• Comment bien rater son mariage à Noël

    Ecouté en audiobook !

    Auteur(e) : Lucie Castel

    Genre : Romance

    Résumé :

    « À une semaine de mon mariage de rêve à Londres, mon wedding planner meurt étouffé en avalant le strass de la culotte d'une strip teaseuse.

    Peu importe ! Quand l'amour, le vrai, est là , rien n'est insurmontable. Mais s'il n'y était plus ? Et si cette catastrophe en annonçait plein d'autres ?

    La mort du wedding planner, j'aurais géré, la fermeture de tous les commerces suite à la contamination de l'eau, aussi.

    Je peux me passer (non sans cris et désespoir) de ma robe, de ma pièce montée, de mon traiteur et de mon bouquet, tant que William est à mes côtés. Mais voilà que mon prince charmant britannique me cache quelque chose ou quelqu'un.

    J'aurais dû voir les signes, ils étaient aussi gros que Big Ben. »

     

    AVIS

     

    INTRIGUE

    Bon, on ne va pas se cacher le fait que c’est l’histoire la plus rocambolesque et irréaliste du siècle. Mais que ça fait du bien !

    En tout cas, ça bouge. Pas une minute de pause et disons qu’avec ce premier chapitre, ça commence fort.

     

     

    PERSONNAGES

    Les personnages sont très attachants. Oui, ils sont un peu caricaturés. Oui, on n’est pas dans la finesse la plus grande. Mais comme je l’ai déjà mentionné, ils sont incroyablement touchants et adorables. Et même dans ce côté exagéré, on a une nuance des personnages.

    Que ce soit avec notre chère protagoniste au sarcasme infaillible, ou encore Méli avec son pragmatisme à toute épreuve et Thomas avec sa cool-attitude. Il y a peut-être juste William que j’ai trouvé moins présent et donc moins marquant.

     

     

    RELATIONS

    Je pense que dans ce 2ème tome, j’ai beaucoup plus senti les liens familiaux et amicaux que la romance. L’histoire d’amour est toujours là et Scarlett et William sont mimis ensemble. Mais c’est vrai que l’autrice se centre beaucoup plus sur les relations platoniques : l’amour profond entre Scarlett et sa famille, la fraternité entre Thomas et William, la relation toxique entre le cousin de Scarlett avec sa mère, ou encore l’amitié-haine entre future belle-fille/mère.

    C’est pour cette raison que je préfère qualifier ce roman de familial plus que romantique.

     

     

    PLUME

    J’adore la plume de Lucie Castel et je le remarque surtout dans ce tome. Alors oui, j’avais déjà apprécié le premier tome mais clairement, l’humour dans celui-là est incroyable. Il faut dire que la narratrice a pas mal aidé avec ses sublimes intonations.

    J’ai ri à de nombreuses occasions et tout le long de ma lecture. Franchement, quelle bouffée d’air frais !

     

     

    UNIVERS

    Maintenant que j’y pense, c’est vrai que je n’ai pas très bien ressenti l’ambiance de Noël. Alors certes, Scarlett mentionne à plusieurs reprises cet événement mais dans le décor ou même les agissements, ça sent pas les festivités. Après, c’est sûr qu’avoir une épidémie de gastro-entérite à l’E. Coli ça aide pas beaucoup à se mettre dans le mood, mais faites au moins péter les chants de Noël !

     

     

    AUTRES

    On rit, on s’esclaffe mais on sourit tendrement aussi, on s’indigne, on se voit dans les personnages parce que oui, l’autrice aborde des thématiques pertinentes et toujours d’actualité : l’homophobie, le deuil, la pression sociale, l’anxiété, l’abandon et j’en passe sûrement.

     

    ____________________

    En conclusion, une très bonne lecture que ce soit pour Noël ou pour toute autre période de l’année. On s’amuse à chaque page tout en s’imprégnant sans cesse des personnages et des difficultés qu’ils rencontrent.

    NB : bonne nouvelle, pas besoin de se souvenir du tome 1 pour profiter de ce roman ! (j’en suis la preuve vivante)

    Alex

  • Vive le vent

    Ecouté en audiobook !

    Auteur(e) : Jessika Devert & Annika Devert

    Genre : Contemporain/Romance

    Résumé :

    « Mère de trois filles, Emelie est fatiguée de son quotidien. Depuis que le père de ses enfants l'a quittée pour retourner vivre en Gambie, sa vie est une lutte de tous les instants. Elle se serre la ceinture et s'accommode d'un travail ennuyeux, se refusant à s'inscrire sur Tinder, malgré la pression de son entourage. Elle ne se sent pas prête, point barre. Dans ce contexte peu réjouissant, tout bascule le jour où elle reçoit une lettre inattendue...

    Il s'avère qu'Emelie a hérité d'une maison sur une île... En se rendant sur les lieux, elle reçoit le choc de sa vie. La maison est pleine à craquer de bibelots de Noël ! Emelie ne sait sur quel pied danser... mais ses filles l'aident à prendre sa décision : elles veulent rester sur l'île, et bientôt, elles quittent Växjö pour changer de vie. Il ne reste à Emelie que deux grandes questions à résoudre. Qui est vraiment cet Andreas, l'homme qui a hérité du cabanon au fond de la propriété ? Et que va-t-elle bien pouvoir faire de toutes ces décorations de Noël ? »

     

    AVIS

     

    Malheureusement, une bonne déception. Je n’ai tout bonnement pas réussi à me sentir concernée par ce qui se passe dans ce roman. Pour le coup, c’est du feel-good, tellement d’ailleurs qu’il ne se passe absolument rien.

     

    Emelie est une protagoniste qui, un coup m’agace, et un coup m’indiffère complétement. Je la trouve sans intérêt. Sa personnalité, c’est du copié-collé d’autres personnages féminins (en moins bien) et elle n’a pas de profondeur.

    La romance m’a saoulée : déjà, elle bave sur le premier mec qu’elle voit. Elle se tape une crise de jalousie contre sa fille (parce que malentendu bien sûr) qu’elle justifie parce que « le mec est trop vieux pour elle, faut que j’ai un mot avec lui ». Sans surprise, elle attend dix mille ans avant d’avoir la conversation, juste de quoi avoir biiiiien le temps de jalouser et faire sa « madame-je-sais-tout ».

     

    Seul point positif : les autrices parlent un peu du vécu en tant que mère avec des enfants issus de couple mixte, le racisme et les préjugés qu’on peut avoir à faire face. Elles abordent aussi la thématique de la maladie, notamment chronique et ce que les proches doivent parfois sacrifier pour prendre soin de la personne atteinte. Je crois qu’il y a eu d’autres thématiques mentionnées vers la fin (mais comme j’écouté plus trop…).

     

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    En conclusion, et en toute honnêteté, si vous voulez du feel-good ambiance Noël, allez plutôt lire du Lucie Castel avec Pas si simple ou encore du Juliette Bonte avec Les vrais amis ne s’embrassent pas sous la neige (un peu plus centré sur la romance).

    Alex

  • Red Rising Tome 2 : Golden Son

    Golden SonAuteur : Pierce Brown

    Genre : Science-Fiction

    Résumé : « Aujourd’hui, je suis leur glaive.
    Mais je ne pardonne pas. Je n’oublie pas. »
    Deux ans ont passé. Darrow n’est plus un Rouge risquant chaque jour sa vie dans les mines de Mars. Il est devenu le Faucheur, un Or dont la réputation n’est plus à faire. Rien ne lui résiste. Pourtant, au fond de lui, Darrow n’a pas oublié. Il n’a pas pardonné. Mais il commet une erreur fatale : il sous-estime son ennemi. En un éclair, Darrow perd tout. Au pied du mur, Darrow doit élaborer une nouvelle stratégie… Sinon, tous ses efforts, tous ses sacrifices auront été vains. Et Eo sera morte pour rien.

    Avis : J’ai vraiment pris du plaisir à replonger dans l’univers lors de cette lecture commune avec Julie et Alex. On a étalé la lecture sur le mois, avec 3 chapitres par jour. Ce qui était une torture quand l’action arrivait, et qu’il fallait s’arrêter.

    Trop contente de retrouver comme personnage Sevro ! Il est celui que je comprends et que je trouve le plus honnête dans sa personnalité. Il ne change pas dans son comportement et sa personnalité. Mis à part, qu’il a mûri. J’ai peur dans le prochain tome qu’il meurt. Je le préfère largement au personnage principal.

    Mustang me casse les pieds tout le long de la lecture. Spoiler ➡️ Elle veut qu’il s’ouvre à lui, mais quand il le fait, elle lui reproche. Beaucoup de personnages sont hypocrites dans l’histoire : si pour certains c’est évident, pour d’autres, c’est un peu trop. Ce qui rend vraiment les personnages humains, en particulier dans leurs défauts, car aucun personnage n’est sain.

    La fin m'a énormément déçue. Je n’aime pas quand on s’acharne sur les personnages, et on peut dire que ce fut le cas pour la fin. Déjà que tout le long du livre, il essaye de se relever. En raison qu’il est sur le rasoir. Et quand enfin, il voit le bout, tout lui tombe dessus.

    Pour la fin, il faut savoir qu’il arrive beaucoup d’événements qui ne sont pas approfondis. Je me posais beaucoup de questions : ”Comment ?” et “Quand ?”

    Si ça ne tenait quoi moi, j’aurais changé la fin sur plusieurs points. Je ne pense pas enchaîner la suite immédiatement. J'aurais besoin de temps, mais je lirais le tome 3.

    Maë

    Vu que c'est une lecture commune avec Maë, je me permets de partager mon avis sous la sienne.

    Ce tome 2 ne m'a pas déçue, que ce soit au niveau de l'action (on ne reprend jamais vraiment son souffle), des personnages qui continuent d'être approfondis, ou encore de l'univers avec cette grosse part de politique.

     

    INTRIGUE

    J'ai apprécié que le rythme soit aussi tendu, ça permet de ne pas s'ennuyer une seconde. Bien que je puisse comprendre que Maë n'aime pas qu'on s'acharne sur les personnages, mon petit côté sadique ne peut que savourer les retournements de situations bien trouvés et les coups du sort qui ne cessent de me surprendre (alors que je m'étais spoilé déjà des éléments)!

    Seul bémol à mon avis : les répétitions. Je veux bien concevoir que c'est pour montrer la spirale mentale dans laquelle Darrow est plongé, mais dans d'autres cas, je trouve cela juste inutile (oui c'est bon, on a compris que sans Mustang, Darrow se serait transformé en Terminator 2.0, passons!)

     

    PERSONNAGES

    Sevro, mon amour! Comme Maë, c'est un personnage que j'aime beaucoup, autant pour son caractère que ses valeurs. Quant à Darrow, c'est un protagoniste qui reste vraiment attachant et qui n'a pas la vie facile : entre ses sentiments, ses dilemnes et ses ambitions, quoi de plus humain que de craquer.

    Il y a énormément de personnages en totalité, je ne vais pas parler de chacun d'entre eux en détails. Malgré tout, je tiens à noter que l'auteur a su mettre de la nuance et de la profondeur dans la majorité de ses personnages. Qu'on partage ou non leurs valeurs, on est obligé de constater le travail derrière.

     

    UNIVERS

    On a le droit à un univers toujours aussi riche. Je ne suis pas particulièrement fan de la politique mais même moi, je dois reconnaître que sans cet aspect du livre, le roman perdrait une partie de son charme. 

     

    Alex

  • Les larmes d'une reine

    Les larmes d une reineAuteur : C.W. Gortner

    Genre : Roman historique

    Résumé : Une trahison qui a changé le cours de l'Histoire...
    Fille d'Isabel de Castille et de Ferdinand d'Aragon, Juana est une femme gouvernée par ses passions. Son mariage arrangé avec Philippe le Beau commence comme un véritable conte de fées ; ils tombent amoureux au premier regard. Mais lorsque sa propre famille est tragiquement décimée, elle se retrouve, à l'âge de vingt-cinq ans, héritière du trône d'Espagne. Dès lors, Juana est au coeur d'une lutte d'ambitions sans pitié et sera même déclarée folle par les deux hommes de sa vie. Peu importe le prix à payer, Juana est prête à tout pour assurer l'avenir de l'Espagne et sa liberté.
    Les Larmes d'une reine est le récit captivant et émouvant de celle qu'on surnomma Jeanne la Folle, une femme en avance sur son temps, qui se battit farouchement pour le royaume qui lui revenait de droit, en dépit d'une trahison inimaginable. Un des secrets les plus sombres de l'Histoire, évoqué de façon saisissante par ce roman exaltant.

    Avis : Ce qui m’a incitée à lire ce livre, c’est de découvrir l’histoire d’un nouveau personnage historique. Je connais peu de choses sur l’histoire de la royauté Espagnole et Hasbourgeoise. En particulier à cette période de l’histoire. Celle d’après est plus connue, avec 3 têtes couronnées : Charle Quint, François 1er et Henri VIII.

    On découvre la culture espagnole et du comté Flamand. On découvre les alliances et les tensions entre les royaumes.

    Je connais plus Catherine d’Aragon, que ça sœur, Jeanne la Folle comme on la surnomme. J’ai adoré découvrir ce personnage méconnu de la Grande Histoire. Elle a très vite été éclipsée par certains membres de sa famille.

    Évidemment, qui dit royauté dit complots, trahisons et secrets. Ce que j’apprécie énormément. Cependant, j’ai eu beaucoup de peine pour cette reine. Une femme dans un monde d’hommes qui rêve de son indépendance, d’être aimé et qui a sacrifié beaucoup, personne ne l’a respectée. J’ai eu de la peine en apprenant ce qu’elle a subi. Elle est prise au piège entre sa patrie, sa famille et son époux. Un dilemme très dur, qui va finir par la détruire.

     

    Maë

  • This Golden Flame

    Lu en anglais !

    Auteur(e) : Emily Victoria

    Genre : Fantasy YA

    Résumé :

    “Orphaned and forced to serve her country’s ruling group of scribes, Karis wants nothing more than to find her brother, long ago shipped away. But family bonds don’t matter to the Scriptorium, whose sole focus is unlocking the magic of an ancient automaton army.

    In her search for her brother, Karis does the seemingly impossible—she awakens a hidden automaton. Intelligent, with a conscience of his own, Alix has no idea why he was made. Or why his father—their nation’s greatest traitor—once tried to destroy the automatons.

    Suddenly, the Scriptorium isn’t just trying to control Karis; it’s hunting her. Together with Alix, Karis must find her brother…and the secret that’s held her country in its power for centuries.”

     

    AVIS

     

    INTRIGUE

    C’était sympathique. Après, clairement, ça ne casse pas trois pattes à un canard, les retournements de situation sont prévisibles de A à Z, mais c’est distrayant. J’ai juste trouvé dommage que la fin soit autant remplie de drama inutile. Et niveau dynamisme, le climax faisait davantage impression d’un anti-climax.

     

     

    PERSONNAGES

    J’ai apprécié ce que l’autrice a voulu faire avec ses personnages. Ils sont attachants même si je garde cette petite impression de distance globale qui s’installe entre moi et les personnages. Je n’ai pas eu forcément de favori ou favorite dans le lot. Petit (+) pour l'autrice et l'effort de représentations lgbtq+!

     

     

    RELATIONS

    Je pense que c’est le plus gros point positif de ce livre et ça m’a fait une bouffée d’air frais : il n’y a pas de romance et s’il y en a, je suis passée au-dessus. Non, vraiment, ça fait du bien d’avoir une autrice qui se concentre sur les relations platoniques pour une fois.

    J’ai autant aimé l’amitié entre Karis et Alix qui commencent à se connaître que la longue amitié quasi familiale entre Karis et Dane.

     

     

    UNIVERS

    L’univers a du potentiel. Malheureusement, c’est un one-shot ET le premier livre écrit/publié par l’autrice donc elle n’a pas pu ou voulu trop se mouiller à mon avis. Après, il y a des concepts vraiment sympathiques qui ne demandent qu’à être exploité.

     

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    En conclusion, une lecture sympathique qui se démarque par une héroïne aroace et des relations platoniques mises en avant, mais qui reste moyen sur les autres aspects.

    Alex

  • Le dernier lion d'albâtre

    Auteur(e) : Dana B Chalys

    Genre : Fantasy

    Résumé :

    « Dans les ruelles sombres de Tyniry, une ombre fugace évolue de toit en toit, aussi furtive qu'un rapace. Ashtiri, une ancienne esclave de 17 ans, est devenue voleuse pour survivre. La meilleure, d'ailleurs. Et sa réputation a franchi les frontières?: le roi d'Ofayne la mandate afin d'accomplir une mission décisive. Impuissant devant une armée de démons à la progression implacable, le souverain a l'espoir fou qu'Ashtiri retrouvera le dernier Lion d'albâtre, un mage-guerrier légendaire. Dans cette quête au cœur d'un environnement hostile, les convictions d'Ashtiri vacillent une à une face aux volontés des divinités cosmiques, maîtresses du destin des mortels. »

     

    AVIS

     

    INTRIGUE

    L’intrigue en soit est assez basique : on va d’un point A à un point B et si on a un peu de chance, on n’a pas besoin de passer par le point C pour retourner au point B. Enfin bref. Et puis le début prend son temps.

    Mais j’ai aimé les différents points de vue qui rend l’ensemble dynamique et pour une fois, il n’y a pas eu un PDV en particulier que j’ai trouvé plus prenant qu’un autre. Tous étaient intéressants et participaient à rendre le récit complet sans pour autant l’alourdir.

     

     

    PERSONNAGES

    J’ai aimé voir tous ces personnages qui sont très diversifiés. J’ai trouvé ça vraiment génial que l’autrice mette un point d’honneur à mettre de la représentation dans son livre.

    Malgré tout, j’ai ressenti une certaine distance entre moi et les personnages en général. Et j’ai trouvé le méchant peu charismatique. Mais il n’empêche qu’ils sont agréable à suivre.

     

     

    RELATIONS

    J’appréciais les nombreux types de relations et surtout, j’ai trouvé rafraîchissant d’avoir un livre où la romance n’est pas forcément présente mais plus la notion d’amour dans son sens large. Je trouve ça plus intéressant à explorer.

     

     

    UNIVERS

    Si vous voulez un univers riche et développé, bienvenue ! Non franchement, j’ai beaucoup aimé ce que l’autrice a fait avec cet aspect du livre, que ce soit au niveau du système de magie, des multiples cultures et civilisations qui sont très inspirés de ce qu’on a dans notre réalité ou encore, la politique. Même si on peut trouver ça un peu simpliste par rapport à certains autres world-buildings, je sens néanmoins que l’autrice a réellement pris le temps de faire des recherches.

     

     

    PLUME

    Ca me plaît pas de le dire mais j’ai tout bonnement eu un mal de fou avec le style d’écriture de l’autrice, et spécifiquement ses dialogues. Je les ai trouvé forcés, ressemblants à ceux qu’on retrouve dans les "mauvais" télédramas français.

    Cependant, vers la fin, j’ai moins galéré et je suspecte que le côté action m’y a aidé.

     

     

    AUTRES

    C’est un livre qui aborde des sujets intéressants, parfois assez philosophiques : l’esclavage, la confiance en soi, l’importance de la mémoire collective, la répression de peuples et de cultures. Et j’en oublie sûrement.

     

    ____________________

    En conclusion, le premier roman que je découvre de cette autrice et je suis agréablement surprise. Je vous le recommande surtout si vous voulez une aventure de fantasy avec un univers bien construit et des relations qui ne sont pas basées que sur la romance.

    Alex

  • Ca risque de faire mal!

    Auteur(e) : Adam Kay

    Genre : Témoignage

    Résumé :

    « Devenir médecin à l’hôpital ? Adam en rêvait… jusqu’au jour où il a commencé à exercer ! Il a découvert les semaines de 97 heures où le médecin gagne moins que le parcmètre des urgences. Un chaos de bruits et de cris. Un monde où l'on doit renoncer à toute vie sociale… Dans ce témoignage à la fois cruel et plein d’humour, un jeune interne nous fait découvrir un quotidien qui se révèle à la fois cauchemardesque et terrifiant. Heureusement, il y a la dérision qui permet de garder un peu de légèreté. Et surtout, il y a des éclairs de bonheur, notamment quand Adam fait naître un enfant ou que ses patients lui confient leurs petites histoires. Tendres, déchirantes ou drôles, ces histoires sont un concentré d’humanité faisant oublier le quotidien du métier. L’un des plus difficiles, mais aussi l’un des plus beaux métiers du monde. »

     

    AVIS (Coup de coeur!)

     

    Ah… Comment donc vous parler de ce livre qui m’a fait pleurer et rire, qui m’a poignardée et révoltée contre un système injuste ?

    Ca risque de faire mal !, c’est l’histoire d’Adam Kay en tant qu’interne puis médecin gynéco-obstétricien dans l’hôpital britannique.

     

    C’est rempli d’anecdotes touchantes, qui nous montrent la beauté du métier. C’est aussi drôle, avec cette humour noire et sarcastique assez caractéristique qu’on finit par développer dans le milieu. C’est de l’humanité dans sa source même, des liens qui se créent et des expériences communes entre soignants, entre patients, dans une communauté entière.

    Mais c’est également des années et des années de souffrance physique et mentale, de sacrifices dans le domaine personnel mais aussi professionnel. C’est un dénoncement et un appel à la prise de conscience contre un système de santé qui ne fonctionne plus, qui tue petit à petit ceux qui le composent. C’est exprimer une vérité pour beaucoup de personnes.

     

     

    J’ai adoré découvrir le vécu d’un médecin dans le système de la NHS (National Health System) et les moments contradictoires qui peuvent en découler. Bien sûr, on n’est pas dans le même pays, il y a des différences mais le problème fondamental est le même : les soignants se tuent au travail dans des conditions terribles et les patients sont les premiers à en souffrir. Evidemment qu’il n’y a pas que de mauvaises choses et tout n’est pas à jeter. Mais il y a définitivement de quoi faire niveau améliorations.

     

    J’ai aussi été profondément marquée par le témoignage d’Adam Kay qui, d’une certaine manière, est littéralement en train de nous narrer sa descente en enfer. Que ce soit au niveau de sa santé physique où son corps le lâche doucement mais inexorablement, ou de sa santé psychique et sociale qui ne cesse d’être négligée. J’en ai pleuré parce que je ne pouvais rien faire face à cette injustice. Comment donc réagir face à quelqu’un qui a tout donné pour son travail et les valeurs qui lui sont chères et qui malgré tout, a dû faire le choix de partir parce que ça l’aurait tué de rester ? C’est frustrant et horrible. Et ça l’est encore plus quand on réalise que ce n’est pas le pire des scénarios.

     

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    En conclusion, si vous voulez lire un témoignage sur le sujet de la médecine au Royaume-Uni et tout cela avec un superbe fond d’humour sarcastique, je vous le recommande x1000 !

    Alex

  • Shielded

    Lu en anglais !

    Auteur(e) : Kaylynn Flanders

    Genre : Fantasy YA

    Résumé :

    “The kingdom of Hálendi is in trouble. It's losing the war at its borders, and rumors of a new, deadlier threat on the horizon have surfaced. Princess Jennesara knows her skills on the battlefield would make her an asset and wants to help, but her father has other plans.

    As the second-born heir to the throne, Jenna lacks the firstborn's--her brother's--magical abilities, so the king promises her hand in marriage to the prince of neighboring Turia in exchange for resources Hálendi needs. Jenna must leave behind everything she has ever known if she is to give her people a chance at peace.

    Only, on the journey to reach her betrothed and new home, the royal caravan is ambushed, and Jenna realizes the rumors were wrong--the new threat is worse than anyone imagined. Now Jenna must decide if revealing a dangerous secret is worth the cost before it's too late--for her and for her entire kingdom.”

     

    AVIS

     

    INTRIGUE

    C’est assez linéaire comme intrigue : on va d’un point A à un point B et on galère un peu parce que sinon ce n’est pas drôle. Grosso modo, c’est toute l’histoire.

    Dis comme ça, on pourrait penser que c’est vraiment catastrophique mais en réalité, c’est distrayant et dynamique.

    SpoilersPar contre, la confrontation finale avec le « grand méchant » est un peu bancale.

     

     

    PERSONNAGES

    Les personnages sont sympas mais ils ne sont pas marquants pour autant.

    Jennesara est ce que j’appelle une protagoniste classique qu’on retrouve un peu dans tous les YA. Elle manque un peu de profondeur même si elle reste attachante.

    Les « méchants » sont… nuls. Vraiment, ils sont clichés, pas nuancés. L’histoire ne permet pas de ressentir d’empathie ou d’intérêt pour leur cause.

     

     

    RELATIONS

    La romance, bien que très mimi vers la fin, a un début un peu trop forcé. Ca ne fait pas naturel. Ils se sont rencontrés il y a moins d’une demi-journée et bien sûr, voilà le cliché du « il n’y a qu’un seul lit » et boum, ils s’aiment.

    Ce que j’aurais adoré avoir davantage dans l’histoire : la relation frère-sœur entre Jenna et son frère Ren. Trop sous-développé à mon goût, surtout que ça change de la romance assez basique.

     

     

    UNIVERS

    L’univers est cohérent bien que certains aspects restent flous et sans réel explications. J’aurais bien voulu en savoir davantage sur la forêt. Niveau originalité, on n’est pas au top mais j’ai apprécié les inspirations nordiques.

     

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    En conclusion, une lecture sympa pour passer le temps mais ce n’est pas une histoire qui va révolutionner le genre non plus.

    Alex

  • Letters of Enchantment #1 - Divine Rivals

    Lu en anglais !

     Auteur(e) : Rebbeca Ross

    Genre : Romantasy YA

    Résumé :

    “All eighteen-year-old Iris Winnow wants to do is hold her family together. With a brother on the frontline forced

    to fight on behalf of the Gods now missing from the frontline and a mother drowning her sorrows, Iris’s best bet is winning the columnist promotion at the Oath Gazette.

    But when Iris’s letters to her brother fall into the wrong hands – that of the handsome but cold Roman Kitt, her rival at the paper – an unlikely magical connection forms.

    Expelled into the middle of a mystical war, magical typewriters in tow, can their bond withstand the fight for the fate of mankind and, most importantly, love?”

     

    AVIS

     

    INTRIGUE

    J’apprécie ce que l’autrice a voulu faire avec cette intrigue : certes, ce n’est pas l’histoire la plus révolutionnaire du monde mais l’autrice a su utiliser ce fil narratif pour nous faire découvrir les coulisses de la guerre.

    C’est dynamique. Je n’ai franchement pas senti de longueurs. Entre les moments tranquilles où on apprend à découvrir et à apprécier les personnages et les moments un peu plus tendus qui nous font palpiter le cœur, c’est un tour en montagnes russes qui nous est offert.

     

     

    PERSONNAGES

    J’ai beaucoup aimé les personnages et c’est ce qui m’a fait autant apprécié le livre, j’en suis sûre.

    Iris et Roman sont tous les deux attachants : j’admire la persévérance et le courage d’Iris autant que j’applaudis la loyauté et la détermination de Roman. Bien sûr, ils ne sont pas dépourvus de défauts mais ça les rend humains.

     

     

    RELATIONS

    La romance est évidemment présente une bonne partie de l’aventure. Mais je ne trouve pas qu’elle alourdisse de manière excessive l’intrigue. Les relations amoureuses dans ce roman ne sont pas un obstacle à l’avancée de l’histoire, je dirais même qu’elles aident à comprendre la complexité des liens humains en temps de guerre.

    Iris et Roman forment un duo que je trouve très plaisant. Le rivals-to-lovers est en puissance entre ces deux-là : j’adore leurs petites querelles et les clashs qu’ils s’envoient, mais j’aime aussi leurs moments doux et romantiques (leurs échanges de lettres, je fangirle à fond dessus).

     

     

    UNIVERS

    A travers l’expérience d’Iris en tant que journaliste, on va être plongé dans l’univers de la guerre et plus particulièrement, du côté des civils : c’est « l’Arrière ». C’est intéressant de voir comment s’organisent les communautés autour de ce phénomène et les conséquences. Notamment, j’ai aimé le personnage de Marisol qui représente pour moi toutes ces personnes qui doivent laisser partir ceux qui leur sont chers sans savoir si elles les reverront un jour, et pourtant qui ne cessent de se battre de leur manière : les soins, les rations, les transports d’armes, etc…

    On a un petit aperçu de l’horreur du front, même si cela reste assez superficiel. J’ai apprécié voir l’impact que cela a sur nos protagonistes.

    On a également un contexte de dieux qui foutent le bazar (comme d’habitude). Comme c’est de la romantasy, c’est vrai que je ne m’attendais pas de toute façon à avoir un univers développé et complexe mais c’est vrai que je reste sur ma faim par rapport à la mythologie. Le côté « conflit » a compensé mais du coup, je ne vois pas trop l’intérêt de l’aspect fantastique.

     

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    En conclusion, une très bonne surprise qui nous fait découvrir une romance trop mimi avec un arrière-fond de guerre entre déités. Rien que pour Iris et Roman, je recommande !

    Alex

  • Coeurs de Sorcière

    coeur de sorcièreAutrice : Genevieve Gornichec

    Genre : Fantasy

    Résumé : Les hommes meurent. Les dieux meurent. Elle survit ! Le destin d'une sorcière, d'une femme, d'une mère face aux dieux. Angrboda est une sorcière condamnée à l'anéantissement pour avoir refusé de partager tous ses secrets avec Odin, le roi des dieux nordiques. Transpercée et brulée vive à 3 reprises, elle parviendra à échapper à la mort, perdant sa mémoire et son cœur au passage. Ce n'est que le début d'une histoire plus troublante : Angrboda tombe amoureuse de celui qui lui rendra son cœur... Loki, dieu ô combien célèbre pour la discorde qu'il sème sur son passage. Voilà qui ne promet pas à Angrboda une vie paisible. Tour à tour mère de trois enfants terribles promis à un destin apocalyptique, Hel, déesse des morts, Fenrir, le loup craint par les dieux eux-mêmes, et Jörmungand, un serpent géant, Angrboda peut néanmoins compter sur son amie Skadi, la déesse de la chasse. Mais c'est oublier Odin qui veut retrouver Angrboda et lui arracher ses derniers secrets, quitte à déclencher le Ragnarök, la dernière guerre totale entre dieux, géants, créatures fantastiques qui détruira le monde.

    Avis : Il est agréable d’avoir un livre en fantasy avec les dieux nordiques, et non grecs comme à chaque fois. En plus, on ne suit pas une divinité du panthéon principale mais une sorcière, plus exactement une géante. Ce qui est fascinant, car on se trouve à prendre partie lors du Ragnarock pour Fenrir et les autres. Ce qui offre un point de vue différent et rafraîchissant. Le tout en explorant d'autres facettes des divinités, ce qui m'a permis d'en détester certains et d'en apprécier d'autres.

    Surtout que l’histoire narre plusieurs années. On a des ellipses très bien menées qui ne choquent pas et qui font rappeler celles des récits mythologiques. Pour quiconque n'ayant pas les bases de la mythologie nordique, ce n'est pas très grave car à la fin, on trouve les appendices qui nous en apprennent plus.

    Cependant, le livre ne joue pas dans la même cour que ceux de Madeline Miller, qui ont un Level au-dessus. Petit point qui pourrait gêner certain(e)s (ce qui ne fut pas mon cas), c'est qu'il n'y a pas de chapitre. Le roman est coupé en 3 parties non équitables, ce qui est normal en sachant qu'elles rythment les changements importants dans l'intrigue, une coupure nette.

    On trouve aussi des répétitions au niveau de certaines informations inutiles, qui alourdissent le texte. Spoiler ➡️ Plus gros exemple est la description du jouet en bois en forme de loup que Loki a offert à Hel. À chaque fois qu’il est mentionné, l’autrice re-précise pourquoi l’objet à cette allure, que petite Hel le mâchouillait et qu'elle le triturait entre ses mains tout le temps. Il aurait mieux valu donner les informations avec parcimonie. Le lecteur comprend facilement quand quelque chose est important dans l'histoire avec quelques informations bien glissées.

     

    Maë

     

  • Changer l'eau des fleurs

    Autrice : Valérie Perrin

    Genre : Contemporain

    Résumé :

    « Violette Toussaint est garde-cimetière dans une petite ville de Bourgogne. Les gens de passage et les habitués viennent se réchauffer dans sa loge où rires et larmes se mélangent au café qu’elle leur offre. Son quotidien est rythmé par leurs confidences. Un jour, parce qu’un homme et une femme ont décidé de reposer ensemble dans son carré de terre, tout bascule. Des liens qui unissent vivants et morts sont exhumés, et certaines âmes que l’on croyait noires, se révèlent lumineuses.

    Après l’émotion et le succès des Oubliés du dimanche, Valérie Perrin nous fait partager l’histoire intense d’une femme qui, malgré les épreuves, croit obstinément au bonheur. Avec ce talent si rare de rendre l’ordinaire exceptionnel, Valérie Perrin crée autour de cette fée du quotidien un monde plein de poésie et d’humanité.

    Un hymne au merveilleux des choses simples »

     

    AVIS

    Changer l’eau des fleurs est un roman qui a plu à énormément de monde. De ce fait, il n’est pas surprenant qu’avant même le début de ma lecture, je nourissais des attentes assez grandes. Je ressors mitigée de cette lecture malheureusement.

    TRIGGER WARNING : l’avis est long, un peu vulgaire et des spoilers à tout va ! Si vous avez le courage de lire l’avis en entier, n’oubliez pas de lire aussi le NB.

     

    CE QUI M'A PLU :

    J’ai beaucoup apprécié que le roman aborde de nombreux sujets importants : le besoin d’affection, l’abandon, le deuil, la mort en général, l’espoir, le renouveau, l’homosexualité, le viol, la manipulation ou encore l’adultère. Ce sont des sujets graves, pertinents. J’ai globalement aimé la manière dont l’autrice les aborde. Je pense que le thème qui a été le mieux traité dans ce livre a été la perte de l’enfant et le deuil particulier qui en suit. Cette partie du bouquin m’a vraiment émue et m’a bouleversée. L’autrice a su utiliser des mots justes et poignants.  

     

    Un point qui m’a plu dans ce roman a été le personnage de Violette. Je dois vous avouer qu’au début, ça a été assez dur de m’attacher à elle. Malgré tout, j’ai fini par la trouver très attachante au bout d’un tiers du récit. Elle n’a pas eu une enfance facile, ni une adolescence simple d’ailleurs. Violette est une personne qui a besoin d’affection, d’une famille et ça se ressent durant tout le bouquin. On en vient à comprendre ses décisions, ses actions mais également ses peurs

     

    L’autre point que j’ai apprécié est la fluidité de l’écriture. Les phrases sont souvent courtes, simples et donnent un rythme un peu saccadé. Mais l’ensemble nous permet d’avoir un texte abordable à lire. Il y a également de très belles citations qu’on peut tirer du livre.

     

    Le dernier quart du livre. Voilà. Tout est dit.

    Non je plaisante ! En fait, disons que la fin a été haletante, que la pression montait bien crescendo et que c’était difficile de lâcher le livre à partir de ce point. La petite enquête constitue l’essentiel de cette partie du roman et m’a beaucoup intéressée. Je sentais bien l’adrénaline monter.

     

     

    CE QUI M'A MOINS PLU :

    Alors… Par où commencer ?

     

    Le rythme est lent. Très leeeent. C’est aussi redondant. Et prévisible. Ce qui est assez problématique quand l’ouvrage fait pas moins de 664 pages en format poche. Le fait de deviner les retournements de situation est assez agaçant, je ne vais pas le cacher, mais comme le but premier n’est pas de prédire l’intrigue, je passe au-dessus.

     

    Le 1er tiers du livre été très dur. Au point que j’avais même envisager de l’abandonner. La principale raison de cette envie d’abandon s’explique par le fait que cette partie est essentiellement constituée de flashbacks sur la passé de Violette. Sauf que je n’étais pas encore attaché à elle et de ce fait, je n’arrivais pas à la comprendre. Place à l’incompréhension et à l’exaspération.

     

    A part Violette, j’avoue ne pas avoir réellement pu m’attacher aux personnages secondaires. Bien sûr, il y a des personnages sympathiques. Malheureusement, ils restent assez en surface et ça devient difficile de les aimer plus que ça.

     

    Je suis confuse par rapport aux messages du roman. Je dirais même perdue. D’un côté, on a des superbes messages d’amour, d’espoir et de solidarité et de l’autre… Je vis peut-être dans un monde de bisounours mais je n’ai jamais vu autant de personnages réunis dans un seul livre qui ont tous le même problème : l’adultère. Et puis ça s’envoit en l’air tout le temps aussi ! Pourtant, ce livre n’est pas une romance new adult (je suis mauvaise langue désolée). Je ne plaisante pas quand je dis que ça couche à droite à gauche, pire que des lapins en chaleur. On se croirait dans Bel-ami.

     

    En soit, le fait que quasiment tous les personnages peuvent cocher la case « infidélité » dans un questionnaire, ce n’est pas LE problème.

     

    Par exemple, l’histoire d’amour entre Irene Fayolle et Gabriel Prudent. Je suis supposée faire quoi face à ça ? C’est écrit comme une jolie romance tragique, avec de jolis épanchements amoureux et des répliques à l’eau de rose. Sauf que tout le long de la lecture de ce journal, de 1, je n’étais pas intéressée et de 2, j’étais franchement mal à l’aise. Je ne peux pas trouver romantique une relation adultère. Surtout si je sais que le mari d’Irene est décrit comme gentil, attentionné et aimant (le jackpot mais elle arrive quand même à le tromper). Je n’avais vraiment pas besoin de ces chapitres, que je juge inutiles. Pour être dans la tête d’un connard, il y avait Phillipe Toussaint, le s*laud de 1ère classe. Ca aurait été amplement suffisant.

     

    Autre détail, c’est jamais dit clairement quand des gestes infâmes ont lieu. Le viol, ce terme que l’autrice n’utilisera jamais, est passé en sous-entendu avec une simple phrase prononcée par la victime (Geneviève) lorsqu’elle rencontre à nouveau le violeur (Phillipe): « J’ai eu envie de le toucher, de le désaper, de me désaper, qu’il me prenne, me fasse gueuler comme avant, contre le rocher. Jamais personne s’est détesté autant que je me suis détestée à ce moment-là. » Morale : elle sait que ce n’est pas très sain de penser ça mais bon, il est TRÈS beau et sait la faire jouïr comme personne donc qu’il l’ait violé et qu’il ait laissé un « pote » la violer aussi, ça passera au second plan. Superbe image que ça donne !

     

    Pareil pour Violette. Le mec (Phillipe encore) lui insère sa bite dans le vagin tranquille sans son consentement alors qu’elle faisait semblant de dormir : jamais mis en mot que c’était aussi un viol. Et pour Françoise, c’est encore une autre histoire. Harcèlement en tout genre (sexuel, moral, physique) et devinez par qui ? Phillipe Toussaint mesdames messieurs ! Maintenant, devinez la fin pour voir ? Et oui, elle lui tombe dans les bras ! A aucun moment dans la narration, il n’est indiqué que ce qu’elle a vécu est de la manipulation (on le devine mais voilà, ce n’est peut-être aussi évident pour tous). Mais bon, on dirait qu’une règle tacite a été mise en place dans ce roman :  si tu es une femme et que tu es face à un homme avec une belle gueule, qu’il te viole ou t’harcèle sexuellement, ce n’est pas grave ! Au final, tu te retrouveras avec son pénis dedans et avec plaisir en plus !

    Bon. Peut-être que je déforme « un peu » les messages que l’autrice a voulu transmettre.

     

    Dernier point qui m’a un peu (beaucoup) titillée dans le roman : le personnage de Phillipe Toussaint. Pour les personnes qui l’apprécient ne serait-ce qu’un peu, il va falloir que vous me dites par quelle manipulation mentale vous avez réussi à le faire. Lorsque j’ai appris qu’il est mort face écrasée en première dans le bitume, j’ai sorti mentalement le champagne et les boules de disco. Je n’arrive pas à concevoir comment on peut éprouver de la compassion pour lui ni même de la pitié. C’était un violeur, un harceleur sexuel, un homme violent, un mauvais père, un incapable. Le seul « avantage » qu’il avait, c’était sa belle face et excusez-moi, son passé sombre et douloureux. Sniff.

     

    ___________________________

    En conclusion, je pourrais vous recommander ce livre pour Violette et son histoire passionnante et je sais (vu les tous les autres avis) que ça peut plaire !

     

     

    UPDATE 4-5 ans après la rédaction de cet avis :

    Avec mes années supplémentaires d’expérience de vie, je peux me pencher à nouveau sur cet avis que j’avais rédigé dans le feu de l’action sans vraiment prendre le temps de mariner.

     

    Par rapport aux relations toxiques, je pense désormais que c’est intéressant de voir la manipulation mentale qui a eu lieu et l’emprise encore assez importante qui reste. Je  comprends aussi que la représentations de ces histoires « d’amour » peut être un moyen pour l’autrice de montrer justement la perversité derrière. Et le fait que le mot « viol » ne soit jamais explicitement écrit me gène encore (ex : un cancer est un cancer, faut mettre les mots, ce n'est pas juste un amas de cellules révolutionnaires) mais je peux comprendre que l’autrice a voulu être soit poétique ou éviter d’activer des flashbacks post-traumatiques chez son lectorat.

     

    Malgré tout, je reste sur ma position sur le fait que l’histoire entre Irene et Gabriel est inutile en plus de plomber le rythme de l’histoire, que le focus sur Philippe n’en vaut pas la peine (une cinquantaine de pages en moins n’aurait pas été une mauvaise chose) et que les relations amoureuses quelque peu saines dans ce livre sont tellement en minorité que ça en est bien dommage.

    Alex

  • Monsters of Verity tome 1

    Monsters of Verity tome 1Autrice : Victoria Schwab

    Genre : Fantasy

    Résumé : La capitale de Verity étouffe, saturée de crimes toujours plus violents. Pire encore, ce mal terrible a commencé à s'incarner dans le monde réel : à chaque nouvelle horreur naît un monstre qui, à son tour, terrorise la population. D'un côté, les Corsai, qui grouillent dans le noir pour dévorer leur proie, de l'autre, les Malchai qui boivent le sang de leur victime au grand jour. Peu à peu, la résistance s'est organisée... Au nord, le cruel Callum Harker règne en maître, ne protégeant les habitants que contre rémunération. Au sud, Henry Flynn a choisi une tactique bien différente. Avec sa femme Emily, il a adopté comme ses propres enfants trois des abominations, trois Sunai – des créatures d'apparence humaine qui utilisent la musique pour dévorer l'âme de leurs adversaires. À la demande de ses parents, August élimine donc sans broncher les monstres comme les criminels qui les ont engendrés, mais il brûle de faire plus pour libérer le monde de cette malédiction. Alors, lorsqu'il a l'occasion de surveiller d'un peu plus près Kate Harker, la fille de leur ennemi juré, il saute sur cette chance et accepte d'intégrer l'établissement huppé où elle a été envoyée, l'académie Colton. Mais la jeune fille ne tarde pas à découvrir son secret : s'il a tout d'un adolescent, il est en fait un prédateur assoiffé de vies humaines...

    Avis : Comme d'habitude, Schwab est une valeur sûre, encore plus quand on a une panne de lecture. Il n'est pas un coup de cœur, mais il m'a fait un grand bien, car je l'ai lu en 3 jours. Ça m'avait manqué d'être captivée et d'être plongée dans un livre.

    Par contre, je m'attendais à beaucoup plus de violences. On retrouve à merveille l'ambiance sombre avec les descriptions, mais les actions sont plutôt basiques. Ce qui est normal, vu que c'est du young adulte donc adressé aux ados et jeunes adultes. Cependant, ayant lu un peu de Dark Fantasy et ayant apprécié, j'ai perdu l'habitude. Et je m'attendais à chaque fois à quelque chose d'horrible, sauf que non. Mais l'univers "fin du monde" avec ses monstres attise ma curiosité, j'ai hâte d'en apprendre plus. En particulier avec le passage du bouquin, qui montre dès le début que les monstres ne sont pas toujours ceux qu'on croit. Ce que j'ai apprécié. Le tout en jouant avec le code, mais sans subtilités pour transmettre le message. Ce qui ne m'a pas gênée.

    J'apprécie toujours autant que ses romances soient platoniques, et elles servent à merveille l'intrigue sans l'alourdir. Les conflits intérieurs des deux personnages principaux sont bien dépeints. On sent bien les dilemmes internes, sauf que la fin laisse en suspens l'évolution des personnages, pour inciter à lire la suite évidement. Mais, on sent que Kate et August ont passé une étape importante de leur vie, et qu'ils viennent de prendre un virage à 180 degrés. On souhaite donc voir derrière se virage, qui semble se passer dans la suite. Par conséquent, direction le TOME 2 !

    Maë

  • L'Engrange-temps tome 1

    l-engrange-temps T1Autrice : Nell Pfeiffer

    Genre : fantasy

    Résumé : En Grahenne, le temps a un pouvoir, et Sophie Delapointe ne le sait que trop bien. Car loin d’être une simple horlogère, Sophie est une chronolangue : elle parle aux Horanimas, ces horloges pourvues d’âmes, chargées de surveiller le palais et de prévenir les complots contre le royaume. Le quotidien parfaitement rythmé de la jeune femme se dérègle le jour où Dimitri, le frère jumeau du roi, lui demande de réparer un Engrange-Temps, une horloge magique extrêmement rare permettant de voyager dans le temps. Mue par le désir de revoir vivant son père, qui est décédé dans d’étranges circonstances, Sophie accepte d’aider le prince. Propulsée dans une aventure périlleuse à la cour royale, Sophie va réaliser à ses dépens qu’on ne joue pas avec les lois du temps sans en payer le prix…

    Avis : Un univers original, en raison de l’idée de Horolurgie qui est créé et ficelé avec brio. C’est simple à comprendre, ça tient la route avec un vocabulaire propre à l’histoire. J'aimerais en apprendre plus. On sent que dans ce tome 1, on frôle juste l'univers et l'histoire avec le temps. Par conséquent, il a encore beaucoup à apprendre. Ce qui me réjouit : vous devez commencer à vous en douter, j'aime les histoires avec des univers vastes et bien travaillés. Et celui-ci explore un sujet qui fait beaucoup parler en Science-Fiction, mais voir le voyage dans le temps en Fantasy sort de l'ordinaire.

    L’héroïne, Sophie, me fait penser à celle de la Passe-miroir, Ophélie. De par ses dons quand elle décrit ses sensations, que par une partie de son caractère curieuse et discrète, le tout en doutant d'elle-même. Mais comme l'autre héroïne, elle va commencer à prendre son envol, on le voit plus à la fin du tome. Ne voulant pas lire à la fin du livre l'extrait du prochain tome (le chapitre 1), je m'interroge sur la suite, en particulier sur les jumeaux. J'espère qu'on les verra, car je pense qu'ils ont un rôle encore à jouer et que ce sont des personnages aussi importants que Sophie. Cependant, j'espère qu'on va découvrir de nouveaux personnages ou des Horanimas. J’adore Farandole, en particulier ses remarques qui donnent un brin d’humour ou encore Églantine avec son côté un peu maternel.

    Si je parle davantage de ce que j'espère dans la suite, c'est parce que la difficulté à donner mon avis sans spoiler est bien présente, et que je suis curieuse de la suite. Cette histoire était intéressante au point de réveiller ma curiosité.

    Maë

     

  • Paléontologie : Une histoire illustrée

    PaleontologieAuteur : David Bainbridge

    Genre : Documennt histoire

    Résumé : La curiosité des êtres humains pour les restes de vies antérieures, comme les fossiles ou les traces de pas des dinosaures, les a progressivement menés vers la paléontologie. En s’appuyant sur les portraits des plus grands scientifiques et sur leurs plus grandes découvertes, David Bainbridge dépeint l’évolution de la paléontologie depuis la Grèce antique jusqu’à nos jours. Illustré de croquis, de gravures, mais aussi de reconstructions informatiques récentes, le texte s’intéresse également aux nouvelles technologies, qui offrent de nouvelles perspectives aux paléontologues. Il fait ainsi le récit d’une discipline fascinante qui remodèle notre vision du monde naturel. David Bainbridge est biologiste, vulgarisateur scientifique et anatomiste au département de physiologie, développement et neurosciences de l’université de Cambridge (Royaume-Uni). Il est l’auteur, chez Delachaux et Niestlé, de La Classification animale. Une histoire illustrée.

    Avis : Un livre très instructif sur l'histoire de la paléontologie qui peut être assez ancienne ou assez récente du point de vue de l'âge de notre monde. Le tout en retraçant notre histoire d'une certaine manière, en faisaient découvrir au lecteur l'époque Cambrien, le super-continent alias la Pangée....

    Le livre a un format "manuel scolaire" que j'apprécie beaucoup, que ce soit dans sa présentation ou dans le style d'écriture. Car il explique tout, que ce soit l'avancée de la technologie qui permet de comprendre le progrès de la paléontologie, ou encore la perception des recherches. On apprend que de nos jours la paléontologie touche de nombreuses disciplines, comme la géologie, l'informatique...

    J'ai vraiment adoré ma plongée pendant la Guerre des Os, de redécouvrir les premières découvertes, bref..., pour les amateurs et passionnés de paléontologie, je conseille ce livre. Cependant, faites-vous la main en regardant des vidéos de vulgarisation ou en lisant d'autres livres sur le sujet.

    Maë

  • Mystic Flown #1 - Le maître des arcanes

    Auteur(e) : Dana B. Chalys

    Genre : Fantasy/SF YA

    Résumé : 

    "Une guerre de l'ombre couve depuis longtemps entre les royaumes du Continent. Dans ce jeu de forces et de magie, la découverte des armures robotisées mobiles devient l'enjeu stratégique de tous. Ces ARM, vestiges d'une civilisation disparue depuis 1200 ans, offriraient un avantage hautement dissuasif si elles voulaient bien révéler leur secret.
    Mais la pièce manquante demeure introuvable. L'autre solution pour s'assurer la victoire serait de mettre la main sur le maître des arcanes porteur de l'as de la Mort et du Joker Sadge. Héritier malgré lui de ce pouvoir destructeur, il est traqué pour ses capacités et trouve refuge à la prestigieuse université des magies. Il y rencontre Diba, une émotionnelle que tout le monde fuit à cause de ses dons aussi dévastateurs qu'incontrôlables. Tous deux vont tenter de percer le mystère qui entoure l'origine des ARM, sans se douter que ces robots de guerre ne sont pas la pire des menaces à craindre."

     

    AVIS

     

    INTRIGUE

    C’est un tome un peu introductif. Même si ce tome n’est pas dépourvu d’action ou de révélations, c’est vrai qu’on n’évolue pas énormément sur l’intrigue.

    Après, ça reste intrigant et ça donne envie de savoir ce qui va se passer dans la suite, surtout avec ce cliffhanger qui n’est pas bon du tout pour mon pauvre cœur.

     

     

    PERSONNAGES

    Mon grand kiffe dans ce roman : les personnages. Je les adore, ce sont mes chouchous. Sadge me fait penser à Percy (Percy Jackson) ou Kellen (L’anti-magicien), des parias a qui on veut juste donner plein d’amour et de câlins. Et puis Diba, c’est la Blue (Raven Cycle) qui se sent à l’écart, spéciale mais à part. Elle aussi, je ne veux que la chouchouter.

    J’ai aussi apprécié les personnages adultes de ce livre (la directrice ou la cheffe militaire par exemple). Ca change des YA où les adultes sont soit morts, soit absents. Là, on a un peu de tout : les adultes dans ce livre ne sont pas parfaits, au contraire, mais au moins, ils sont là et surtout, ils sont nuancés.

    Je tiens à noter la diversité dans les personnages au niveau des cultures, des orientations sexuelles mais aussi dans les handicaps.

     

     

    RELATIONS

    Les relations en général sont bien écrites dans ce roman. Mais j’ai eu un coup de cœur pour celle entre Sadge et Diba : c’est remplie de douceur, de compréhension et de bienveillance. Ce n’est pas le genre d’amitié où on est collé l’un à l’autre h24 mais ça n’empêche pas qu’on a cette profondeur unique aux relations entre deux âmes-sœurs (oui, c’est comme ça que je les vois).

    J’ai aussi trouvé très sympa la relation un peu antagoniste entre Sadge et la directrice, le rebelle vs l’autorité. Mais c’est fait de manière nuancée. C’est agréable de voir des personnages se remettre en question après discussion.

     

     

    UNIVERS

    L’univers est un beau mélange entre fantasy et science-fiction. C’est vrai que je ne m’attendais pas à ça mais ça m’a fait une belle surprise du coup. Ce mix insolite s’approfondit au fur et à mesure des pages et j’ai bien hâte de voir comment ça va se développer dans le tome suivant.

     

     

    PLUME

    L’écriture est fluide et ça se lit bien, même si on peut ressentir de petites longueurs.

     

     

    AUTRES

    C’est un livre qui ne cesse de véhiculer des messages importants et aborder des thématiques intéressantes : la question de l’amour et des relations en général, la quête de pouvoir, la recherche de soi, l’importance de la communication et de l’empathie, le vécu d’une personne se sachant mourrante, et j’en passe sûrement.

     

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    En conclusion, un presque coup de cœur qui m’a surprise par son univers et ses personnages. Je n’ai qu’une hâte, lire la suite et sans doute me retrouver en PLS.

    Alex

  • Le monde des Premiers #1

    Auteur(e) : Lucie Thomasson

    Genre : Fantasy YA

    Résumé :

    « Loin des intrigues de cours, au fin fond du royaume des Eristène, l’Académie prépare l’éducation des futurs serviteurs des Premiers. Tous sont de pauvres Terciers, sans magie ni droit, la classe dont le labeur consiste à veiller au bien-être des puissants du Continent.Victoire, son frère adoptif, Guilhem, et leur ami Dimitri rêvent d’une place auprès des plus grands : la cérémonie de fin d’étude approche et bientôt, une mission leur sera attribuée pour la vie. Et si Dimitri se voit Jardinier, Guilhem, Majordome, Victoire, elle, a les griffons dans la peau : elle sera éleveuse de créatures magiques chez les Hamilcar. Ou rien. »

     

    AVIS

    INTRIGUE

    C’est un tome très introductif avec l’action qui ne commence vraiment que dans le dernier tiers. Le reste du roman, on est sur de l’installation de l’univers et des personnages, ce qui fait qu’on peut rester sur sa faim niveau intrigue. Malgré tout, cela ne m’a pas dérangée plus que cela parce que je suis aussi sensible au côté complots et politiques qui est plus discret mais bien présent dès le début de l’histoire.

    Il y aussi des retournements de situation vers la fin qui sont bien trouvés mais peuvent rester un peu prévisibles, surtout si on a lu un grand nombre de livres dans ce genre.

     

     

    PERSONNAGES

    Les personnages sont sympas, surtout Guilhem que je trouve très « parisien » dans le sens où il est un peu râleur mais aussi très sarcastique : ça fait un très bon mélange. Victoire ressemble davantage à la protagoniste classique qui a ses rêves mais bien sûr, rien ne va comme elle le veut et ça finit en crise existentielle. Dimitri, c’est un peu le grand frère calme et responsable : protecteur et mystérieux, mais attention, il pourrait vous surprendre.

     

     

    RELATIONS

    Il y a pas mal de relations différentes illustrées dans ce livre : on passe de la relation mentor/élève avec Abraham/Victoire, au lien maîtresse/majordome avec Raphaëlle/Guilhem, en passant par ce rapprochement entre Victoire et Thalya (griffon). En gros, on a toute une panoplie de connections mais aucune des relations n’est simple.

    Ce que je regrette, c’est qu’on n’a pas tant que ça d’interactions entre le trio principal : Victoire, Guilhem et Dimitri. Ok, c’est sympa de dire qu’ils sont proches et que la famille c’est the best thing forever, mais c’est jamais réellement montré. A part un tout petit passage au début du tome. J’ai du mal à ressentir ce lien entre eux.

     

     

    UNIVERS

    Je trouve l’univers et les différents systèmes de magie très sympa (les petites pages index sont vraiment pas mal pour se souvenir des différent(e)s familles/pouvoirs). Ce n’est pas le concept le plus original, on est d’accord, mais ça fait toujours plaisir pour les fans de familles magiques et créatures fantastiques. J’espère que l’univers sera encore plus développé dans le tome suivant.

     

    ____________________

    En conclusion, un premier tome qui laisse envisager une suite davantage dynamique avec encore plus de complots et mystères.

    Alex

  • Gwen & Art are not in love

    Lu en VO!

    Auteur(e) : Lex Croucher

    Genre : Romance

    Résumé :

    « La princesse Gwen aime la chevaleresse Bridget qui l'aime bien en retour. Art, le promis de Gwen aime quant à lui le doux Gabriel, le futur monarque et le frère de Gwen, qui ne sait pas si par hasard il ne serait pas aussi très attiré par le fantasque Art. Oups ! Ce n'est pas ainsi que c'est censé se passer. Il y a, à l'évidence, un énorme problème à Camelot : car pour le bien de la Couronne, Gwen et Art doivent se marier et avoir beaucoup d'enfants. Or, Gwen et Art ne s'aiment pas, mais vraiment pas du tout... »

     

    AVIS

     

    INTRIGUE

    C’est une romance essentiellement donc faut pas non plus s’attendre à une intrigue grandiose ou une aventure épique. Mais on a une histoire sympa qui nous fait suivre principalement deux personnages, Gwen et Arthur.

    J’aime bien diviser ce roman en deux parties : une qui fait les deux premiers tiers, très feel-good et d’ambiance joyeuse avec de l’humour, et le dernier tiers un peu plus sombre dans un contexte de grande bataille finale.

    Ca casse pas trois pattes à un canard mais il y a pas de longueurs ressenties, ça progresse crescendo et puis la fin me laisse un peu sur ma faim. Je ne dis pas non à une suite ou à un livre compagnon parce que mes excuses, mais ce n’est pas tous les jours qu’on a un roi qui fait Spoiler→son coming-out dans un Camelot 2.0.

     

     

    PERSONNAGES

    Les personnages sont très attachants, surtout Gwen et Arthur (ce sont leur point de vue qu’on suit). Ils ont chacun leurs défauts mais aussi leurs qualités et j’adore l’évolution qu’on a avec Gwen et Gabriel.

     

     

    RELATIONS

    Ce que j’apprécie le plus dans ce livre, c’est que l’autrice ne s’est pas uniquement concentrée sur la romance. Les histoires d’amour sont certes très mimis et damn, maintenant que je me sens tellement célibataire, mais j’ai aussi adoré l’amitié entre Gwen et Art ainsi que leurs dialogues moitié thérapie/moitié clash, l’amitié quasi-fraternelle entre Art et Sidney ou même juste la relation ambigue hiérarchique/amicale entre Gwen et Agnes.

    Et puis bien sûr, les relations compliquées parentales dans toutes ses facettes.

     

     

    UNIVERS

    Camelot 2.0, moderne mais aussi traditionnel. En gros, il ne faut pas s’attendre à une représentation fidèle de cette période. L’autrice a bien précisé que les anachronismes sont présents et prévus.

     

     

    AUTRES

    J’ai apprécié que l’autrice aborde plusieurs thématiques comme mentionné auparavant : le féminisme, l’orientation sexuelle, les devoirs familiaux, la pression sociale mais aussi les attentes parentales. Pleins de sujets encore d’actualité.

     

    ____________________

    En conclusion, une chouette lecture qui fait passer un moment agréable en compagnie de personnages bien attachants dans une ambiance Légende du roi Arthur !

    Alex

  • The Fascinators

    Auteur(e) : Andrew Eliopulos

    Genre : YA Fantastique

    Résumé :

    « Ce n’est pas toujours facile de vivre dans une petite ville des États-Unis où la magie est plus considérée l’œuvre du diable ou un sujet de magazines féminins (Comment prédire votre avenir avec un sort de moins de 6 ingrédients !) qu’une vraie carrière. D’ailleurs, Sam, James et Delia sont les seuls membres du groupe de magie de leur lycée, The fascinators, et c’est le ciment de leur amitié. Mais à la rentrée de Terminale, tout change. Un nouvel élève veut intégrer leur groupe, et Sam ne peut s’empêcher de penser qu’il a l’air intéressé par lui… De toute façon, il sait que ses sentiments pour James ne sont pas réciproques. James refuse même de le regarder dans les yeux, depuis la fameuse soirée… Mais quand James se retrouve mêlé aux mauvais magiciens, attirant l’attention d’une secte étrange sur eux, toute leur amitié menace de voler en éclats. Et les cauchemars commencent à les hanter… »

    AVIS

    INTRIGUE

    C’est malheureusement ce que j’appelle « l’intrigue au service des personnages » et ce n’est pas souvent une bonne chose, surtout pour moi et mes préférences.

    Disons qu’avec cette 4ème de couverture, parlant d’aventure, de magie et de secte, je m’attendais à une intrigue un peu plus aboutie. Et bien là, on est plutôt limite.

    Ca se voit que l’auteur voulait se concentrer sur ses personnages, leurs problématiques, faire un livre engagé, mais ce fut au détriment de l’intrigue (et l’univers). Clairement, je reste sur ma faim, surtout avec cette fin ouverte « plus ouverte que finie ». C’est comme si sur la carte, on m’avait promis un hamburger-frites-sauce et qu’au final, je ne reçois que le hamburger. L’élément principal est là, tant mieux, mais disons que je me sens tout de même un peu arnaquée.

    Niveau dynamisme, on peut ressentir quelques longueurs dans la première moitié du livre mais ça prend crescendo un bon rythme dans la seconde partie. Mais quand on arrive à la fin, à mes regrets, ça a fait un petit splash.

     

    ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦

    PERSONNAGES

    Gros point fort du roman (faut dire que si l’auteur avait « raté » ça aussi, ça aurait été bien triste).

    J’ai beaucoup aimé Sam, notre très cher protagoniste attachant, qui est un ado aux soucis d’ado, à la mentalité/maturité d’ado et aux complexes d’ado. Alors pourquoi je souligne autant ce fait ? C’est parce que je retrouve souvent des auteur(e)s qui aiment bien écrire des personnages plus matures que leur âge et quand, pour une fois, j’ai un « vrai » adolescent devant moi, c’est un vent d’air frais.

    Delia et James sont aussi tous les deux attachants, chacun à leur manière même s’ils ne font pas que de bons choix. Je les ai trouvais profondément humains, que ce soit dans leurs qualités ou défauts.

    J’apprécie le fait que malgré ce cadre fantastique avec la magie incorporée dans l’histoire, ça reste très réaliste, que ce soit avec les personnages eux-mêmes, ou leurs conflits, ou encore les relations qu’ils entretiennent entre eux.

     

    ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦

    RELATIONS

    Alors, d’habitude, je ne suis pas très gaga des triangles/carrés amoureux (et là, on en a un beau). Mais contre toute attente, c’est passé crème cette fois-ci. Je ne vais pas vous mentir : oui Sam nous bassine avec son crush inavouable pour James pendant tout le roman, oui on va devoir se taper les moments ambigus sans communication et oui, certain(e)s n’aimeront pas la direction qu’a pris l’auteur.

    Cependant, je pense que j’ai réussi à ne pas m’arracher les yeux parce que cette relation n’était pas la seule ciblée par l’auteur. Il a voulu explorer toute une panoplie d’autres liens : l’amitié forte mais compliquée du trio, la relation parents-enfants, les interactions scolaires mais aussi communautaires, la relation qu’on a avec soi-même…

     

    ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦

    UNIVERS

    Gros splash ici aussi. En réalité, ce n’est pas un univers dépourvu de charme et pour un YA, il tient la route. C’est juste qu’arriver à la dernière page du roman, on se rend compte que pas mal de facettes de l’univers ont été mis aux oubliettes. Il y avait matière première mais ça n’a juste jamais été exploitée (que ce soit des lieux, des concepts ou des personnages).

     

    ♦♦♦♦♦♦♦♦♦♦

    AUTRES

    C’est un livre engagé et j’apprécie les messages que l’auteur a voulu faire véhiculer (même si parfois maladroitement).

    De nombreuses et pertinentes thématiques sont traitées dans cette œuvre : amitié, amour à sens unique, homophobie, préjugés, peur de l’abandon, privation d’affection, alcoolisme, violence familiale, religion, secte et j’en oublie sûrement.

    Je regrette juste que ça reste globalement en surface. Et puis, le coup de « la communication c’est important mais au final, il n’y en a aucune », c’est pas ouf comme message à donner à son lectorat (souvent jeune).

     

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    En conclusion, un livre qui se lit bien, avec des personnages développés, des problématiques intéressantes abordées et des relations réalistes. Mais du potentiel pour l’intrigue et l’univers qui n’aura pas été utilisé à sa juste valeur.

    Alex

  • Le chevalier au Dragon

    Le chevalier au dragonAuteur : Emanuele Arioli

    Dessinateur : Emiliano Tanzillo

    Genre : BD - Légende Arthurienne

    Résumé : Ve siècle. Dans la Grande-Bretagne déchirée par les guerres, le roi Arthur se lève pour rassembler les peuples celtes. "Un royaume, un roi, une foi ! " proclament fièrement les Chevaliers de la Table Ronde. Cependant, cette noble quête de paix entraîne le bannissement des anciens cultes et des traditions magiques... Loin de ces tumultes, au coeur des Terres Libres, un jeune Celte aux énigmatiques yeux vairons découvre qu'il est le fils d'une puissante magicienne. 
    Aura-t-il l'audace d'accepter son destin et de partir vers l'inconnu ? S'embarquera-t-il dans une quête hors du commun... à la recherche du Graal ? Le Chevalier au Dragon est le fruit d'une prodigieuse découverte historique réalisée par Emanuele Arioli. Après une incroyable quête menée pendant une décennie dans toute l'Europe, il a réussi à reconstituer un texte perdu depuis près de sept cents ans relatant la légende du roi Arthur. Tel un puzzle colossal, il a assemblé des dizaines de manuscrits, dévoilant ainsi, des siècles après sa création, le destin mystérieux d'un héros méconnu de la Table Ronde : le Chevalier au Dragon ! Cet univers épique et merveilleux prend maintenant vie grâce aux talents d'Emiliano Tanzillo qui l'a illustré avec éclat.

    Avis : Un visuel magnifique qui correspond très bien à l'histoire. Et qui reflète l'ambiance de la fin de l'antiquité et début moyen-âge avec une coloration assez varier. J'ai adoré le dessin des yeux des personnages qui ressorte à merveille sur les gros plans et qui transmet les émotions.

    J'apprécie vraiment que ce soit un one-shot et qu'il soit épais. Je ne suis pas une fan de Bande Dessinée qui contient beaucoup de tomes. Et elle est plus épaisse qu'une simple BD, on a donc le plaisir d'être dedans sur un peu plus longtemps.

    Étant une amoureuse des mythes Arthurien et de ses revisites, j'ai été très contente de découvrir un nouveau chevalier. Ce qui nous change grandement des autres mythes arthuriens qui peuvent devenir répétitif et qui montre qu'on ignore encore beaucoup de choses sur les histoires de la table ronde. Cependant, on a aussi des références de différentes mythologique comme grecque ou nordique. La première page est une intro qui nous met dans le contexte, en nous faisant remonter le temps jusqu'au Vème siècle, dans une Angleterre qui n'existe pas. Ce qui met directe dans l'ambiance. En raison que c'est inspiré d'une histoire du moyen-âge, on retrouve quelque code et valeur de l'époque, comme des croyances, des rôles des femmes et les valeurs de chevaliers. Et tout ce mélange, montre un univers bien éloigné où on plonge en souhaitant en savoir plus.

    L'histoire est principalement axée sur de l'aventure, mais ça ne l'empêche pas d'avoir une pointe d'humour et une légère romance.

    Maë

  • La princesse d'Aragon

    la princesse d'aramonAutrice : Philippa Gregory

    Genre : Roman Historique

    Résumé : Je suis Catalina, princesse d’Espagne, fille des deux plus grands monarques que cette terre ait portés : Isabelle de Castille et Ferdinand d’Aragon. Je suis leur plus jeune fille, la princesse de Galles, et je deviendrai reine d'Angleterre. » D’abord épouse du frère aîné de Henri VIII, l’infante d’Espagne a su transformer un mariage d’intérêt en passion amoureuse ; mais à la mort de l’héritier du trône, l’impitoyable Cour d’Angleterre et les ambitieux parents de la jeune femme doivent trouver un nouveau rôle pour la jeune veuve. Catherine décide alors de prendre sa vie en main prête à tout pour pouvoir accomplir son destin. Dotée d’une détermination hors du commun, la princesse d’Aragon survit à la trahison, à la pauvreté et au désespoir avant de devenir l’épouse de Henri VIII, et de commander avec lui les forces anglaises dans leur plus grande victoire contre l’Écosse.

    Avis : J'ai grandi avec la série Les Tudor, et j'avais adoré la reine Catherine d'Aragon d'Angleterre. Cette femme droite, pieuse et juste, avec un caractère têtu à une période de sa vie déjà bien avancée. Or dans le livre, on suit la jeunesse de Catherine d'Aragon ce qui est intéressant et rare. En particulier son enfance en Espagne, on découvre un pays en guerre, en pleine unification. Et nous suivons aussi, son premier mariage avec le prince Arthur, prince d'Angleterre, ainsi que c'est premières années en Angleterre qui ne fut pas simple. Ce qui permet de comprendre ce qui a forgé cette princesse, cette détermination qu'elle aura tout du long et qu'elle léguera à sa fille.

    Il est vraiment agréable de suivre l'histoire à travers les yeux des femmes de cette époque, qui a souvent été mise dans l'ombre d'Henri VIII. Ça apporte un regard neuf. Bien que ce soit romancé, j'apprécie le style de narration historique de l'autrice Philippa Gregory et sur les points qu'elle appuie. On joue avec les rumeurs de l'époque, ainsi que les controverses, ce qui est fascinant.

    Venons en maintenant à la narration, on y retrouve deux styles différents : la première est comme un journal intime et la deuxième est une narration externe avec une focalisation zéro, ce qui offre un brin de fraîcheur dans la lecture.  Je conseille aux amours d'histoire, particulier les passionner de roman sur les Tudor.

     

    Maë