niaiserie totale (oui, je ne suis pas de ceux qui croit en « the power of love ») et de 2, aussi impactante que moi marchant dans une crotte de chien. Explications :

    Tu marches "tranquillement" sur le trottoir en direction de ta librairie du coin. Ça, c'est toi en train de lire tranquillement le livre et d'apprécier l'intrigue.
    Tu commences à marcher vite parce que tu as hâte d’aller acheter le nouveau roman sorti depuis hier. La pression augmente, tu approches de la fin!
    Et puis, BOUM ! Tu marches dans une crotte. La fin en question.
    Sur le moment, t’es bien dégoûté(e), tu jures (si t’es comme moi) et tu te dis que la prochaine fois, tu commanderas en ligne tiens ! Ah bah c'est bête, le méchant est Spoiler→mort de la façon la plus niaise possible.
    Mais au final, comme tu es déjà en route, tu ne vas pas faire demi-tour donc tu t’essuies la chaussure sur le trottoir ou dans l’herbe et tu continues ton chemin. Et ça, c'est toi en train déjà d'oublier cette fin parce qu'elle n'est pas si "WOW" que ça.

     

    Pour finir dans la joie et la bonne humeur : Jacks. Ah ce cher Jacks (qui commençait pourtant bien dans le tome 2) est malheureusement devenu aussi intrigant qu’une carte bancaire expirée. En soi, Jacks est un personnage qui de la classe et qui a du potentiel pour être captivant (d’ailleurs, je suis heureuse que Once upon a broken heart existe) mais comme son seul rôle dans toute l’intrigue, c’est de « pimenter » la romance, j’ai envie de dire qu’on aurait tout aussi bien pu se passer de lui. Je dirais même qu’il avait une importance bien plus grande dans le tome précédent. Et c’est dommage ! Limite, la pomme qui l’accompagne à chaque fois et qui change de couleur comme on change de slip est plus intéressante que lui (je me demande toujours quel goût elle a d’ailleurs. Et pourquoi elle est là tout simplement ?!). En plus, elle a l'avantage de ne faire chier personne, elle.

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    En conclusion, je suis quand même un peu triste de dire au revoir aux personnages de Caraval mais le fait de savoir qu’il y a Once upon a broken heart qui m’attend me remet du baume au cœur.

    Alex

  • Lore

    Lu en anglais !

    Autrice : Alexandra Bracken

    Genre : Fantasy YA

    Résumé :

    « De nos jours à New York, un jeu meurtrier est sur le point de commencer : l'Agôn. Tous les sept ans, pendant une semaine seulement, neuf dieux grecs sont forcés de parcourir la Terre en tant que mortels pour avoir osé défier le grand Zeus. Ils sont chassés par les descendants de lignées prestigieuses, tous désireux de tuer un dieu et de s'emparer de son pouvoir ainsi que de son immortalité.

    Après que sa famille a été brutalement assassinée par une lignée concurrente, Lore a fui ce monde brutal, tournant le dos aux promesses de gloire éternelle de la chasse. Pendant des années, elle a repoussé toute idée de vengeance envers l'homme, maintenant un dieu, responsable de la mort de ses proches.

    À l'aube de la nouvelle chasse, deux participants recherchent la jeune femme : Castor, un ami d'enfance que Lore croyait mort et Athéna, l'une des dernières divinités d'origine, qui est grièvement blessée. La déesse lui propose une alliance contre leur ennemi commun et un moyen de quitter l'Agôn pour toujours. La décision de Lore de lier son destin à celui d'Athéna aura un coût mortel et ne sera peut-être pas suffisante pour stopper l'essor d'un nouveau dieu dont le pouvoir pourrait détruire l'humanité. »

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    Avis : J’ai passé un moment de lecture très sympa en compagnie de ce roman !

     

    Points positifs :

    L’univers revisité de Lore est très sympathique. J’ai aimé l’originalité du monde qui reste malgré tout fortement inspiré de la mythologie grecque : un mélange du tonnerre !

     

    Les personnages sont attachants, chacun à leur manière. J’ai surtout adoré le personnage de Castor : il est tellement adorable, altruiste et gentil. J’avais envie de le mettre dans du papier bulle pendant toute ma lecture. Et puis, le paradaoxe qui entoure ce personnage est aussi intéressant : Castor est un dieu et malgré ça, c’est celui qui montre le plus de vulnérabilités et d’humanité. En tout cas, ça fait plaisir de retrouver un love interest qui n’est pas ténébreux, beau brun qui se fait pardonner son comportement d’enfoiré parce que voilà, il a du charme et il est hot. Et puis il y a Lore qui a été une protagoniste sympathique à suivre et franchement, elle n’a vraiment pas de chance : c’est une protagoniste, forcément il y avait 90% de chance que sa famille se fasse massacrer.

     

    L’écriture d’Alexandra Bracken est toujours aussi fluide. Le rythme est soutenu, pas le temps de respirer (ou à peine). Quant à l’intrigue, elle était prévisible par moments alors que pour certains retournements de situation, je n’avais rien vu venir (SpoilerGil/Hermès).

     

    Pour la romance (parce qu’il y en a, ne pensez même pas à y échapper), elle est mignonne que ce soit pour Lore et Castor ou Miles et SpoilerVan. Mais je ne pense pas qu’elle me marquera.

     

    La fin est satisfaisante et j’entends par là que c’est une fin fermée. Mais c’est vrai que je regrette un peu qu’elle soit aussi rapide.

    ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦

     

    Points négatifs :

    Alors. Je pense que le plus gros défaut autour de ce roman, c’est qu’il faut préalablement avoir des bases en mythologie grecque pour pouvoir apprécier les références et la manière dont l’autrice a remanié les mythes. Notamment, celui de Méduse. Jolie réinterprétation mais en vérité, il y a pas vraiment de récapitulatif des mythes d’origine donc je n’imagine même pas la galère pour ceux qui n’y connaissent rien en mythologie grecque. Heureusement, il y a un glossaire à la fin (pour ceux que ça intéresse).

     

    Je suis déçue par la réinterprétation d’Athéna dans Lore. Pour ceux qui ne le savent pas, Athéna (grec) aka Minerve (romain) est la déesse de la guerre, de la stratégie guerrière, de la sagesse, de l’intelligence et ainsi de suite. Et puis il y a la « Athéna » dans Lore. Je crois que je n’ai jamais vu une régression pareille. C’est la déesse de la stratégie et elle possède juste deux neurones dysfonctionnants : Spoiler→elle dévoile son plan diabolique comme les méchants de Disney, elle décide de jeter sans aucune raison logique son avantage sur Lore et de dévoiler des informations gratuitement qui la désavantagent. Et après, elle « tue » Lore alors qu’elle peut toujours se servir d’elle et enfin, à la dernière minute de la bataille finale, elle gagne une conscience ce qui est tout bonnement inutile surtout dans un combat à mort !

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    En conclusion, une bonne lecture avec une réinterprétation assez originale de la mythologie grecque et puis, c’est un one-shot (normalement) donc pas besoin d’attendre une suite !

    Alex

  • Le monstrologue #1

    Le monstrologueAuteur : Rick Yancey

    Genre : Fantasy

    Résumé :

    « La peur est parfois notre seule amie.

    ‘‘Voici les secrets que j'ai gardés. La confiance que je n'ai jamais trahie. Mais cela fait aujourd'hui plus de quatre-vingt-dix ans qu'est mort celui qui m'a accordé sa confiance, celui dont j'ai conservé les secrets. Celui qui m'a sauvé... et aussi condamné.’’

    Ainsi commence le journal de Will Henry, jeune apprenti auprès d'un docteur à la spécialité des plus inhabituelles : la chasse aux monstres. Au fil des années passées à ses côtés, Will s'est accoutumé aux visites nocturnes et aux missions périlleuses. Mais lorsqu'une nuit, un pilleur de tombes leur apporte une trouvaille particulièrement macabre, Will et son maître se retrouvent embarqués dans une vertigineuse descente au coeur de l'horreur... »

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    Avis : Alors… C’était sympa. Sympa et quelque peu répugnant.

     

     Points positifs :

    J’ai bien apprécié les petites illustrations parsemées au fil des chapitres et entre les parties du roman.

     

    Parlons de Will Henry : ce petit garçon d’à peine 12 ans a sûrement plus de sang-froid que 10 moines réunis. Franchement, chapeau ! C’est en tout cas un personnage que j’ai trouvé agréable à suivre. Il m’a donné envie de lui faire un gros câlin et de lui dire que tout ira pour le mieux.

     

    Outre Henry Will, j’ai aussi apprécié le personnage du docteur Warthrope qui devient de plus en plus attachant au fur et à mesure des pages. Bien sûr, mon attachement à ce monsieur est assez particulier. En fait, j’avais autant envie de discuter monstrologie avec lui que de le gifler. Il faut dire que Dr Warthrope est quelqu’un d’antipathique, difficile à vivre et au caractère de cochon.

     

    Mais c’est surtout son duo avec Henry Will qui m’a le plus plu. Ils m’ont fait un peu penser au duo professeur Layton/Luke à l’exception que : Dr Warthrope est loin d’être un gentleman pédagogique et qu’Henry Will cherche surtout à garder ses quatres membres et sa tête rattachés à son tronc.

     

    Sinon, j’ai aimé l’univers en particulier les créatures qui y vivent. En ce qui concerne les Anthropophages, ces créatures qu’on découvre dans ce 1er tome, elles sont fascinantes (oui, je parle un peu comme le docteur Warthrope). Mais disons que ce qu’elles peuvent nous faire, ça… Ça l’est moins. Franchement, j’ai aimé comment l’auteur s’est approprié cette espèce pour nous donner une histoire à l’atmosphère spooky. Je ne me serais sans doute pas intéressée plus que ça à ces monstres si je n’avais pas lu Le Monstrologue. Allez chercher « anthropophagi » sur internet, les images sont chouettes.

     

    Je pense que les éléments qui m’ont le plus marquée ont été les descriptions dégoûtantes et morbides. J’ai même développé une petite phobie des larves et des insectes qui te pondent des œufs dans l’organisme.

    ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦

     

    Points négatifs :

    Alors… J’ai eu « un peu » de mal à entrer dans l’intrigue. Disons qu’elle prend son temps. Cela a dû me prendre environ 2/3 du roman pour enfin être à fond dans l’histoire. 2/3, c’est beaucoup.

     

    Et cela s’explique en partie par la narration que je n’ai pas trouvé terrible. Elle m’a donné cette impression d’enlisement et ça devenait ennuyeux. Et puis, il y avait aussi ces phrases du type « malheureusement, je ne le sus qu’après… », ou « et s’il l’avait su, aurait-il… ? » ou encore « nous ne le savions pas encore mais… ». Ce genre de phrases a le chic de me faire lever les yeux en l’air. Il y a 100 autres manière d’attiser la curiosité du lecteur mais non, l’auteur a décidé de jouer des coudes et pour moi, c’est juste forcé. Niveau discrétion, on peut faire mieux.

     

    En plus, au niveau des liens entre les personnages, j’ai l’impression que l’auteur aime bien se répéter. Dans le récit, Henry Will répète au moins 6 fois que le docteur Warthrope est tout ce qui lui reste, qu’il l’a sauvé et blablabla. Oui, c’est bon. J’ai compris qu’Henry Will tenait au docteur.

     

    Sinon, niveau intrigue, ce n’est pas non plus très original. Il n’y a pas beaucoup d’action, surtout beaucoup de parlotte en fait. Et les personnages en général, à l’exception du duo HW/Warthrope et de Malachi (il est touchant ce gamin), m’ont laissé de marbre. 

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    En conclusion, je pense lire la suite même si je vais devoir me la procurer en VO vu qu’elle n’est pas encore traduite. Je vais donc pouvoir juger si c’est la traduction qui m’a gênée ou si c’était juste la plume de l’auteur.

    Alex

  • Legendary [Caraval #2]

    Lu en anglais !

    Autrice : Stephanie Garber

    Genre : Fantasy YA

    Résumé :

    « Après avoir sauvé sa soeur, Scarlett, d'un mariage désastreux, Donatella reçoit la lettre d'un mystérieux ami avec qui elle passe un marché. Si elle lui livre le vrai nom de Légende, le maître du jeu Caraval, il l'aidera à retrouver Paloma, leur mère, qu'elles n'ont pas vue depuis huit ans. Mais si elle ne respecte pas son engagement, la jeune fille perdra tout ce qui compte pour elle, peut-être même sa vie...

    Quand une nouvelle édition du jeu est organisée à Valenda pour les 70 ans de l'impératrice Élantine, Donatella doit y participer pour remplir sa mission. Dès son arrivée, les ennuis commencent.

    Elle devra faire preuve de ruse et de courage afin de gagner cette nouvelle partie... »

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    Avis : Legendary a été une très sympathique lecture et une suite à la hauteur du 1er tome.

     

    Points positifs :

    J’ai adoré le développement de l’univers de Caraval. Ce qui me manquait dans le 1er tome est présent dans ce tome-ci et ça fait plaisir. Notamment, je regrettais que l’univers et le système de magie ne soient pas assez approfondis dans Caraval et que du coup, ça donnait l’impression que des facilités scénaristiques avaient été prises. Là, dans Legendary, les règles autour de la magie sont bien posés ainsi que ses limites. L’univers s’élargit avec les Fates et le côté politique de Valenda.

     

    Donatella est le personnage qu’on suit dans ce tome et ça change de Scarlett. Pas forcément dans un bon ou mauvais sens. Ce que j’ai apprécié chez Donatella, c’est sa personnalité qui contraste avec celle de sa sœur : elle est fonceuse, déterminée, sûre d’elle. Donatella est attachante à sa manière et puis, j’ai aimé retrouvé l’amour inconditionnel entre les deux sœurs même si ce côté-là n’est pas aussi présent que dans le 1er tome.

     

    Dante est un personnage un peu stéréotypé : beau brun, mystérieux et flirt. J’avoue que je ne suis pas indifférente à son sarcasme. C’est certes un personnage que j’ai aimé mais dont je ne comprends pas vraiment l’évolution (je reviendrai dessus dans la section « points négatifs »).

     

    Jacks est quant à lui, pour l’instant, un personnage intriguant et qui possède une certaine classe mais c’est vrai qu’il n’est pas marquant.

       

    L’écriture de Stephanie Garber est toujours aussi agréable à lire. C’est fluide et permet une lecture rythmée.

    ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦

     

    Points négatifs :

    Je regrette un peu l’ambiance qui était présent dans le tome 1. Certes, l’univers s’est étendu dans Legendary mais c’est au détriment de l’ambiance onirique. D’une certaine façon, c’est logique : le jeu devient plus réel qu’avant donc l’atmopshère devient plus sérieuse et l’intrigue se transforme davantage en « quête classique ». Il n’y a plus vraiment ce côté où on a du mal à voir la limite entre illusions et réalité.

     

    Alors sur le coup, je suis passée à côté de la romance. Elle est mignonne et j’ai aimé les moments de flirt et de clash entre les deux personnages mais je suis aussi confuse. Je comprends que le début de la relation entre Donatella et Dante a commencé par de l’attraction et puis évolue avec les moments de complicité mais soit j’ai dormi durant ma lecture (ce qui n’est pas totalement impossible) soit il y a des chapitres qui manquent. Comment est-on passé d’un statut de « crush » à un « amour puissance 1000 » ? Surtout du côté de Dante. Et je crois que cette impression d'évolution hâtive est surtout dû au fait qu'on n'a pas de point de vue du côté de Dante, ce qui fait que ça a l'air forcée.

     

    Le personnage de Legend m'a aussi un peu déçue (je chipote beaucoup là en vrai) parce que je m'attendais à un personnage qui a une utilité autre que pour la romance. Sur le coup, ça ne me gênait pas plus que ça pour Julian parce que ce n'est que le "love interest", c'est comme ça qu'il est présenté dans le tome 1. Alors que dès le début, Legend est montré comme un personnage important qui a une présence omniprésente qui complote et manipule. Mais là, dans ce tome 2, j'avais plus l'impression que son importance reposait sur sa relation avec Donatella. 

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    En conclusion, j’ai aimé cette lecture et la fin nous promet du lourd pour la suite. J’ai juste un peu (beaucoup) peur par rapport à la romance dans le tome suivant (on m’a dit qu’il y avait un triangle amoureux et ces trucs me donnent de l’urticaire).

    Alex

  • Caraval #1

    Lu en anglais !

    Autrice : Stephanie Garber

    Genre : Fantasy YA

    Résumé :

    « Bienvenue à Caraval ! Le spectacle le plus extraordinaire de tous les temps ! Vous y verrez plus de merveilles que le commun des mortels au cours de toute une vie. Mais avant que vous vous plongiez dans notre univers, gardez à l'esprit qu'il s'agit d'un jeu... Nous tenterons de vous convaincre que ce qui se passe au-delà de ce portail est réel, mais ce n'est qu'illusions. Alors prenez garde à ne pas trop vous laisser emporter. Car les rêves qui se réalisent peuvent être magnifiques, mais ils peuvent aussi se transformer en cauchemars si l'on ne se réveille pas... »

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    Avis : Une relecture que j’ai beaucoup appréciée, notamment parce que je ne me souvenais que des gros points d’intrigue donc redécouvrir les détails a été très agréable.

     

    Points positifs :

    J’adore l’ambiance qui est présente autour de Caraval, entre réalité et illusions, entre rêves et désespoirs. Le concept du cirque fonctionnant avec de la magie est un concept que j’ai découvert pour la 1ère fois avec Caraval et le fait d’avoir été replongée dans cette atmosphère et de redécouvrir l’univers a été un réel plaisir.

     

    Les personnages sont attachants. J’ai apprécié Scarlett et Julian ainsi que leur relation. Mais j’ai surtout été touchée par l’amour que Scarlett porte à sa sœur, c’est vraiment beau à lire.

     

    L’écriture de Stephanie Garber est fluide, ça rend la lecture agréable et puis, les pages défilent à une vitesse folle. J’ai aussi aimé la mise en page avec les correspondances entre certains personnages où on pouvait voir les lettres. Ça donne un petit + à l’ambiance.

     

    L’intrigue est bien rythmée avec l’enquête de Scarlett pour retrouver sa sœur. C’était sympa d’essayer de suivre les indices avec elle. Après, je vous avoue que je me suis juste faite emporter par cette course contre la montre et que je n’ai même pas assez de deviner les indices.

    ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦

     

    Points négatifs :

    Je regrette que la magie dans Caraval soit aussi peu développée : d’un coup, elle fonctionne parce que « il y a un contrat blablabla », un autre coup ça marche parce que « pouvoir des sentiments ». Je sais que Caraval reste un premier tome. Malgré tout, je pense que ça doit bien arranger l’autrice que la magie soit aussi souple dans ce tome. Et puis quand Donatella Spoiler→ressuscite comme une fleur grâce à « the power of love », c’est comment dire : quelque peu tiré par les cheveux ? La prochaine fois ça sera « bibidi-babidi-bou » comme incantation ?

     

    La fin est, pour moi, trop facile. Scarlett apprend le pot aux roses, elle se scandalise 5 secondes et puis *pouf* c’est bon. C’est pardonné. Elle s’est quand même fait humiliée, manipulée, blessée et violentée pour retrouver sa sœur et en à peine 10 pages plus tard, tout est oublié.

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    En conclusion, un premier tome qui s’annonce toujours aussi prometteur pour une suite encore plus magique et rocambolesque !

    Alex

  • Une nuit d'hiver

    L'ours et le rossignolAutrice : Katherine Arden

    Genre : Fantasy Russe

    Résumé tome 1 : Au plus froid de l’hiver, Vassia adore par-dessus tout écouter, avec ses frères et sa sœur, les contes de Dounia, la vieille servante. Et plus particulièrement celui de Gel, ou Morozko, le démon aux yeux bleus, le roi de l’hiver. Mais, pour Vassia, ces histoires sont bien plus que cela. En effet, elle est la seule de la fratrie à voir les esprits protecteurs de la maison, à entendre l’appel insistant des sombres forces nichées au plus profond de la forêt. Ce qui n’est pas du goût de la nouvelle femme de son père, dévote acharnée, bien décidée à éradiquer de son foyer les superstitions ancestrales

    Avis : C'est la deuxième fois que je lis de la fantasy qui se passe en Russie, et je suis sous le charme encore une fois. Sauf que cette fois-ci, l'histoire se passe au moyen-âge, avant que la Russie existe comme pays, avant les Romanov. On découvre donc le folklore ainsi que ses vieux contes, qui sont intégré dans la trame fantasy de l'histoire ce qui est captivant. Autre point que j''adore, c'est que l'autrice utilise les termes et les appellations russe ce qui permet de s'imerger encore plus. En lisant, j'ai l'impression d'entendre les personnages parler. 

    On ressent aussi grandement l'influence des contes dans l'histoire, et je m'amusais à les reconnaitre. Et l'écrivaines les a respecter à merveilles, pareil pour la temporalité. L'histoire ce passe au moyen-âge, on retrouve par conséquence le mode de vie de l'époque, surtout en hiver, mais aussi le mode de société, avec la place de la femme. Ce qui peut des fois être casse pied, mais notre héroïne sait à merveille ce libérer de ses entraves et donner de l'espoir. Quand à l'intrigue, elle est prenante, et très bien répartis entre les 3 tomes. Pourtant, le tome 1 niveau intrigue se suffit à lui même, ce qui pousse à lire la suite à ce moment c'est l'univers et l'héroïne. 

    Autre bonus, c'est le glossaire à la fin qui aide beaucoup à ce rappeler la signification des termes employer. On trouve aussi dans chaque tomes une note de l'auteur aidant à mieux comprendre la culture Russe. Cette trilogie est remplis de douceur par sont style narration, ainsi que par son histoire. Une trilogie parfaite pour lire en hiver.

    Maë

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  • Lore Olympus

    Lore OlympusAutrice : Rachel Smythe

    Genre : Webcomics 

    Résumé : Perséphone, jeune déesse du printemps, est nouvelle au Mont Olympe. Sa mère, Déméter, l'a élevée exprès dans le royaume des mortels, pour la protéger des tentations. Mais après que Perséphone lui a promis de s'entraîner comme vierge sacrée, elle est autorisée à aller à l'université et à vivre dans le monde glamour et trépidant des dieux. Lorsque sa colocataire, Artémis, l'emmène à une fête, sa vie entière change : elle y rencontre Hadès et l'étincelle est immédiate avec le souverain charmant mais incompris des Enfers. Tout s'accélère alors, Perséphone doit maintenant naviguer entre les jeux stratégiques et les relations déroutantes qui régissent l'Olympe, tout en trouvant sa place et en affirmant son pouvoir.

    Avis : Je suis une fan inconditionnellement depuis que je suis tombé dans cette histoire. Je suis une accro à la mythologie, en particulier à Hades et Perséphone. Et découvrir cette reviste du mythe avec ce coté moderne m'hypnotise, j'ai lu d'une traite sur Webtoon les chapitres et quand j'ai su, qu'il sortait en livre, je me suis jetté dessus. Je trouve original ce coté coloré, où chaque divinité à une couleur, visuellement c'est agréable. Ces mêmes ses couleurs qui font les contours du dessin le plus souvent. Quand aux expresssions des personnages, elles sont extrèment réaliste et facile à comprendre. Elles font même des fois toute la narration, ce qui est captivant de regarder ces planches. 

    Passons maintenant à l'histoire, elle transporte des messages très fort, telle que le viole, la maltraitence physique et morale...., mais aussi l'amour envers soir, l'amitié, la recherche de soi... Bref ATTENTION pour les âmes sensibles ! Et l'autrice nous montre tout cela d'une manière bien différentes avec toute la sensibilité et la délicatesse que mérite de telles sujets. Je ne peux qu'admirer le talent et le respect qu'elle apporte. L'histoire a beau être centré sur Perséphone et Hades, on découvrir aussi les personnalités des autres (Divinités, nymphes...) avec leurs histoires et leur caractères. Ce qui rend l'intrigue encore plus solide, car on comprend mieux leur comportement part rapport à nos héros. On continue aussi à découvrir d'autre mythes, et l'autrice les abordent en les respectant tout en les modernisant. 

    J'ai très hate d'avoir la suite en papier pour relire les premiers chapitres, et je continue de lire sur Webtoon pour savoir la suite. Je le conseille grandement, car l'histoire résonne parfaitement avec notre époque.

     

    Maë

  • Grimoire de Sorcières

    Grimoire de sorcièreAutrice : Brigitte Bulard-Cordeau

    Genre : Document - livre de recette

    Résumé : Vous souhaitez faire de l’effet à l’être aimé ? Ne plus vous soucier de problèmes d’argent ? Avoir une pêche d’enfer tous les jours ? Plongez-vous dans ce véritable Grimoire de Sorcière pour préparer sorts et potions. Brigitte Bulard-Cordeau vous propose une nouvelle formule de son grimoire désormais légendaire : à ses recettes de cuisine, elle ajoute cette fois-ci des… vœux de charme ! Ces réels sorts de sorcière, avec chaque fois un déroulé complet du tour de magie, allant de la tenue vestimentaire à l’état d’esprit nécessaire, sont accompagnés d’un bouillon de culture richement illustré : anecdotes sur la littérature et l’Histoire, expressions de la langue française, mythes et légendes… Une petite faim ou soif vous empêche de bien vous concentrer sur votre lecture ? Référez-vous alors aux 50 recettes de cuisine pour vous donner un coup de fouet !

    Avis : Le livre est magnifique, et il fait vraiment style grimoire avec son papier imprimé en jaune et ses couleurs chaudes. Même les illustrations éparpillées un peu partout dedans donne se coté sorcière. Mais, je suis déçu, car ce n'est pas du tout ce que je voulais. D'habitude, je feuillete toujours l'intérieur des livres sur les thèmes sorciècres, grimoire, magie... pour voir si ça correspond à ce je souhaite. Hors celui-ci au me l'a offert pour Noël sans regarder de quoi ça parler. C'est principalement un livre de recettes, et malgré le sous titre : "Sorts et potions magiques", je ne vois que le coté potion avec les recettes. Et hélas, les quelques idées de sort que propose l'autrice est accés sur l'être aimé, même quand s'est sur la beauté et l'argent par exemple. A croire, qu'on ne peut pas se faire belle pour soi ou vouloir de l'argent pour soit, faut que soit pour attirer l'être aimé. Le message du livre me deçois grandement nivau ressentis. Par contre, les recttes sont intéressantes et sortes de l'ordinaire. On y trouve de tout, du plat salé au sucré, de l'entrée au plat chaud, en passant par des boissons alcoolisées à faire. On trouve aussi dans le livres quelque pages en lien avec la culture, ce qui est un plus pour le livre.

     

    Maë

  • Le roi Maléfique

    Le roi maléfiqueAutrice : Holly Black

    Genre : Fantasy

    Résumé : Jude, la jeune humaine élevé au royaume des Faes, a installé le Prince Cardan sur le trône de Terrafae. Et à 17 ans, elle est désormais la sénéchale du roi, la personne la plus puissante de la Cour. Mais entre les intrigues politiques, les menaces de guerre et les sortilèges du Peuple, les pièges sont nombreux, même pour la sénéchale du roi. Surtout pour la sénéchale du roi. Afin de naviguer entre tous ces dangers et de contrer les traîtres qui voudraient s’accaparer la couronne, Jude doit user de tous ses talents d’espionne. Mais le plus difficile pour elle pourrait bien être de mettre de côté les sentiments ambigus qu’elle a développés pour le jeune et irrésistible roi Cardan

    Avis : Je lai commencé au moins 3 fois en 2021, et je n'ai jamais pus dépassé la moitié du livre. J'ai encore essayé en ce début d'année, en reprenant où je mettais arreter. Cependant impossible, ce qui me désole car l'univers me plait bien, mais l'héroïne à le dont de m'énerver et de me désespérer. Un coup, on nous la montre intelligente et forte, pour que quelque pages plus loin, elle ne réfléchis pas et qu'on la découvre faible. Encore si cela été bien mener, ça ne m'aurait pas gener, mais la c'est maladroit et avec un style lunatique, celon les scènes. Pourtant d'autre personnages sont intéressant dans l'histoire, comme Cardan par exemple, qui est un personnage bien fait et compréhensible. Ça aurait été intéressant que l'histoire soit lui le personnage principal et qu'on suive a travers ses yeux depuis le début. Cependant, ça n'a pas suffit et ça m'a très vite lassé, et je n'ai plus eu aucun plaisir à lire. J'avais été mitigé après la lecture du tome 1 et tenait de poursuive car quelque détail me tenait encore. Mais on commence ce tome 2 loin de mes espérences, alors hélas j'abandonne. Je n'ai pas abandonner une livre, une série, mais je refuse de continuer de lire quelque chose qui me donne du plaisir, car la lecture doit être avant tout du plaisir.

     

    Maë

  • Mondes Oubliés

    Mondes oubliesAuteur : Yrieix Dessyrtes

    Genre : Document Beau Livre

    Résumé : Pourquoi les lieux abandonnés ont-ils un tel attrait ? Il y a dans les murs lézardés et dans les carrelages brisés un charme mystérieux, une nostalgie secrète, presque intime, qui nous saisit. Ce beau livre explore des univers fantômes à travers une iconographie exceptionnelle, qui transfigure des lieux de poussière oubliés de tous.

    Avis : Après moult aventures pour enfin le recevoir (Merci le facteur !), je suis en grande admiration devant les photos du livres. Je dis bravo aux différents photographes et à la maison d'édition pour ces magnifiques photos qui offre la possibilité d'imaginer les lieux à une autre époque, un autre monde. J'ai découvert aussi le terme urbex ainsi que son univers et ses régles, comme ne pas communiquer le lieux, d'où le sous-titre "Quelque part en France". Sauf certain, qui sont évidemment connus par tout le monde ou qui vont etre rénover.  Autre point intéressant, on a avec chaque photo une texte qui retrace l'histoire du lieu, ce qui est fasciant, car on comprend mieux pourquoi c'est endroit ont été abandonner, et ce qui va leur arriver par la suite pour certain. C'est le genre de livre qu'on ressort pour admirer les photos et s'en inspirer. J'aimerais bien découvrir d'autre livre de la collection.

     

    Maë

  • Vaisseau d'Arcane #1 - Les Hurleuses

    Auteur : Adrien Tomas

    Genre : Fantasy

    Résumé :

    « Au Grimmark, la magie peut foudroyer en un éclair. Ses victimes, les Touchés, ne sont plus jamais les mêmes : ils possèdent une incroyable puissance, mais leurs esprits sont à jamais anéantis.

    Lorsque son frère Solal est frappé par l’Arcane, Sof, infirmière raisonnable et sans histoire, décide de tout risquer pour le sauver du destin de servitude qui l’attend. Dans leur fuite éperdue à travers les steppes infinies et les forêts boréales, ils découvriront un monde sublime et redoutable.

    Mais leur liberté est vue comme un affront, leur existence même comme un blasphème. Dans leur ombre, des factions s’affrontent, tissant autour d’eux un écheveau de machinations dont elles tirent les fils avec une virtuosité machiavélique.

    La magie n’est pourtant pas une puissance qui se dompte… »

    ___________________

    Avis : Ce premier tome fut une très bonne découverte pour moi !

     

    Points positifs :

    Ce roman possède du potentiel. C’est la première chose que j’ai remarqué au cours de ma lecture. Au niveau de l’univers, le concept de l’Arcane est assez original mais surtout intrigant. Les différents peuples qu’on découvre dans ce premier tome ne sont pas particulièrement innovateurs :  créatures de la nature, orcs, humains et hommes-poissons sont des idées que j’ai déjà vu dans d’autres livres. Malgré tout, je dois avouer que j’apprécie la manière dont l’ensemble s’unit dans un mélange harmonieux et cohérent. De plus, l’aspect fantasy équilibre bien le côté politique.

     

    Les personnages sont assez attachants. Solal est sûrement celui qui titille le plus ma curiosité et j’ai vraiment hâte de voir comment l’auteur va réussir à l’exploiter dans toute sa splendeur, de même pour l’Arcane. Sof et Nym sont tous deux des personnages qui m’ont plu grâce à leur complexité qui, je l’espère, se fera encore plus ressentir dans le prochain tome mais avec lesquels je garde malgré tout une certaine distance. Nym est un personnage gris que j’apprécie même s’il reste assez mystérieux jusqu’à la fin. Quant à Sof, elle a de la personnalité mais malheureusement, je trouve qu’elle tient trop un rôle de spectateur dans la seconde moitié du livre. Pour Gabba Do, c’est quelqu’un de plutôt naïf et manipulable mais je ne me suis pas vraiment attardée sur lui. 

     

    Les différents PDV nous permettent de découvrir l’univers avec toutes ces facettes : la partie fantasy avec Sof, Solal et Nym et la politique avec Gabba Do.

     

    L’intrigue est bien construite et le dernier tiers du livre est vraiment bien écrit. J’ai bien senti la pression monter doucement pour finalement éclater vers la fin avec des retournements de situation que je n’avais pas forcément devinés. J’ai eu en tout cas du mal à lâcher le livre passé les 275 pages.

     ♦

     

    Points négatifs :

    Même si le rythme est assez lent, en soit, cela ne m’a pas vraiment gênée. Ce qui m’a un peu frustrée par contre, c’est que le côté politique de l’histoire coupe le dynamisme de la partie aventure. Cette rupture de l’action à chaque fois qu’on retrouve Gabba Do est assez agaçante, je ne le cache pas. Bien que je comprenne qu’il faut bien placer la politique à un moment donné, je trouve cela malgré tout décevant d’être coupé ainsi dans l’élan.

     

    Comme déjà mentionné auparavant, j’aurais peut-être voulu que Sof ait un rôle un peu plus important dans l’histoire. Je sais bien que c’est grâce à elle que Solal a pu échapper aux autorités mais à part soigner, j’avais l’impression qu’elle faisait pas grand-chose. Ah si, peut-être pour Spoilerla petite pseudo romance avec Nym ?

    ________________________

    En conclusion, Vaisseau d’Arcane : les Hurleuses est, je trouve, un bon départ pour une suite qui m’a l’air vraiment prometteuse. C’est un livre qui peut même être totalement addictif pour certains. A vous de découvrir si vous faites partie de ce groupe ou non.

    Alex

  • Vampyria #1 - La cour des ténèbres

    Auteur : Victor Dixen

    Genre : Fantasy YA

    Résumé :

    « EN L’AN DE GRÂCE 1715, le Roy-Soleil s’est transmuté en vampyre pour devenir le Roy des Ténèbres. Depuis, il règne en despote absolu sur la Vampyria : une vaste coalition à jamais figée dans un âge sombre, rassemblant la France et ses royaumes vassaux. Un joug de fer est imposé au peuple, maintenu dans la terreur et littéralement saigné pour nourrir l’aristocratie vampyrique.

    TROIS SIÈCLES PLUS TARD, Jeanne est arrachée à sa famille de roturiers et catapultée à l’école formant les jeunes nobles avant leur entrée à la Cour. Entre les intrigues des morts-vivants du palais, les trahisons des autres élèves et les abominations grouillant sous les ors de Versailles, combien de temps Jeanne survivra-t-elle ? »

    ___________________________

    Avis : Vampyria est un 1er tome prometteur rempli de vampires sanguinaires que j’ai vraiment bien aimé.

     

    Points positifs :

    La première chose qui ne changera sûrement jamais (ou peut-être que si) avec Victor Dixen est sa façon d’embarquer les lecteurs comme personne. Ce premier tome est bourré d’action, de petits retournements de situation qui transforment le livre en un véritable page-turner. C’est souvent très dur de s’arrêter tellement l’histoire nous emporte. Je me suis faite littéralement aspirée dans le flot de l’action. Prendre une pause et réfléchir sur l’intrigue a donc été plutôt compliqué mais je me suis beaucoup amusée. La plume de l’auteur permet de nous donner une intrigue rythmée et intéressante tout en étant relaxante (je vous laisse imaginer le chaos que ça donne).

     

    La protagoniste, Jeanne alias Diane, est un personnage assez atypique. Elle est à la fois attachante, rusée dans les moments critiques et très déterminée mais aussi agaçante (et exaspérante!) par certaines de ses décisions. En effet, elle possède une morale quelque peu discutable (et encore, j’ai pourtant eu un avant-goût avec Kaz Brekker cf. Six of Crows). Je dois dire que j’ai des sentiments partagés à son propos mais je dois malgré tout féliciter Dixen pour avoir créé une héroïne capable de me donner envie de la trucider autant qu’elle me donne envie de lui faire un gros câlin.

     

    J’ai beaucoup aimé l’univers dans lequel notre protagoniste évolue. L’idée de faire une uchronie avec des vampires est un concept avec beaucoup de potentiel et j’ai vraiment hâte de voir comment l’auteur compte l’exploiter. Mais déjà dans ce premier tome, on a une belle idée du monde incroyable que cela peut donner au final. J’ai notamment apprécié la logique dans cet univers figé dans le temps, à l’effigie de ses maîtres immortels. La mention du système des 4 humeurs comme celle du numerus clausus sont des petits clins d’œil à notre monde, vraiment sympathiques d’ailleurs.

     

    Le petit aperçu de la culture japonaise mais également de son folklore à travers Naoko me rend toute excitée et j’espère que cet aspect de l’univers sera bientôt traité.

     

    Vampyria est un récit sanglant avec son quota de morts. J’ai aimé le fait que les vampires soient de vrais vampires et non pas des « gentils-méchants » vampires qui finissent dans le lit de l’héroïne (*tousse* Twilight *tousse*). Les vampyres (c’est bien un « y », n’ayez crainte) sont véritablement des (excusez-moi mon langage) c*nnards dans ce roman et j’apprécie de pouvoir les détester à 100% !

     ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦

     

    Points négatifs :

    Les personnages secondaires m’ont l’air assez stéréotypés mais j’ai cru comprendre que l’auteur aime jouer dessus. Malgré tout, cela n’empêche pas d’avoir, à cause de ça, des situations typiquement inintéressantes comme par exemple le coup de la « rivale-pét*sse » qui est plus chiante qu’un moucheron, le beau mec aux yeux bleus qui "tombe amoureux" de la protagoniste (étape obligatoire dans tout YA) ou encore la meilleure amie réservée et seule jusqu’à ce que l’héroïne déboule !

     

    Le passage avec la petit amourette entre Jeanne et Tristan était juste ennuyeuse et même cringy (joli petit mot pour dire que j’ai grincé des dents tellement c’était cucu). Et c’était juste tombé de nulle part. Un peu comme quand une mouette te crotte dessus. La romance était trop rapide et franchement inutile. Pour ce que ça donne au final, je pense que ça aurait été bien plus intéressant si ça avait été bien fait en prenant son temps pour avoir un réel impact sur la protagoniste.

     

    SPOILERS pour le dernier point :

    Vers la fin, Jeanne a une vision de sa famille qui lui dit en gros : « Arrête de faire l’imbécile à essayer de tuer tous les trucs qui bougent et réalise enfin ta destinée, qui est de buter l’empire mais de l’intérieur ! Les projets suicidaires, c’est recalé donc ma petite Jeanne, va falloir utiliser ce que tu as dans la caboche. Salut, bisou du paradis ! » Après ce joli moment « TGCM » (=Ta Gueule C’est Magique by Julie), Jeanne réalise enfin qu’avoir comme seul maître-mot « vengeance » était naze et décide donc de gagner de la maturité. Après 483 pages. Quatre cent quatre-vin… Bon, vous comprenez quoi. Je sais que c’est censé durer 12 tomes (3 trilogies) mais je vous avoue, ma patience risque de craquer avant si Jeanne n’utilise pas un peu mieux son cerveau prochainement.

    _________________________

    Je vous recommande à 200% Vampyria si vous avez aimé Phobos. Et même si c’est votre premier roman de l’auteur, foncez quand même parce que j’ai passé un très bon moment avec ce livre.

    D’ailleurs, pour ceux qui ont lu Phobos, la précédente saga de l’auteur, amusez-vous bien à chercher tous les clins d’œil !

    Alex

  • Là où réside l'hiver

    La ou reside l'hiverAutrice : Laetitita Arnould

    Genre : fantasy

    Résumé : Avez-vous déjà entendu le son cristallin des matins de givre et le sifflement du vent du nord ? C'est le rire de l'hiver qui s'éveille en décembre. Le rire de Jack Frost... À l'approche de ses dix-sept ans, Edda Nightingale est une jeune fille solitaire et hypersensible. Orpheline, elle vit avec sa belle-mère et sa belle-soeur, Ally. Si elle se sent étrangère en leur compagnie, elle ne quitterait le manoir familial pour rien au monde, même quand tout est fait pour la mettre à l'écart. Elle veut veiller sur les bois de Moonland et sur les étonnants animaux qui vont et viennent, comme l'élégante hermine et le mystérieux harfang des neiges. Garant des nuits de givre et des glaciers, Jack Frost est la quintessence de l'hiver. Pourtant, qui connaît encore son nom? Jack n'est plus qu'une vague image du passé, un nom perdu au fond d'un vieux livre ou chuchoté dans un cantique. Invisible pour les hommes et délaissé des fantômes, il a le sentiment de ne compter pour personne, sauf peut-être pour Janvier le renard polaire. Il erre chaque jour, investi d'une haute mission : celle de préserver l'hiver, de souffler le givre et de faire danser les flocons... À l'aube d'un nouvel hiver, le destin (ou peut-être est-ce le vent du nord, un étang gelé ou une aurore boréale ?) va mêler le monde d'Edda à celui de Jack. Si la première va découvrir un univers de conte et de légendes, le second va apprendre à mieux connaître les humains, ces Ephémères en qui il croit si peu et qui l'ont laissé pour compte... Quand les rêves de neige disparaissent et que la Terre est en surchauffe, deux êtres que tout oppose vont devoir s'apprivoiser et s'allier aux Veilleurs de l'An, pour que demeurent les bois, gardiens de l'équilibre des saisons...

    Avis : Je suis heureuse d'avoir découvert ce livre grâce à Instagram et d'avoir participée à la campagne Ulule. Il est tout simplement splendide, que ce soit sa couverture reliée ou encore l'intérieur avec ses en-têtes de chapitre et les illustrations au début. Juste dans sa couverture, on sent le thème de l'hiver, du froid. C'est un magnifique objet-livre. Bravo à la maison d'édition !

    Le style d'écriture de l'autrice me fait penser à celle des vieux contes de mon enfance avec une pointe poétique et lyrique. Je suis subjuguée par les mots qui me plongent dans l'histoire, ainsi que son univers avec les veilleurs de l'An. Je trouve l'idée originale et captivante. Cette personnification des mois sort de l'ordinaire, tout en étant familier. Et je suis heureuse que mon mois de naissance (Janvier) soit un renard polaire.

    On sent l'inspiration des légendes et mythes liés à l'hiver, mais celle aussi de Cendrillon avec Edda et son horrible belle-mère et à d'autres contes. Ce qui fait ressortir un côté nostalgique. Mais il y a aussi un message fort sur l'écologie qui nous fait ouvrir les yeux. Ce livre s'incrit dans la lignée d'autres livres et tire la sonnette d'alarme. Pourtant, l'histoire sait garder sa magie, avec une tristesse pleine de douceur. L'intrigue se déroule en douceur sans se précipiter avec ses messages forts. Ce n'est pas un livre bourré d'action et de péripéties. Bien au contraire, les 200 premières pages environ nous montre le problème auquel doit faire face nos héros sous plusieurs angles et ses conséquences, et on se sent encore plus concernés, nous, lecteurs. 

    J'ai un gros coup de coeur pour Jack Frost qui est beaucoup plus humain à mes yeux niveau émotion qu'Edda qui est parfaite. J'ai beaucoup de mal à me sentir attachée à des personnage parfaits, qui semblent incarner la pureté. Ce qui est dommage, car c'est personnage qui va beaucoup faire évoluer Jack Frost et l'histoire. Ce livre m'a bouleversée par ses sujets qui m'ont touchée personnellement et qui convient à merveille à la période, car oui, la neige me manque.

    Maë

  • Fils de l'infini

    Fils de l'infiniAuteur : Adam Silvera

    Genre : Fantasy

    Résumé : Deux frères. Un élu. Qui aura la vie éternelle ? Emil et Brighton vivent à New York. Les jumeaux ont longtemps rêvé d’un destin extraordinaire. Il faut dire que trouver sa place dans un monde où ceux qu’on appelle les Célestes naissent avec des pouvoirs surnaturels est loin d’être évident… Surtout quand ces êtres s’illustrent régulièrement dans des combats grandioses en pleine ville contre les dangereux Spectres. À défaut d’être un puissant héros lui-même, Brighton tente de gagner la célébrité avec sa chaîne YouTube tandis que le doux Emil ne demande qu’à rester dans l’ombre où il œuvre pour la protection de ses phénix bien-aimés. Mais un jour, les pouvoirs d’Emil se manifestent dans des circonstances qui le placent au cœur du conflit entre Spectres et Célestes. Tandis qu’il se retrouve propulsé à une place que Brighton a toujours rêvé d’occuper, la loyauté entre les deux frères est mise à rude épreuve, et personne n’en sortira indemne. Il n’y aura qu’un seul fils de l’Infini.

    Avis : J'avais perdu l'habitude de lire un livre avec une narration interne et qui se construit avec une description aussi simple dans le choix des mots. Ce qui correspond à merveille à un lectorat jeunesse, car les termes narratifs vont droit au but, sans trop de description ou de tournure de phrase complexe. Ce qui explique pourquoi, j'ai mis un peu de temps à rentrer dans l'histoire. Mais, une fois plongée dans la lecture, le livre se lit très vite : le rythme est rapide et il y a tellement de rebondissements qu'on n'a pas le temps de souffler. On sent l'influence d'Harry Potter dans l'histoire, et de tout ces livres de super-héros avec des pouvoirs.

    L'intrigue est intéressante et simple, mais ressemble à beaucoup d'autres de fantasy jeunesse. Cependant, on y trouve un style un peu contemporain, par les émotions des personnages.

    Et l'auteur fait partie de ceux qui n'ont pas peur de faire des morts dans ses livres. Ce que je rafolle, faut l'admettre, car ça donne une certaines dimension sur l'évolution des personnages. Les jumeaux sont diamétralement opposés niveau caractère et le résumé laissait déja entendre avant la lecture qu'une certaine rivalité s'installerait entre Emil qui a eu des pouvoirs et Brighton qui rêvait d'en avoir. Hélas, le résumé laisse un peu trop deviner l'histoire.

    Par contre, la diversité ethnique, sexuelle et de genre est la grande originalité et point positif de ce 1er tome. Ce qui offre la possibilité au lectorat de trouver ce qui lui correspond et d'inscrire dans la fantasy jeunesse une ouverture à la diversité.

    Maë

  • The Lives of Saints

    The lives of saints mythes et miracles du grishaverseAutrice : Leigh Bardugo

    Genre : Fantasy

    Résumé : Un recueil magnifiquement illustré pour découvrir le panthéon du Grishaverse. Sankt Grigori des bois : Accusé de sorcellerie après avoir sauvé un malade, Grigori est exilé dans une dangereuse forêt avec une lyre comme seul moyen de défense. Sankta Lizabeta des roses : Une jeune femme fait tout pour prévenir les sages de son village qu'ils sont sur le point de se faire attaquer. Ignorée de tous, elle intercepte les soldats au milieu des champs de roses alentours, qui abritent ses ruches. Sankt Egmond, saint patron des architectes : Alors qu'il est enfermé dans la prison royale pour ne pas avoir respecté ses engagements, Egmond sauve le roi et la reine d'un déluge en faisant pousser un frêne gigantesque depuis sa cellule. Sankt Koh et Sankta Neyar :  Koh et Neyar s'affrontent sur le champ de bataille. Pour faire face aux soldats mécaniques de Koh, Neya forge une épée à nulle autre pareille. 

    Avis : Ce livre est de toute beauté, avec sa couverture qui me fait penser aux ancien livre avec ce rouge et ses dorures. Et quand, je regarde les illustrations à l'intérieure, j'ai l'impression de voir des tableaux. Ce qui est captivant. Il repésente à merveille chaque histoire, avec chacun sont thème niveau couleur. Ce qui est magnifique aussi, c'est qu'au début des nouvelles, la première lettre est une lettrine couleur or. Ce qui fait pense au livre religion et va bien avec la thème du livre. On recent dans les moindres détails que le livre a été travaillé pour ressentir le thème des saints de l'univers Grishaverse.

    Je suis heureuse de me remplonger dans l'univers. En lisant le livre, ça m'a fais penser aux autres livres de l'univers et au fois où ils faisaient mention au Sankt. On rentrouve les saints qui avait été mentionné dans le Grishaverse. On a vraiment les saints de tout l'univers, que se soit ceux de Ketterdam, de Ravka, de Shua Han, Novy Zem ou encore de Fjerda. Ce qui permet d'en apprendre plus sur cette univers vaste ainsi que sur la culture de chaque partie de ce monde.

    Chaque nouvelle parle d'un Sankt ou une Sankta avec un style narratif qui me fait penser à un conte. On y trouve évidemment dans chacune d'elle une morale ou un message, que l'histoire se finissent bien ou pas. Le livre est très fin avec une police assez épaisse, ce qui top pour la vue mais se lit très vite. Je conseille se livre pour tout ceux qui on aimai l'univers.

    Maë

     

     

  • Un palais de flamme d'argent

    Un palais de flammes d'argentAutrice : Sarah J. Maas

    Genre : Fantasy

    Résumé : Une année s’est écoulée depuis la fin des affrontements qui ont ébranlé Prythian. Mais bouleversée par les horreurs de la guerre et incapable de s’habituer à sa vie de Fae, Nesta ne se sent à sa place nulle part. Elle s’enfonce dans une spirale destructrice et refuse l’aide qu’on lui propose. Surtout celle de Cassian, avec qui elle est obligée de s’entraîner au combat, et à l’égard duquel elle nourrit des sentiments… ambigus. Pourtant, quand la menace d’un nouveau conflit obscurcit l’horizon, Nesta doit accepter d’affronter ses propres démons. Car elle n’est pas une Fae comme les autres. Transformée par le Chaudron lui-même, elle possède des pouvoirs indispensables à la survie de la Cour de la Nuit…

    Avis : Qu'elle bonheur de replonger dans cette univers qui me fascine au plus au point. J'adore voire les références des contes de fée, mais adapté à l'univers avec son coté sombre et remplis de tension. Ce qui explique que je sois à fond dans ces livres. Cependant, ce tome change à comparer des autres. Il est adressé à un publique plus mature avec un message fort sur la femme. Oui, Nesta est une femme indépendante qui souffre à cause de ses propres démons, son parcours pour remonter la pente est dure et lente. Elle n'y fera pas face seule, mais au bout du compte, le plus importante ça doit être qui doit les affronter et les surmonter. Ce qui est message qui m'a beaucoup touché, ainsi que son caractère qui m'a fait penser à des personnes qui on le même et que je connais. Il en va de même pour des personnages secondaires qu'on découvre dans ce tome, Emeris et Glwyn, qui m'ont touché par leur passé. 

    Evidement, on oublie pas Rhys et Frey qui font de brêve apparition dans le livre, ainsi que les autres. Leurs histoires sont liés à Nesta et Cassian, car ce tome est sur ces deux personnages avec un happy end pour eux, avec en arrière font une seconde intrigue qui ne semble pas être conclue dans ce livre. Donc à mon avis, si on une suite pour l'intrigue de font, se sera avec d'autre personnage. Et j'ai hâte que ce soit sur Azriel, qui est mon chouchou. 

    On en apprend plus sur l'univers avec ce tome, sur le passer, avant les grandes cours de Prythian, ce qui à éveiller ma curieusité. Je trouve intéressant quand l'histoire d'un livre à un passer, que l'on découvre le vécu de l'univers, ça donne un peu de profondeur à l'histoire avec son passer, ses légendes et mythes. 

    ATTENTION ! Ce livre parle de sujet fort comme le viol, la violence et le harcèlement que subbissentt les femmes. Elle l'aborde avec les points de vue des femmes qui ont subbit cette violence.

    (PS: Certaines personne souhaites que ce livre soit au rayon adulte à cause de certaines scènes. Ce que je comprend amplement, car certains lecteurs ne sont pas prêt pour cette lecture plus mature. Mais, en me basant sur mon expérience de lecture, je lisais déja des livres comme ça en 6ème avec la collection Bit-Lit chez Milady. Je pense qu'il est donc important de classer le livre pour plus âgé sans interdir la lecture au adolescent.)

    Maë

  • Three dark crowns tome 1

    Three dark crownsAutrice : Kendare Blake

    Genre : Fantasy

    Résumé : 

    Trois sombres reines - Nées dans un val, - Trois douces triplées - A jamais rivales.

    Trois soeurs - Belles et sombres, - L'une aura la couronne, - Deux rejoindront les ombres.

    À chaque génération sur l'île de Fennbirn, une série de triplés voit le jour : trois reines, toutes héritières égales de la couronne et chacune détentrice d'une magie convoitée. Mirabella est une élémentaire féroce, capable d'allumer des flammes affamées ou des tempêtes vicieuses en claquant des doigts. Katharine est une empoisonneuse, capable d'ingérer les poisons les plus mortels sans avoir le moindre mal de ventre. Arsinoe, une naturaliste, a la capacité, dit-on, de faire fleurir la rose la plus rouge et de contrôler les lions les plus féroces. Mais devenir la reine couronnée n'est pas seulement une question de naissance royale. Chaque soeur doit se battre pour cela. Et ce n'est pas seulement un jeu où il faut gagner ou perdre... c'est une question de vie ou de mort. La nuit où les soeurs atteignent leurs 16 ans, la bataille commence. La dernière reine à demeurer debout obtiendra la couronne.

    Avis : C’est la première fois que je lis un livre de cette maison d’édition, et ce fut une belle découverte. J’ai plongé la tête la première dans le livre avec son univers sombre et sans pitié pour ses trois reines qui à mon avis n’ont pas le droit au bonheur, vu tout ce qui leur arrive. On finit donc automatiquement par avoir une ou deux préférences entre ses trois reines, et les miennes sont Arsinoé et Katharine. Et c’est pareil pour les personnages secondaires, où je penche vers Jules et Nathalia. Mais, il y a aussi des personnages qui m’horripilent par leur comportement égoïste et irréfléchi à mes yeux, comme Joseph et Mirabella. Quant au triangle amoureux, je l'ai mis de côté, en essayant de ne pas y prêter attention, mais ce ne fut pas facile. Voilà pourquoi je n’apprécie pas certains personnages. À force d’avoir des triangles amoureux dans tous les livres, j’ai de plus en plus du mal à supporter.

    Quant à l’intrigue, on va de surprise en surprise jusqu’à la fin, avec une question en tête tout le long de la lecture : « Qui gagnera ?". Car cela a beau être un monde rempli de magie, les complots font loi dans ce monde. On voit que chacun doit faire preuve d’imagination et de malice pour la reine qu’ils soutiennent. Par contre, j’admets que le livre prend son temps avant que tout se mette en place, le temps qu’on découvre l’univers ainsi que les personnages. Ce qui peut paraître long. Cependant, ce n’est qu’à la fin que tout commence enfin à bouger.

    Je suis très curieuse de découvrir la suite et j’ai beaucoup de questions sur cet univers, car il y a des points qui m’ont fait tiquer. Et j’espère que c’est prévu dans l’intrigue des prochains tomes, sinon je serais déçue. Donc oui, c’est une lecture mitigée, qui a beaucoup de potentiel, mais qui aura besoin de combler quelque points pour les prochains tomes que je lirais certainement.

     

    Maë

  • Kingdom of the wicked #1

    Lu en anglais!

    Autrice : Kerri Maniscalco

    Genre : Fantasy YA

    Résumé :

    “Two sisters.

    One brutal murder.

    A quest for vengeance that will unleash Hell itself…

    And an intoxicating romance.

    Emilia and her twin sister Vittoria are streghe – witches who live secretly among humans, avoiding notice and persecution. One night, Vittoria misses dinner service at the family’s renowned Sicilian restaurant. Emilia soon finds the body of her beloved twin…desecrated beyond belief. Devastated, Emilia sets out to find her sister’s killer and to seek vengeance at any cost-even if it means using dark magic that’s been long forbidden.

    Then Emilia meets Wrath, one of the Wicked-princes of Hell she has been warned against in tales since she was a child. Wrath claims to be on Emilia’s side, tasked by his master with solving the series of women’s murders on the island. But when it comes to the Wicked, nothing is as it seems…”

    _______________________

    Avis : Après sa saga Stalking Jack the Ripper, Kerri Maniscalco nous présente une autre série de livres qui débute, ma foi, bien.

     

    Points positifs :

    J’aime beaucoup l’ambiance qu’on ressent quand on lit Kingdom of the Wicked. Cette atmosphère propre du XIXe siècle en Sicile. J’ai également apprécié les quelques mots de vocabulaire en italien qui nous permet une meilleure immersion. Et puis, il y a aussi une tension sous-jacente permanente qui est pas mal. 

     

    L’univers des sorcières/streghe est un monde intéressant, particulier mais montré d’une telle manière qu’en tant que lecteur/lectrice, cela reste abordable. Le concept également des princes de l’Enfer est plutôt intriguant et semble avoir du potentiel. La façon dont chaque Prince arrive à incarner leur péché est bien illustré aussi.

     

    Le personnage d’Emilia m’a plutôt plu même si par moments, je la trouvais exaspérante et pas si rusée que ça. Elle reste malgré tout attachante avec ses défauts, et son amour pour sa sœur est touchant à lire. Quant à Wrath, c’est un peu l’archétype de l’homme mystérieux, autoritaire, bourré de charisme. Ce n’est pas forcément un personnage qui m’a marquée mais je suppose qu’il fait son boulot, c’est-à-dire faire baver les filles devant ses abdos.

     

    Ce roman est un véritable page-turner. Il se lit super vite et facilement, d’autant plus qu’il y a un cliffhanger à la fin. Donc pour ceux qui n’aiment pas, vous êtes prévenus.

     

    La romance, dans son ensemble, m’a assez satisfaite mais je reste mitigée, dans le sens où j’ai un truc pour les romances angtsy mais que je commence à m’en lasser aussi. La relation entre les deux personnages principaux est drôle et sarcastique par moments mais devient agaçante parfois avec toujours le même problème de communication laborieuse.

     ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦

     

    Points négatifs :

    J’ai été un peu déçue par l’intrigue et l’enquête en elle-même. Au départ, elle m’intriguée puis ça s’est vite essouflée pour finir par devenir trop secondaire à mes yeux (par rapport à la romance). J'aurais sans doute dû lire ce livre avec comme mentalité : "c'est une romance dans un monde de fantasy". 

     

    Je pense que le plus gros défaut que je pourrais reprocher à ce livre est la façon dont l’autrice représente les démons. Et pas n’importe quels démons, les princes de l’Enfer quand même. Je trouve les princes beaucoup trop romancés. Leur charisme, ce sont les autres personnages qui le pensent ou qui le disent mais en vérité, leur comportement et leurs actions ne les rendent pas plus effrayants que le dealer de drogue du quartier. Même leurs "servants démons" ou même un simple psychopathe font davantage peur. Un prince démoniaque qui fait un acte sanglant se résume à : éviscérer son frère qui est immortel. Pas très impactant à mon avis.

    __________________________

    En conclusion, j’ai aimé ma lecture et ça se lit très bien. Je le conseille pour les personnes qui ont aimé lire Stalking Jack the Ripper même si, je trouve que ce roman contient moins cette partie enquête. Lisez ce roman avec cette mentalité : "romance dans un monde de fantasy". 

    Alex

  • Woven in moonlight

    Lu en anglais !

    Autrice : Isabel Ibañez

    Genre : Fantasy YA

    Résumé :

    “Ximena is the decoy Condesa, a stand-in for the last remaining Illustrian royal. Her people lost everything when the usurper, Atoc, used an ancient relic to summon ghosts and drive the Illustrians from La Ciudad. Now Ximena’s motivated by her insatiable thirst for revenge, and her rare ability to spin thread from moonlight.

    When Atoc demands the real Condesa’s hand in marriage, it’s Ximena’s duty to go in her stead. She relishes the chance, as Illustrian spies have reported that Atoc’s no longer carrying his deadly relic. If Ximena can find it, she can return the true aristócrata to their rightful place.

    She hunts for the relic, using her weaving ability to hide messages in tapestries for the resistance. But when a masked vigilante, a warm-hearted princess, and a thoughtful healer challenge Ximena, her mission becomes more complicated. There could be a way to overthrow the usurper without starting another war, but only if Ximena turns her back on revenge—and her Condesa.”

    ______________________________

    Avis : Un YA qui a été divertissant et qui nous fait découvrir une protagoniste attachante, Ximena.

     

    Points positifs :

    J’ai aimé découvrir le système de magie dans ce livre. Il n’est pas complexe mais assez original dans son genre (on peut le comparer à celui de Percy Jackson par exemple). La lune est alors considérée comme une divinité, Luna, qui confère aux Illustrians divers pouvoirs dérivés de cette dernière (tisser avec des fils de rayons de lune, lire dans les étoiles…).

     

    L’univers construit autour de l’histoire est, comme la magie, simple et a du potentiel. Malgré tout, si vous cherchez un monde riche et dense, ce ne sera pas ici que vous trouverez votre bonheur (même si j’ai cru comprendre qu’il y avait un livre compagnon qui fait découvrir aux lecteurs une autre partie du monde d’Inkasisa).

     

    Les personnages sont attachants, que ce soit Ximena ou encore Rumi. Alors, je ne vais pas vous cacher que Ximena ressemble à la protagoniste typique YA qui essaye de sauver son peuple et pour cela, elle doit se jeter dans la gueule du loup. Et Rumi : j’avais vraiment envie de lui faire un suplex allemand et de lui entrer deux doigts dans les yeux. MAIS ! Il y a l’évolution des personnages !

    • Ximena est un personnage qui apprend à mieux connaître les gens qui l’entourent, à écouter leur version des faits, à prendre ses propres décisions et à se faire ses propres idées. Elle va petit à petit arrêter de se reposer sur des préjugés. Elle sait se remettre en question et elle est touchante dans le sens où c’est une jeune femme déchirée entre son devoir et ses valeurs.
    • Quant à Rumi, c’est un personnage qui m’a plu dans le sens où on s’attache progressivement à lui parce qu’on découvre ses autres facettes et le pourquoi du comment il agit de cette manière. C’est quelqu’un d’important pour Ximena car il va être en grande partie celui qui va dialoguer avec elle. C’est lui qui pousse Ximena a reconsidérer la situation de manière plus objective.

     

    Le message de ce livre m’a plu : la vie ne peut se résumer à une vision manichéenne. Et ça, on le voit tout le long du roman avec le développement des points de vue.

     

    L’amitié qui se forme entre Ximena et Rumi est vraiment mignonne. Il y a au début de la méprise basée sur des préjugés, du déni, puis ça se transforme petit à petit en sympathie et entente amicale pour finir par devenir de la bienveillance. C’est progressif et cohérent.

     

    La plume de l’autrice est fluide. L’intrigue est dynamique bien que simpliste et rend le livre addictif. Les retournements de situation étaient sympathiques mais bon, comme d’habitude, si vous avez déjà lu un grand nombre de YA, vous les verrez venir à des kilomètres. 

     

    Ah et aussi : dès le début, ça tue bien.

     ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦

     

    Points négatifs :

    Le plus gros reproche que je pourrais trouver à ce livre, à part le fait qu’il ne soit pas très marquant (mais après, ça peut être une qualité si vous cherchez juste une lecture facile et rapide), c’est l’utilisation trop fréquente de mots en espagnol. Je pars du principe que tout le monde n’a pas pris espagnol en 2e langue au collège (ce que j’ai fait, mais tout de même). Surtout que je ne pense pas que cela soit très agréable d’aller sur Google Traduction toutes les 5 minutes pour chercher la signification d’un mot. Et même si parfois, on peut deviner le sens du mot grâce au contexte, cela reste malgré tout de la supposition.

     

    De plus, le glossaire à la fin est juste inutile. Qu’est-ce que vous voulez qu’on fasse d’une liste exhaustive de plats espagnols ? Il ne donne même pas les recettes qui vont avec. Les gens sont supposés comprendre comment « más fuerte » (=plus fort) ou encore « buena suerte » (=bonne chance) avec la définition de « cuñapes » ou d’une « yuca frita » ?! Heureusement que j’ai des bases pas trop minables en espagnol parce que sinon, ça m’aurait bien plus agaçée.

     

    La fin est un peu précipitée. Je suis heureuse que ce soit un Spoilerhappy-ending (enfin sauf pour Juan Carlos me direz-vous) mais c’est trop facile. Le problème des culture de koka ? Qui sait ? Ce qu’en pensent les Llacsans de toute cette affaire ? Qui sait ? J’aurais appréciée un autre petit chapitre qui montre un peu plus le futur (un petit bond dans le temps par exemple ?).

     

    Dernier point : l’attraction entre Spoilerel Lobo (=le loup) et Ximena est sortie un peu de nulle part ? Je peux comprendre entre Ximena et SpoilerRumi limite mais entre Ximena et Spoilerel Lobo ? Et la romance de Ximena et SpoilerRumi est sympa mais j’aurais sans doute préféré que l’autrice prenne son temps pour leur relation, du début jusqu’à la fin. Sinon ça donne l’impression que la relation est forcée et précipitée. Pour résumer, Spoilerla relation Ximena-Rumi passe du stade « amis » à « amoureux » en 20 pages alors qu’ils ont pris plus de 2/3 du roman à arriver au stade d’amis. Dans la tête de l’autrice, je me demande si ça ne ressemblait pas un peu à ça : « Oh nom d’une yuca frita, je suis à 75% du livre, faut que je case la romance quelque part ! ».

     

    Nota bene : Il faut savoir qu’il y a une polémique par rapport à la façon dont l’autrice fait le portrait politique de la Bolivie. C’est pour ça que même si je sais que c’est un livre qui s’inspire de ce pays, je ne ferai pas de remarques dessus. Je vais laisser ceux qui s’y connaissent mieux décider si l’autrice l’a bien fait ou pas. No comment.

    ______________________________

    En conclusion, Woven in moonlight est une lecture qui m’a fait passer un moment agréable même si elle ne sera pas marquante pour autant.

    Alex