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Chroniques de déontologie
- Par depalle-maeva
- Le 03/03/2019
- Dans Document (témoignage, biographie...)
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Genre : Essaie
Résumé : Les journalistes sont sur la sellette. Le public leur dispute sa confiance, les pouvoirs tentent de rogner leur liberté. Réseaux sociaux, informations falsifiées et post-vérités (« fake news ») menacent l’information des citoyens et le fonctionnement des démocraties. Un journalisme professionnel de qualité, indépendant et responsable est la seule réponse possible. Ce livre n’est pas un traité d’éthique. La déontologie est d’abord une pratique, une construction collective pour le respect des faits et des personnes, dans le seul intérêt du public à être informé. À travers les chroniques publiées depuis 2014 au fil de l’actualité, l’auteur passe en revue les « bonnes pratiques » et indique quelques balises pour aider les professionnels à répondre aux questions qu’ils se posent dans l’exercice du journalisme au quotidien.
Avis : Un livre que les journalistes devraient lire, qu'ils s'occupent d'information à petite ou grande échelle. Ce livre a beau ne faire que 199 pages, je le trouve très complet et il apporte énormément d'information. Pour mieux vous aider à comprendre, voici la définition du mot « déontologie ».
Déontologie : Ensemble des règles et des devoirs qui régissent la conduite de ceux qui exercent une profession.
Dans cet essai, l'auteur rappelle que la transparence et la loyauté envers le public sont primordiales. Il souligne ses explications avec des exemples clairs et compréhensibles, qui aident à bien comprendre. Il parle des différents domaines du journaliste, et des différentes situations qui peuvent être vécues, qu'ils soient anciens ou modernes -avec les réseaux sociaux notamment. Il met en garde contre les risques du métier, mais conseille d'être ouvert et avoir de l'empathie.
Maë
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Northanger Abbey
- Par depalle-maeva
- Le 07/02/2019
- Dans Classique
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Autrice : Jane Austen
Genre : Classique
Résumé : Une jeune provinciale de bonne famille est envoyée à Bath, prendre les eaux, pour faire son apprentissage du monde et des intermittences du coeur. L'héroïne se retrouve égarée au milieu de conjonctures qui la rabaissent aux yeux du lecteur. En toute occasion, elle se comporte en référence à son livre de chevet, 'Les mystères d'Udolphe' de Mrs Radcliffe.
Avis : On voit dans ce livre tout le talent de Jane Austen. Être capable de transformer une histoire banale en quelque chose de passionnant. Il est vrai qu'il est complètement différent d'Orgueil et Préjugé, mais il a ce petit plus, cette exagération des personnages, qui rend attachants nos deux héros Catherine et Henry. Ce n'est pas une de ces grandes histoires d'amour, et Catherine est une héroïne des plus simple, ce qui permet de s'identifier plus facilement à elle et de l'apprécier.
L'histoire est très courte, elle fait seulement 286 pages environ, ce qui est complètement différent des autres livres de l'autrices. On y retrouve avec joie son style d'écriture fluide. Il faut rappeler que le livre est l'un des tout premiers qu'elle a écrit avec Raison et Sentiment, puis Orgueil et Préjugés.
Ce livre m'encourage à continue de lire plus d'ouvrages de cette écrivaine, et qui confirme qu'elle est l'une de mes préférés.
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La servante écarlate
- Par depalle-maeva
- Le 25/01/2019
- Dans Classique
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Autrice : Mmargaret Atwood
Genre : Dystopique classique
Résumer : Devant la chute drastique de la fécondité, la république de Gilead, récemment fondée par des fanatiques religieux, a réduit au rang d’esclaves sexuelles les quelques femmes encore fertiles. Vêtue de rouge, Defred, « servante écarlate » parmi d’autres, à qui l’on a ôté jusqu’à son nom, met donc son corps au service de son Commandant et de son épouse. Le soir, en regagnant sa chambre à l’austérité monacale, elle songe au temps où les femmes avaient le droit de lire, de travailler… En rejoignant un réseau secret, elle va tout tenter pour recouvrer sa liberté.
Paru pour la première fois en 1985, La Servante écarlate s’est vendu à des millions d’exemplaires à travers le monde. Devenu un classique de la littérature anglophone, ce roman, qui n’est pas sans évoquer le 1984 de George Orwell, décrit un quotidien glaçant qui n’a jamais semblé aussi proche, nous rappelant combien fragiles sont nos libertés. La série adaptée de ce chef-d’oeuvre de Margaret Atwood, avec Elisabeth Moss dans le rôle principal, a été unanimement saluée par la critique.Avis : Je suis frustrée et déçue de cette lecture qui était pourtant prometteuse. J'ai accroché tout le long du livre, mais la fin m’a laissé... eh bien, sur ma faim. Spoile → J'aime savoir ce qui arrive aux personnages, surtout les personnages principaux, mais là on reste malheureusement dans le flou. C'est triste, car l'univers est vraiment prenant et bien construit. J'aime la dystopie qui est un sous genre de la Science-Fiction, car je trouve que cela demande de l'audace et du génie que de faire tourner son histoire sur les défauts d'une société. En plus, dans celle-ci, la position de la femme est particulière et me parle énormément.
Je vais faire une comparaison entre le livre et les 10 premiers épisodes de la série. (Attention, à ceux qui n’ont pas vu la série ou ceux qui n’ont pas lu livre.) Je préfère l'héroïne dans le livre, on la comprend mieux, alors quand la série, elle avait plus le don de m'agacer. Par contre, dans la série, j'ai vraiment apprécié qu'on en apprenne plus sur Luke, Moira et les autres.
Parlons un instant du style d'écriture qui est fluide et rapide, mais qui nous perd un peu parfois, notamment lorsqu'elle fait des métaphores pour expliquer les événements ou quand on passe rapidement d'un passage à un autre. En toute franchise, je ne conseille pas le livre, à part si vous aimez la dystopie.
Maë
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Shadow of the fox
- Par
- Le 19/01/2019
- Dans Fantasy et Fantastique
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Ce livre n’est disponible qu’en anglais
Autrice : Julie Kagawa
Genre : Fantasy
Résumé : « One thousand years ago, the great Kami Dragon was summoned to grant a single terrible wish—and the land of Iwagoto was plunged into an age of darkness and chaos.
Now, for whoever holds the Scroll of a Thousand Prayers, a new wish will be granted. A new age is about to dawn.
Raised by monks in the isolated Silent Winds temple, Yumeko has trained all her life to hide her yokai nature. Half kitsune, half human, her skill with illusion is matched only by her penchant for mischief. Until the day her home is burned to the ground, her adoptive family is brutally slain and she is forced to flee for her life with the temple’s greatest treasure—one part of the ancient scroll.
There are many who would claim the dragon’s wish for their own. Kage Tatsumi, a mysterious samurai of the Shadow Clan, is one such hunter, under orders to retrieve the scroll…at any cost. Fate brings Kage and Yumeko together. With a promise to lead him to the scroll, an uneasy alliance is formed, offering Yumeko her best hope for survival. But he seeks what she has hidden away, and her deception could ultimately tear them both apart.
With an army of demons at her heels and the unlikeliest of allies at her side, Yumeko’s secrets are more than a matter of life or death. They are the key to the fate of the world itself. » (Harlequin Teen)
Avis : Shadow of the fow a été une lecture que je qualifierai de plaisant, de sympathique et de rapide.
J’ai bien aimé l’intrigue qui reste simple tout en étant bien tracée. On voyage dans plusieurs endroits différents permettant d’avoir une image globale de la société dans laquelle évoluent les personnages. La culture dans le livre est fortement inspirée de la culture japonaise si ce n’est la même. Et j’ai adoré cet aspect parce que j’apprécie beaucoup le Japon et son folklore. La plume de l’autrice permet aussi une intrigue fluide, ce qui est très bien pour le bon déroulement de l’histoire qui déjà en soit, est bien faite. J’en attendais peut-être un peu plus mais vu le déroulement des événements, l’histoire ne commence vraiment que dans le 2ème tome.
J’ai aimé la plupart des personnages et leur personnalité :
-Tatsumi est l’un des personnages dont je vais aimer voir l’évolution. Dès le 1er tome, c’est un personnage complexe, plein de contradictions dû à ces circonstances peu ordinaires. Il n’a pas énormément changé du début à la fin mais il existe quand même un petit truc qui l’a rendu attachant. Personnellement, je n’ai vraiment pas envie de le voir souffrir davantage mais bon, il faut bien que cela avance.
-Yumeko est une protagoniste dynamique, adorable, naïve mais pourtant rusée et courageuse. Néanmoins, malgré toutes ces qualités, je n’ai pas réussi à m’attacher plus que ça à son personnage. Je l’ai trouvé un peu fade de temps en temps et aussi peu digne d’intérêt dans le sens où je n’ai pas réussi à la trouver impressionnante. Je me rends compte en écrivant que je ne suis vraiment pas sympa avec Yumeko qui reste une kitsune pétillante, pleine de vie et qui a réussi à survivre grâce à ses ruses. Peut-être que je la trouve juste peu remarquable. Disons qu’elle n’a malheureusement pas encore montré son potentiel maximal et à côté de Tatsumi, difficile de briller par la puissance. Cependant, cela ne retire ne rien son côté bienveillant et altruiste.
-Okame est le personnage avec le comportement le plus « moderne » de ce roman. Je le trouve très drôle et j’adorerais découvrir sa part d’ombre : comment il est passé de samurai à ronin par exemple. Comme Yumeko, j’ai l’impression qu’il n’a pas une place majeure dans l’intrigue même si sans lui, ce ne serait pas le même plaisir.
-Un dernier personnage qui m’intrigue plus qu’autre chose : Seigetsu que l’on ne voit que deux fois dans le livre Spoiler→(une fois où il sauve Yumeko et une dernière fois où il tue la vilaine Lady Satomi) et qui a un charisme que je trouve très intéressant personnellement.
En général, les personnages du livre m’ont plu mais j’ai l’impression qu’ils sont banals et ne se démarquent pas du lot des personnages de YA. Ils me manquent un réel développement pour pouvoir réellement les apprécier. Je les trouve trop « stéréotypés ».
Quant à la romance, je l’ai trouvée mignonne et pas trop envahissante. Elle se fait de façon progressive mais voilà, elle non plus n’est pas incroyable au point d’en faire son éloge. Spoiler→Heureusement, je suis pour le couple Tatsumi et Yumeko ce qui relève un peu mon niveau d’appréciation.
En conclusion, je remarque que j’en attends beaucoup du tome suivant. Pour moi, ce tome n’est là que pour mettre en place les bases de l’intrigue, la présentation des différents personnages et un avant-goût de ce que nous réserve Julie Kagawa. J’espère sincèrement que pour la suite, l’intrigue sera un peu plus entraînante, que les personnages auront un réel développement recherché et marquant et que la romance sera davantage qu’une « simple romance ». Bon, selon le résumé du 2ème tome, je ne m’inquiète pas trop pour la romance et l’intrigue qui vont, d’après ce je lis, être beaucoup plus palpitantes. La seule chose que je ne désire pas voir changer est l’ambiance japonaise avec toute la mythologie si particulière de cette culture. Le folklore japonais a été d’ailleurs l’un des facteurs décisifs sur mon impression global du livre.
Alex
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Les amours d'un fantôme en temps de guerre
- Par
- Le 16/01/2019
- Dans Fantasy et Fantastique
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Auteur : Nicolas de Crécy
Genre : Fantasy/ Livre illustré
Résumé : « Dans le monde des fantômes, une guerre impitoyable fait rage. Des spectres malfaisants, idéologues et criminels, ont pris le pouvoir.
Alors que la Résistance s’organise, un jeune fantôme, à la recherche de ses parents disparus, s’y enrôle avec espoir et conviction. Avant d’être impliqué dans une autre guerre, plus violente encore : celle des humains. Le hasard amène le jeune fantôme jusqu’à une maison étrange, où se cache une jeune fille. Il en tombe amoureux, voudrait lui déclarer sa flamme, alors que celle-ci ne se doute même pas de son existence.
Mais un soir elle disparaît… » (Albin Michel)
Avis : Un livre illustré qui m’a procuré une lecture sympathique tout en étant instructive.
Cela m’a fait du bien de lire un petit livre illustré d’illustrations certes simples mais efficaces pour représenter les scènes. Les contrastes entre couleurs chaudes et froides sont bien réussis et expriment bien l’ambiance de l’ouvrage. Je ne peux cependant pas commenter sur la technique ou autres caractéristiques plus avancées. En général, j’ai bien apprécié qu’il y ait une image quasiment toutes les deux pages.
Ce livre décrit d’ailleurs de nombreux sujets concernant la guerre et en l’occurrence la 2ème Guerre mondiale. J’ai trouvé très intéressant la façon un peu innocente avec laquelle est abordé le sujet. On ressent aussi les émotions du petit fantôme, je le trouvais vraiment touchant. Sa façon de raconter son histoire accentue le fait qu’il ne soit encore qu’un enfant et pourtant, il a acquis une maturité qui ne peut s’obtenir qu’en ayant vécu ce qu’il a vécu. Jusqu’à la fin du livre, on a l’impression d’être un petit gamin et j’ai trouvé ça assez émouvant à cause des émotions que dégage cette expérience d’altérité. Je me suis souvent sentie naïve avec lui, craintive quand il était et triste quand il pleurait.
Enfin, je suis aussi curieuse sur la signification de cette fin : une 3ème Guerre mondiale se prépare-t-elle déjà ?
C’est un très beau livre qu’on lit rapidement. Il faut néanmoins ne pas oublier que c’est destiné aux enfants et que donc, l’écriture ni l’intrigue ne sont poussés dans l’excellence. C’est juste sympathique et ludique en même temps.
Alex
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La saga des enfants des dieux tome 1
- Par depalle-maeva
- Le 13/01/2019
- Dans Fantasy et Fantastique
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Autrice : Linda Saint Jalmes
Genre : Fantasy
Résumer : Awena Dano est une jeune fille des temps modernes de 21 ans, vivant encore chez sa mère, Marlène, totalement insensible à son égard. La jeune femme ne rêve que de prendre le large et se jure de tout faire pour que cela se fasse rapidement. Mais un jour, alors que Marlène vient de se remarier pour la quatrième fois, Awena se voit offrir malgré elle, en cadeau d'anniversaire, un voyage dans le nord des Highlands, loin... assez pour que Marlène puisse se débarrasser d'elle un bon moment. À peine arrivée, accueillie dans un manoir lugubre par une vieille tante par alliance, Awena fuit et se réfugie sur le haut d'une colline proche, où trône un ancien cercle de dolmens. Tout bascule, quand elle se fait happer par une courbe du temps et se retrouve quelque six cent dix-huit ans dans le passé. Comment ne pas devenir folle en faisant la connaissance de deux guerriers-druides, Ned et Clyde, qui la livrent en pâture à leur laird, Darren Saint Clare alias le Loup Noir des Highlands ? Alors que Darren, lui, pense voir en elle sa promise, l'élue que les Dieux du monde des Sidhe avaient annoncée, par le biais d'une très ancienne prophétie... Un voyage dans le temps, un voyage dans les Highlands, de notre époque au moyen-âge, un choc des cultures, où le druidisme et la magie sont omniprésents. Dans tout cela, l'histoire romanesque d'une jeune femme, qui découvrira qu'elle n'est pas celle, qu'elle croyait être...
Mon avis : J'ai vraiment accroché dès le début, grâce à l'héroïne, Awena. C'est un personnage haut en couleur, qui apporte énormément de situation comiques dans l'histoire. On ne s'ennuie pas, l'histoire est pleine de rebondissements et de surprises. Seule une chose était prévisible, Spoile → que Awena soit la soeur d'Aigneas. Ce qui n'est pas un grand problème en soi, car l'histoire est plus centrée sur Darren et Awena, et leur histoire d'amour -évidement-, mais aussi, sur la prophétie qui doit indiquer comment protéger le clan. On découvre la culture Écossaise du Moyen-Âge, ce qui est vraiment top, et l'autrice montre vraiment le mode de vie de l'époque, sans oublier la langue Gaélique-Écossaise, dont les mots utilisés sont par la suite traduits, ce qui ne casse nullement la lecture. Je trouve que l'écrivaine est très bien renseignée sur le sujet. Il n'y a presque pas de description, c'est très fluide. J'ai eu plaisir à lire ce livre, surtout après Guerre et Paix, qui est très séreux, voire pesant. L'histoire est ici légère et sans prise de tête. Je pense que je lirais la suite avec un grand plaisir, car l'univers me plait et j'aimerais en apprendre plus.
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Skyward : Claim the stars
- Par
- Le 12/01/2019
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Lu en anglais!
Auteur : Brandon Sanderson
Genre : Science-fiction
Résumé: « Spensa's world has been under attack for decades. Now pilots are the heroes of what's left of the human race, and becoming one has always been Spensa's dream. Since she was a little girl, she has imagined soaring skyward and proving her bravery. But her fate is intertwined with her father's--a pilot himself who was killed years ago when he abruptly deserted his team, leaving Spensa's chances of attending flight school at slim to none.
No one will let Spensa forget what her father did, yet fate works in mysterious ways. Flight school might be a long shot, but she is determined to fly. And an accidental discovery in a long-forgotten cavern might just provide her with a way to claim the stars. » (Delacorte Press)
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Avis : Ce livre est une de mes lectures préférées de cette année 2018. Je suis encore immergée dans l’univers rien qu’en pensant à Skyward. Un joli coup de cœur avec en plus, une couverture magnifique (que ce soit la version américaine ou anglaise).
⇒Tout d’abord, il faut préciser que la science-fiction n’est pas un genre que je lis souvent mais je tiens à y remédier. L’univers est incroyable et bien construit. Je ne peux pas dire qu’il est hyper original mais on peut pardonner facilement cela. Le milieu où évoluent les personnages est un peu clos malheureusement - pour un livre avec des vaisseaux spatiaux - dû à la barrière de déchets qui entoure la planète mais les limites vont sans doute s’élargir dans le deuxième tome.
⇒L’intrigue exploite d’ailleurs très bien l’environnement. Elle paraît assez simple au premier abord – notre protagoniste veut devenir pilote, entre dans une école mais elle rencontre des obstacles – le scénario qui ressemble à tous les autres. En effet, j’avais deviné une partie des événements mais le retournement de situation final Spoiler→à propos de la trahison du père de Spensa, je ne m’y étais pas attendue. J’ai été donc agréablement surprise par la tournure que prenait cette affaire. Finalement, plus on avance dans l’histoire, plus l’intrigue, très bien exécutée, se remplit de rebondissements et vers la fin, l’histoire se complexifie et promet une aventure encore plus incroyable. En plus de promettre de grandes choses, la fin s’arrête un peu en cliffhanger ce qui me tue puisque Starsight, le second tome ne sortira qu’en novembre 2019 à peu près. De quoi me frustrer un peu quand même !
PS : Je n’ai jamais vu autant de fois le mot « scud » et autres mots de la même famille dans un livre. C’était limite un orchestre de « scud » et de « scudding ». Je précise que dans Skyward, ce mot est une injure mais dans la réalité, ça ne l’est pas.
⇒Les personnages dans ce livre sont vraiment attachants. Des personnages qui n’ont pas que des qualités et même plutôt des défauts. Et pourtant, grâce à ces défauts, on va les voir évoluer et grandir et c’est quelque chose que j’adore observer dans les romans. Je me suis attachée à eux, je m’intéressais à leur histoire et j’ai apprécié passer mon temps avec eux. Les personnages sont bien travaillés et surtout la protagoniste. Spoiler→J’aurais apprécié néanmoins que l’auteur ne tue pas autant de personnages mais bon, leur mort était nécessaire… mais quand même !
- En parlant de protagoniste, Spensa alias Spin est très bien écrite. Je me suis laissée prendre dans ses émotions, je voulais autant savoir la vérité sur la trahison de son père qu'elle, j’étais tout bonnement impliquée dans ce qu’elle vivait. J’ai eu de la peine pour elle en ce qui concerne le traitement qu’elle subit à cause des supposées actions de son père. Spensa a du caractère et heureusement, parce que sans ça, elle ne serait pas allée très loin. C’est un personnage qui, cependant, possèdes des côtés un peu moins glorieux comme son caractère belliqueux et ses préjugées. C’est une fille qui agit avant de réfléchir en gros. Mais elle évolue tout au long du livre et j’ai juste adoré la voir changer et apprendre de ses erreurs. J’admire même sa volonté sans limite.
- Quant à Jorgen alias Jerkface, au début, je ne l’aimais pas – comme Spensa d’ailleurs – à cause de son air hautain et autoritaire. De plus, il n’est pas non plus le plus sociable de tous. Mais j’ai tout de suite senti qu’il avait du potentiel et je n’avais qu’une envie : savoir comment Sanderson allait le développer. Eh bien, je n’ai pas été déçue puisque c’est l’un de mes personnages favoris. Il a un côté protecteur – en tant que flightleader surtout – mais aussi réfléchi qui compense le caractère fonceur de Spensa. Il y a de la profondeur dans son personnage; Spoiler→on apprend qu’il n’a pas forcément de liberté – que ce soit dans ses choix ou/et dans son avenir – ni la possibilité d’être heureux comme il le voudrait. Jorgen n’est pas doté d’un talent incroyable pour se faire aimer et respecter mais il essaye, il travaille dur pour faire correctement son rôle. Il a des responsabilités qui pèsent lourds sur lui et pourtant, il ne recule pas mais se dévoue à les porter. Il fait attention aux autres, c’est juste qu’il est maladroit et ne sait pas forcément comment le montrer. J’espère que dans le second tome, son personnage sera encore plus développé parce qu’il a du potentiel – je me répète, je sais.
- Enfin, il faut absolument que je parle de M-Bot alias le vaisseau que Spensa trouve dans une grotte et il parle! Et quand il parle, j’ai envie de le prendre dans mes bras – ce qui risque d’être difficile parce que de 1, c’est un vaisseau qui fait dix fois ma taille et de 2, c’est un personnage de fiction. Mais il est juste trop drôle et trop chou. Il est sûrement le seul personnage comique mais philosophique dans ce livre. Il joue surtout un rôle dans les réflexions de Spensa mais M-Bot a cependant le droit à un développement : Spoiler→de machine à un peu moins machine. Comme il l’explique, il ne ressent pas d’émotions à proprement parlé, il ne fonctionne qu’avec des programmes lui permettant d’interagir avec les humains. Mais petit à petit, je sentais qu’il commençait à se faire une personnalité/ volonté propre qui n’a rien à voir avec des codes ou des formules. Spoiler→Et puis j’étais tellement triste quand il s’était désactivé, sûrement encore plus que Spensa. Du coup, quand il est revenu la sauver vers la fin, j’étais euphorique.
Je ne parlerai pas en détail des autres membres du groupe mais ils sont tous vraiment adorables et permettent à Spensa de trouver ses marques et d’évoluer. Surtout Rig qui est LE personnage permettant à Spensa de se questionner sur les notions de « lâcheté » et de « bravoure ». Il est très mature et j’ai espoir que dans la suite des événements, Rig aura droit à son propre développement.
⇒Un dernier point avant la fin : La romance ! Et oui, il y en a. Même si cela ressemble davantage à un début de romance. Mais le cours de l’intrigue et l’évolution des personnages laissent présager une romance pour la suite entre Spoiler→Jorgen et Spensa ! Avec les moments mignons et romantiques auxquels ils ont eu le droit – Spoiler→je parle du câlin surtout, on ne peut que supposer que le couple se réalise. Et je suis déjà prête à fangirler !
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En conclusion, Skyward a été une belle lecture pour moi qui m’a permis de revoir les limites ambigües entre la lâcheté et l’héroïsme tout en lisant une histoire attrayante et remplie d’actions. Je ne me suis pas ennuyée une seule fois. Je recommande à toutes les personnes qui peuvent lire en anglais ce livre (maintenant qu'il est disponible en français, cette remarque est obsolète lol) et conseille surtout de ne pas avoir peur de sortir de sa zone de confort (notamment dans le cas où vous n'êtes pas très SF).
Alex
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Guerre et Paix
- Par depalle-maeva
- Le 11/01/2019
- Dans Classique
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Auteur : Léon Tolstoï
Genre : Classique
Mon Avis : Wahoo ! J'ai à peine fini le tome 1, que j'enchaine avec le tome 2. Ce sont les premiers livres d'un auteurc russe que je lis. Ce qui m'a donné envie de les lire, est la série de 2007 Franco-Italo-Allemande de Robert Dornhelm, que je regardais étant petite.
Je me sens vieille.Beaucoup trouvent que certains passages sont longs, surtout ceux parlant de la guerre, mais je ne suis pas de cet avis. J'ai été happé par ses passages et je n'ai pas vu défiler le temps. J'ai même relu deux fois, le passage de Borodino. Ne connaissant pas cette période dans les moindres détails, je ne peux pas dire si les batailles sont historiquement exacts, ou si chaque petit détail s'est réellement passécomme le raconte Léon Tolstoï. Je peux juste confirmer que les trames principales des batailles gagnées et perdues sont véridiques, ce qui est un atout, pour les passionnés d'histoires. On découvre aussi la société russe de l'époque. Chaque passage est important, tout en étant excellemment exploité.
Pour le style d'écriture, je fus sous le charme du style poétique et de ses figures de style qui m'ont amusé. Spoile → Comparer Moscou à ruche d'abeille, par exemple. Évidemment, il faut être concentré, pour suivre. C'est donc pour son style d'écriture, que je ne conseille ce livre qu'à ceux ayant une certaine maturité en lecture. Il y a énormément de description, et je n’en suis pas une fan. Pourtant, celle-ci ne me gênent nullement.
Malgré le nombre de personnages, aucun ne se ressemble, chacun à sa propre personnalité, et on les voit évoluer, interagir entre eux, avec une incroyable finesse qui empêche toute lourdeur. Et ils sont hauts en couleur, je n'ai trouvé aucun ennuyeux.
C'est coup de ♥ !
Maë
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We were liars/ Nous les menteurs
- Par
- Le 09/01/2019
- Dans Romance
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Lu en anglais!
Autrice : E. Lockhart
Genre : Romance / Thriller
Résumé :
« Une famille belle et distinguée. L'été. Une île privée. Le grand amour. Une ado brisée. Quatre adolescents à l'amitié indéfectible, les Menteurs. Un accident. Un secret. La vérité. » (Gallimard Jeunesse)
« We are the Liars. We are beautiful, privileged and live a life of carefree luxury. We are cracked and broken. A story of love and romance. A tale of tragedy. Which are lies? Which is truth? » (Hot Key Books)
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Avis : Ce livre est un très beau roman, poétique et touchant. Je le recommande parce que je l’ai trouvé particulièrement bien marquant.
⇒La plume de l’autrice a joué en grande partie dans l’ambiance très mystérieuse et intrigante qui est caractéristique de ce roman. J’apprécie le style et je le trouve même poétique, pourtant je ne suis pas du genre à pouvoir dire si telle ou telle écriture l’est ou non. Je préviens cependant que je parle du style d’écriture original, c’est-à-dire de la version anglaise et que donc, je ne peux pas donner d’avis sur la traduction française.
⇒L’intrigue est, quant à elle, bien construite. Il ne se passe pas tant de choses que ça (ce n’est pas un livre d’action, c’est ce que je veux dire) mais je ne me suis pas ennuyée pour autant. Tout se joue sur le développement des personnages et de la question : « Qu’est-ce qui s’est passé durant l’été des 15 ans de Cadence, la protagoniste principale ? » Et cela m’a captivée du début jusqu’à la révélation finale. Il y a aussi des indices dispersés tout le long de l’histoire et des petits contes entre certains chapitres qui nous délivrent à la fois une morale mais aussi, nous permettent d’entrevoir une sorte de cheminement des pensées de Cadence. J’ai trouvé cela très intéressant et ces petites histoires sont des pauses qui m’ont été essentielles pour me poser et réfléchir deux secondes aux événements. Pour être honnête, j’ai grosso modo deviné le retournement de situation dès le premier chapitre (j’ai tout de suite imaginé le pire avec ce résumé) et pourtant, au fur et à mesure de ma lecture, j’ai commencé à douter et à espérer que je m’étais trompée. Malheureusement, je ne me suis pas trompée et j’ai pleuré une bonne partie de mon réservoir (oui, je suis une petite pleurnicheuse). Pourquoi j’ai pleuré comme une madeleine ? Parce que pour une fois, j’avais prévu ce qu’il allait se passer mais je ne voulais pas avoir raison. Vous comprendrez que j’étais dans un état d’esprit assez confus.
⇒Les personnages, et surtout Cadence, sont vraiment bien travaillés et ficelés. Ils sont attachants. On ressent leurs troubles mais également leur personnalité authentique. Les relations entre les 4 adolescents restent complexes tout en étant très clairs. L’impression générale qui ressort de ces Liars est assez contradictoire. Ils tiennent vraiment l’un à l’autre mais cet amour est dangereux, Spoiler→on le comprend d’ailleurs à la fin que cette union peut provoquer des conséquences irréversibles. Leurs comportements peuvent semblés irréalistes et même un peu bêtes mais le contexte familial et la psyché des personnages justifient pas mal cela. En revanche, je trouve ça vraiment étrange que leur si solide amitié, en été, disparaisse dès qu’ils repartent d’où ils viennent. Même les personnages eux-mêmes relèvent cette inconsistance particulière. Et puis, juste la fin à elle seule est « stupide » mais je sais qu’une autre aurait gâchée l’essence même du livre. Je suis perturbée par cette lecture, ça se voit. Spoiler→D’autant plus que la touche fantastique vers la fin ne m’aide pas (les fantômes de Gat, Mirren et Johnny sont-ils vraiment des fantômes ou juste des illusions créées par Cadence ?).
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En conclusion, je suis quand même soulagée d’avoir donné une chance à ce livre malgré ma peur d’être déçue. Surtout que We were liars/Nous les menteurs reposait depuis trop longtemps dans ma PAL !
Alex
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Stalking Jack the Ripper [VO]/ Autopsie [VF]
- Par
- Le 19/12/2018
- Dans Enquête/Thriller/Policier
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Lu en anglais!
Autrice: Kerri Maniscalco
Genre: Historique/ Thriller
Résumé: « Audrey-Rose a toujours vécu dans l’opulence et le bonheur jusqu’à la mort de sa mère. Depuis, malgré la compagnie de sa tante et ses robes en soie, la jeune fille mène une vie secrète. Contre l’avis de son père et les attentes de la haute société, Audrey-Rose passe beaucoup de temps dans le laboratoire de son oncle pour étudier la médecine légale, en compagnie de Thomas, un apprenti charmant, intelligent mais méprisant. Elle passe ainsi ses après-midi à disséquer et à lire à travers les corps humains. Mais une série de meurtres perpétrés par un certain Jack l’Éventreur à Whitechapel va l’accaparer. Chaque corps est mutilé et les crimes sont de plus en plus horribles. Audrey-Rose et Thomas vont enquêter afin de découvrir le meurtrier qui semble graviter autour de la famille de la jeune femme. Est-ce son père, dont l’absence coïncide avec l’arrêt des meurtres ? Son oncle, dont les connaissances en anatomie pourraient être celles du meurtrier ? Le commissaire Blackburn qui la tient à l’œil ? Ou encore Thomas qui, sous ses airs de jeune arrogant, semble cacher beaucoup de choses?… À travers les descriptions d’autopsies, et de nombreux rebondissements, l’auteur nous plonge avec horreur et élégance dans les bas-fonds londoniens du XIXe siècle et de la science médicolégale. » (Milan)
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Avis: Un nouveau coup de cœur qui rejoint ma petite liste ! Ce roman est l’un de ceux que j’affectionne beaucoup, notamment parce que c’est un livre dans un genre qui je n’aime pas particulièrement mais qui pourtant, me donne envie d’en lire davantage désormais.
⇒Comme je l’ai déjà dit dans ma petite introduction, je ne suis pas vraiment dans le genre historique parce que la plupart du temps, je ne supporte pas les règles fixées durant les siècles précédents. Cependant avec ce livre, je pense que le fait qu’on ne voit pas tant que ça le poids des règles de l’époque (contrairement dans la saga Lady Helen) m’a permis de mieux apprécier le cadre temporel. J’ai d’autant plus aimé que le décor de l’époque retranscrit bien l’ambiance sombre et énigmatique du livre. C’était très intéressant d’évoluer dans ce milieu fin XIXème siècle avec les enjeux de l’époque et les habitudes de chaque catégorie sociale.
⇒L’intrigue est plutôt bien construite. Je ne la trouve pas non plus époustouflante par sa complexité mais c’était très sympa de suivre cette enquête avec Audrey-Rose ! Certains lecteurs peuvent penser que l’intrigue et la conclusion de l’enquête sont prévisibles. Je ne peux malheureusement pas débattre sur cela puisqu’encore, je me suis fait spoiler et que donc, je ne sais pas si j’aurais pu ou non deviner l’identité de Jack l’Eventreur. Cependant, je dois avouer que j’ai été quand même surprise sur le moment quand j’ai vu le spoiler (j’ai réussi à me faire spoiler sur Instagram alors que de 1, j’étais au début de l’histoire, et de 2, alors que le post était juste une présentation des personnages. Oui, je suis vraiment malchanceuse et très forte pour trouver les détails que je ne veux pas savoir).
⇒Enfin, je me suis beaucoup attachée aux personnages que je trouve adorables, chacun à leur manière.
- D’abord, Audrey-Rose que j’affectionne parce que c’est une jeune fille qui ne se laisse pas (ou quasiment pas) écraser par les obligations sociales qu’elle doit porter en tant que membre de l’aristocratie et qui a une force de caractère incroyable. En plus, elle est intelligente ! Elle possède ses moments de faiblesses, ce qui la rend davantage humaine et elle est indépendante.
- Quant à Thomas, je l’adoooooore ! Je sais, je fangirl. Il est intelligent, il a de la répartie, il a du charisme, il est doué, il n’a pas peur du regard des autres et il aime sa famille (sa sœur en l’occurrence). Certes, il est arrogant et parfois malpoli (dans les normes de l’époque je précise) mais je lui pardonne parce qu’il a de bonnes raisons de l’être. En plus, il respecte Audrey-Rose en tant que femme mais aussi en tant que collègue ayant gagné son respect. Il la considère de la même façon que si c’était un « homme » (ce que ne font pas les autres personnages) et qui donc, considère qu’elle possède les qualités nécessaires pour exercer dans la médecine légale. Je pense qu'à notre époque, il pourrait être qualifié de féministe ce qui est une bonne chose. J’ai vraiment hâte de voir comment il va évoluer dans la suite et savoir davantage sur lui et son passé. Spoiler→Et pour finir, je l’adore parce que c’est le supporter n°1 d’Audrey-Rose et que ça crève les yeux que son amour pour elle est sincère. Et oui, j’avais oublié que c’est un gros flirt.
⇒La romance entre Spoiler→Audrey-Rose et Thomas est si bien ! Je suis complétement, 100% pour ce couple et je le proclame ! C’est réciproque, il y a de la tension sexuelle, ils flirtent (surtout Spoiler→Thomas en fait) et en plus, c’est adorable comment ils tiennent l’un à l’autre.
Moment spoiler !
⇒Jack l’Eventreur n’est qu’autre que le frère d’Audrey-Rose, Nathaniel. Je dois dire que ses raisons pour les meurtres me semblent à la fois exagérées mais également compréhensibles. Déjà, quand on veut ce genre d’atrocités dans les meurtres, on sait que la personne qui les a perpétrées ne possède pas toutes ses facultés cérébrales. Le fait qu’on comprend à la fin comment sa folie s’est développée et est devenue incontrôlable m’a permis de passer outre le côté un peu trop hors-norme de cette affaire. Mais ce qui m’a le plus touché, c’est le fait qu’en plus de sa folie, Nathaniel l’a fait pour sa sœur parce qu’il la chérit énormément. On voit que c’est parti d’une bonne intention mais que ça a dégénéré à cause de son délire. Et le lien qu’unissait Nathaniel à sa sœur rend encore plus émouvant sa mort parce qu’on sait que Audrey-Rose et son père ne pourront jamais l’oublier (il s’est suicidé devant eux) et que la famille, ayant déjà connu la mort de la mère, ne pourra pas vraiment s’en remettre totalement.
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En conclusion, je finis cet avis en recommandant de lire ce livre et je pars tout de suite acheter la suite !!!
Alex
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Presque Minuit
- Par depalle-maeva
- Le 18/12/2018
- Dans Science-Fiction
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Auteur : Anthony Yno Combrexelle
Genre : Steampunk
Résumer : Paris, 1889. Six orphelins en cavale, devenus gamins des rues par la force des événements, volent et détroussent les passants. Alors que l’Exposition universelle débute, ils font l’erreur de dérober le mauvais objet aux mauvaises personnes. Leurs mésaventures aux quatre coins de la ville les amèneront à découvrir les secrets d’un monde magique où s’affrontent créatures mythologiques, sorcières et terrifiants ennemis mécaniques. Plus que jamais, Moignon, Allumette, Bègue, Morve, Boiteux et Pleurs devront se battre pour sauver leur vie et celle des habitants de la capitale.
Avis : J'ai lu le livre en deux jours et demi : il se lit trop vite à mon goût. Je n'ai aucunement pu m'attacher aux personnages, on les survole et l'on passe vite de l'un à l'autre. Point positif cependant, les personnages ne sont pas tout blanc et ils ont souffert pour leur jeune âge, ce qui leur donne un certain relief. Quant à leur nom, je trouve qu'ils leur correspondent bien et c'est original. Je m'attendais cependant à ce que l'un ds personnes ait plus d'importance, et j'ai été un peu déçu. Spoiler → Alice
Je ne le conseille pas aux âmes sensibles, bien qu'il ne soit malgré tout pas éxagéremment violent : j'ai eu l'occasion de lire bien pire en ce qui concerne les description de combats et de blessures. Quant à l'intrigue, on ressent peu la présence du steampunk, ce qui est décevant pour tout fans du genre,
dont moi. Le scénario est impeccable, on n'a qu'une envie : de connaitre la fin. Le style d'écriture est fluide et rapide, avec peu de description.Ce qui m’a déçu le plus, c'est la fin, j'ai trouvé certains passages de l'action un peu longs, et la conclusion trop courte. Spoilers → J'aurais aimé savoir s'ils acceptent de vivre avec George, et ce que devient leur vie, ce qu'ils vont faire après tout ça. Mais non, on s'arrête avec la proposition que fait Georges de devenir leur tuteur légal et la mort de la sorcière.
Maë
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The Raven cycle : the Raven Boys
- Par
- Le 17/12/2018
- Dans Fantasy et Fantastique
- 0 commentaire
Lu en anglais!
Autrice: Maggie Stiefvater
Genre: Fantastique
Résumé: “His name is Gansey, a rich student at Aglionby, the local private school. Blue has a policy of staying away from Aglionby boys. Known as Raven Boys, they can only mean trouble.
But Blue is drawn to Gansey, in a way she can't entirely explain. He is on a quest that has encompassed three other Raven Boys: Adam, the scholarship student who resents the privilege around him; Ronan, the fierce soul whose emotions range from anger to despair; and Noah, the taciturn watcher who notices many things but says very little.
For as long as she can remember, Blue has been warned that she will cause her true love to die. She doesn't believe in true love, and never thought this would be a problem. But as her life becomes caught up in the strange and sinister world of the Raven Boys, she's not so sure anymore.” (Scholastic)
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Avis: Un coup de coeur se rajoute enfin à ma liste! Et oui, ce livre et j’espère la série est devenu mon chouchou !
⇒L’univers de ce roman est très mystique, notamment parce que les personnages évoluent autour de la légende de Glendower, roi de Galles. Tout le long de ma lecture, j’ai été charmée par l’ambiance et la magie présentes dans ce roman. L’intrigue est bien ficelée et le rythme modéré semblait tout à fait adapté. Le livre peut sembler un peu lent mais c’est uniquement pour pouvoir poser les bases et développer les personnages. De plus, on ne peut pas dire que les descriptions sans fin débordent de ce livre.
⇒L’enquête m’a captivée du début jusqu’à la fin et les révélations sont surprenantes ! Si je ne m’étais faite spoiler, j’aurais sûrement été en état de choc. D’ailleurs, je l’étais quand j’ai vu le spoiler !
⇒Le point fort de ce 1er tome est sans aucun doute les personnages que j’adore dans l’ensemble.
- Tout d’abord, Gansey qui est mon préféré. Il me semble qu’il ne fasse pas l’unanimité mais c’est comme ça, c’est lui que je trouve le plus intéressant. Sa personnalité et ses maladresses dues, la plupart du temps, au fait qu’il s’en fiche de l’argent, font de lui un personnage que je trouve attachant. En plus, il est intelligent et déterminé dans sa quête. Aussi, il côtoie la mort en permanence et j’adore ça. Je ne suis pas sadique mais ce genre de situation le rend davantage « précieux » et « fragile ».
- Mon deuxième préféré, c’est Ronan. C’est sûrement le personnage le moins développé dans ce roman et pourtant, je me suis prise d'affection pour lui à un moment donné et depuis, je l’adore. Il semble agressif (et il l’est) mais il a un côté doux où on voit qu’il fait attention à ceux qui l’entoure. Spoiler→Le fait qu’il prenne soin de ce corbeau (soit « raven » dans la version originale) me donne l’impression qu’il essaye de se rattacher à quelque chose, peut-être à son côté « lumineux » ? Il a cette aura si spécial et j’ai juste hâte de voir comment il va évoluer dans les prochains tomes.
- Adam est, contrairement à Ronan, le personnage le plus développé dans ce livre. Il me donne envie de l’encourager mais en même temps, il peut m’agacer. Pourquoi ? Parce qu’il a des fois des comportements que j’ai du mal à supporter. Je ne peux pas vraiment donner des exemples par contre. Mais à part ça, c’est un personnage ambitieux qui veut juste pouvoir s’appartenir, se connaître. J’apprécie beaucoup sa volonté de vivre, de réussir mais aussi son courage.
- Quant à Noah, je me le représente en peluche ce qui me donne envie de lui faire des câlins tout le temps. Spoiler→Plus sérieusement, il n’a vraiment pas de bol d’avoir de 1, un « ami » de merde qui je le précise, l’a tué et de 2, une fin aussi tragique et sûrement douloureuse. C’est pour ça que je suis heureuse qu’il soit enfin entouré d’amis de confiance. Au début, je le trouvais transparent (Spoiler→ ironie bonsoir c'est un fantôme) et je voulais savoir pourquoi il faisait partie du groupe de garçons alors qu’il n’était même pas présent la moitié du temps. Et au fil des chapitres, on comprend son importance dans l’intrigue et le pourquoi du comment.
- Enfin, je dois malheureusement avouer que Blue est un personnage qui ne m’a pas plu tant que ça. D’abord parce que je ne sais pas pourquoi elle est là et parce qu’elle me semble bien fade. En effet, à part sa famille atypique et son pouvoir en lien avec les fantômes, elle n’apporte rien à l’histoire. Ah… si en fait. Elle est juste là pour la romance Spoiler→que ce soit pour sa romance prédestinée avec Gansey ou celle avec Adam, qui est certes adorable. Mais à part ça, rien. Quitte à l’introduire dans les tomes suivants. J’espère que la suite me montrera son importance dans l’intrigue parce que sinon, je serai dans l’incompréhension totale. Surtout qu’elle est censée être parmi les protagonistes principaux. Bon, à part ce petit inconvénient, je ne la déteste pas non plus. Je suis même curieuse de savoir ce que me réserve Blue.
⇒Puisque j’ai abordé la romance, je dois dire que j’ai l’impression que dans les prochains tomes, il y aura un triangle amoureux. Il est, en quelque sorte, annoncé dans ce 1er tome mais n’est toujours pas présent, j’en suis soulagée parce que moi et les triangles amoureux c’est incompatible. Du coup, je suis quand même un peu angoissée.
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En conclusion, j’adore The Raven Boys et je veux absolument lire la suite de l’aventure, Spoiler→surtout qu’il y a cette histoire de romance impossible avec Gansey qui m’intrigue. Et je veux savoir si le groupe découvriront ou non Glendower !
Alex
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Transcendance
- Par depalle-maeva
- Le 16/12/2018
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Auteur : Michaël Riveci
Genre : Science-Fiction
Résumer : Quelques heures avant de s’envoler pour une nouvelle vie et laisser derrière elle un lourd passé, Léa Ringhetti assiste à une série de catastrophes naturelles sans précédent. Des éruptions solaires d’une intensité inégalée frappent la Terre de plein fouet, détruisant toute technologie et provoquant un cataclysme planétaire. Au milieu d’une civilisation à l’agonie, Léa, ainsi que d’autres survivants, développent rapidement de prodigieuses aptitudes aussi effrayantes qu’incontrôlables. Symbolisent-ils la prochaine ère de l’histoire humaine ou ne sont-ils que les jouets d’une mystérieuse secte prétendument capable d’anticiper cette soudaine apocalypse ?
Nos Avis : Maë → Waouh ! J'adore la science-fiction, mais je suis plus habituée à regarder des films apocalyptiques, catastrophe naturelle, que des livres. C'est un mélange entre un roman catastrophes naturel et un Dan Brown. On ressent tout le long du récit l'ambiance fin du monde, apocalypse, ce qui pimente encore plus avec l'intrigue. Dur d'en parler sans spoiler. Pour faire simple l'intrigue est très bien ficelée, entre l'histoire personnelle de chaque personnage et la raison de l'apocalypse. Elle est captivante et pleine de rebondissements. Le seul hic, est qu'il faut resté très attentif pour tout comprendre. Pour certains passages, je les ai relus plusieurs fois, car il a beaucoup d'information, et l'on passe d'un passage à l'autre rapidement (d'une scène à une autre).
Cela vient du style d'écriture de l'auteur, qui est fluide et rapide, avec peu de description. Personnellement, je préfère les livres avec peu de description, car, pour moi, cela coupe la narration.
Pour nos personnages, j'ai eu un gros coup de cœur pour Léa, qui est la douceur incarnée, et malgré ça, reste une battante. Un personnage qu'on voit évoluer, ainsi que Sophia, qui quitte l'adolescence pour entrer brutalement dans le monde adulte. Ce sont des personnages vraiment intéressants, mais celui qui est au centre de tout, c'est Alex, qui est intelligent et qui possède une part d'ombre. D'autres personnages peuvent aussi nous surprendre: on ne s'attend vraiment pas à ce qu'ils font. Les personnages ne se ressemblent pas, c'est une palette de couleur.
Je ne m'attendais pas du tout à cette fin, qui donne une lueur d'espoir à nos héros et héroïnes. J'attends la suite avec impatiente, je me pose énormément de questions sur l'univers, les personnages...
Alex → Ce livre est vraiment bien comme transition entre deux gros livres ! Il se lit rapidement malgré ces 378 pages (ce qui est relativement pas mal quand même).
Tout d’abord, je dois parler du concept de l’apocalypse. Dès le début de l’histoire, « la fin du monde » se manifeste. Après ça, c’est de l’action sans arrêt, le rythme nous empêche de nous ennuyer. Par contre, je dois préciser que pendant les 2/4 du roman, les descriptions apocalyptiques sont un peu près les mêmes et m’a donné une impression de répétitions. Mais l’ambiance est bien présente avec le suspens. L’intrigue est un peu « WTF » dans le sens où on ne s’attend pas à ce que l’histoire aille si loin (avec un genre semblable à Dan Brown comme l’a souligné Maë). J’avoue aussi ne pas avoir vu venir le plot twist de la fin : Spoiler→pourquoi Jules doit être de 1, le méchant et de 2, mourir. Je l’aimais bien comme personnage ! Par contre, va falloir m'expliquer en quoi les éruptions solaires peuvent provoquer ce genre de dégats paranormaux.
Pour l’écriture, je suis mitigée. Dans l’ensemble, j’aime bien la plume de l’auteur et un certain nombre de ses phrases peuvent faire de très belles citations mais voilà, on peut se perdre facilement au niveau des points de vue qui change sans indication explicite.
Le point fort de ce livre est, à mon avis, les personnages qui sont complexes et qui se battent contre eux-mêmes. Ils sont vraiment bien travaillés en général et je me suis attachée à eux sans m’en rendre compte. Les protagonistes, Léa et Alex, vont former assez vite un groupe avec Jules, Mary, Archie et Sophia, des survivants tout comme eux. Ce groupe deviendra très unis et me donnera envie de continuer l’histoire avec eux tellement ils sont sympathiques.
En premier, je vais parler de Léa qui est une femme certes douce et bienveillante mais surtout blessée par un passé horrible. Malgré son traumatisme, elle continue de se battre et de protéger les gens auxquels elle tient. On voit bien que c’est souvent très dur pour elle et pourtant, j’aime bien la représenter en tant que pilier du groupe. Elle est très courageuse et transmet sans problème sa volonté de vivre. Spoiler→Je trouve que son pouvoir est le plus génial de tous ! C’est incroyable de pouvoir maîtriser les réactions atomiques ! Et contrairement à ce que pense Léa, je pense que son pouvoir n’est pas là que pour détruire mais aussi pour guérir, comme le prouve le moment où elle sauve un homme.
Alex est, quant à lui, le personnage le plus tourmenté du livre sans aucun doute. Chaque page, on le voit se battre contre sa propre part de ténèbres. Il est passé par des tas de moments terribles et inhumains et ça, dès son enfance. Je peux comprendre pourquoi il a eu envie de se suicider. Il se démarque vraiment des autres personnages de par son intelligence et sa perspicacité mais aussi de par son côté réaliste. Spoiler→Son pouvoir aussi est vraiment badasse mais il me semble qu’il le fait davantage souffrir comparé à celui de Léa. En même temps, habité par la mort n'est pas la meilleur façon de connaître la paix.
Ces deux protagonistes sont donc faits l’un pour l’autre ! La romance est bien construite, bien qu’elle me semble un peu forcée au début (ils tombent amoureux très vite, surtout dans cette situation d'apocalypse), et me fait penser que c’est ça, le vrai amour.
Les autres personnages sont vraiment très attachants. Je m’affectionne en particulier à Sophia qui possède ses moments immatures mais aussi de courage. Elle a un sens de l’humour sarcastique que j’apprécie beaucoup ! Je suis vraiment heureuse que l’on découvre aussi ses parents, Mary et Archie. En effet, souvent, les parents meurent, laissant leur enfant seul mais dans ce livre, ils sont bien présents et ne se résument pas qu’à des figures parentales mais ont aussi une importance, des moments de gloire. Enfin, le personnage de Jules m’a beaucoup plu. Spoiler→Je m’étais douté que quelque chose clochait avec lui mais je n’avais pas deviné à quel point ça allait l’être !
En conclusion, j’ai hâte de découvrir la suite de cette aventure, surtout après cette fin en cliffhanger Spoiler→et ce loup qui promet des choses intéressantes ! J’espère que le 2ème tome arrivera bientôt !
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Le Oki D'Odzala
- Par depalle-maeva
- Le 14/12/2018
- Dans Manga, BD et Comics
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Auteur : A Dan
Genre : Fantastique
Résumé : Clémence, spécialiste des gorilles au Congo-Brazzaville, effectue sa dernière mission faute de financements. Les primates y sont menacés par le virus Ebola et le braconnage. Mais Clémence a un espoir. Il y a quelques années, elle a photographié un gorille blanc qui, à en croire les données génétiques ne devrait pas exister. Si elle parvient à en prouver l'existence, cela permettrait de débloquer de nouveaux fonds de recherches. Au coeur de la fort équatorial, Mickey, un adolescent malingre, chercher à venger sa famille d'un chef de gang de braconniers. Quitte à faire appel aux sorciers vaudou et à invoquer l'esprit du Oki, le Grand Gorille Blanc.
Avis : La couverture est vraiment intrigante, c'est ce qui m'a attiré. Je suis très difficile en bande dessiné, d'un point de vue graphique. Le Oki d'Odzala m'a un peu déçu par son coté dessin brute, on y trouve peu de détail. Les couleurs sont cependant top et il n'y a presque pas de blanc.
Quand à l'histoire, elle est très belle et très réaliste d'un point de vue humain. Les personnages principaux comme secondaires sont peu développés, mais ça ne me choque pas, car tout tourne autour de la légende d'Oki, le gorille blanc. L'un des atouts de la BD rese la découverte d'une autre culture, d'un autre point de vue, mais aussi les dangers que subissent les animaux. Sans oublier, que lorsqu'ils parlent anglais ou autre, on a la traduction. Elle se lit très vite.
Maë
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Le meilleur des mondes
- Par
- Le 12/12/2018
- Dans Classique
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Auteur: Aldous Huxley
Genre: Classique/ Science-fiction
Résumé: « Voici près d'un siècle, dans d'étourdissantes visions, Aldous Huxley imagine une civilisation future jusque dans ses rouages les plus surprenants : un État Mondial, parfaitement hiérarchisé, a cantonné les derniers humains " sauvages " dans des réserves. La culture in vitro des fœtus a engendré le règne des " Alphas ", génétiquement déterminés à être l'élite dirigeante. Les castes inférieures, elles, sont conditionnées pour se satisfaire pleinement de leur sort. Dans cette société où le bonheur est loi, famille, monogamie, sentiments sont bannis. Le meilleur des mondes est possible. Aujourd'hui, il nous paraît même familier... » (Pocket)
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Avis: Comme la majorité des classiques, ce livre a été très intéressant à lire et à découvrir. J’applaudis Aldous Huxley qui a réussi à écrire cette dystopie qui m’a fait réfléchir et qui a réussi à me faire philosopher, chose qui n’arrive pas souvent.
⇒Dès les premiers chapitres, on plonge tout de suite dans le monde des protagonistes. Ce monde est totalement aseptisé, les individus sont créés de façon industrielle, d’un même œuf et les caractéristiques de chacun sont décidées en avance. Chaque personne est mise dans des catégories (alpha, bêta, etc…) et à chaque classe sociale, des tâches précises qui correspondent à leur « intelligence » sont assignées. On fait du bourrage de crâne dès l’enfance, on programme les personnes. Et il y a d’autres manipulations que je ne vais pas citer mais il faut savoir qu’elles ne sont pas acceptables par notre société.
⇒Donc en tant que lecteur, nous commençons dans un univers complétement étranger au nôtre (à moins que nous ne vivions pas dans le même monde). Et je suis vraiment surprise de découvrir petit à petit la culture dans un Etat Mondial. Par exemple, on ne connaît pas la notion de « parents » et être une mère ou un père est une honte, une existence rejetée de tous. C’est vraiment très dérangeant. Aussi, les figures/événements important(e)s tels que Jésus Christ sont obsolètes dans la société de nos personnages. On censure aussi beaucoup. Tout est surveillé, ce qui me fait penser à Fahrenheit 451 de Ray Bradbury ou 1984 de George Orwell.
⇒Je vais passer rapidement à propos des personnages et de leur caractère. Ce qui m’intéresse le plus chez, c’est leur éducation et donc leur vision du bonheur.
Car oui, chacun possède une notion de bonheur bien différente les uns des autres. Par exemple, pour Lenina, le bonheur est ce qui est offert par l’Etat Mondial, c’est-à-dire, le Cinéma Sentant, les doses de soma (la drogue), etc. Pour Helmholtz, son bonheur est de pouvoir réfléchir, de penser par lui-même. Pour John, le bonheur est le mode de vie des Sauvages qui est totalement opposé à celui dans l’Etat Mondial.
Pour Bernard, j’avoue que je suis confuse. Personnellement, je le voyais comme quelqu’un de lambda, sans grande importance à part celui de déclencheur de l’action au début. Mais maintenant que je réfléchis davantage, je pense que c’est lui qui est le plus torturé de tous. Il est lâche, il n’est pas un héros, c’est sûr. Mais il m’a permis de me questionner. Imaginons que si j’avais été élevée pour ne faire que ce qu’on me demande de faire et je sais que je suis quelque peu différente, est-ce que j’aurais cependant le courage de vouloir aller jusqu’au bout de ma pensée ou de chercher une alternative ? Bernard, lui, souhaite être comme tout le monde et cette envie existe réellement dans notre monde ce qui est à creuser. Rien qu’en voyant le phénomène appelé « mode », on peut remarquer que chacun désire être comme l’autre (en génréal) et je ne fais pas exception.
Revenons à Bernard. Quand il fait enfin parti du groupe, il arrête d’être le « protagoniste principal » parce que ce n’est plus lui qui porte la vision révolutionnaire mais John. Mais pour autant, il reste tout de même le seul personnage à avoir changé. Les autres sont restés fidèles à leurs idéologies, que ce soit pour John, Lenina ou encore Helmholtz.
L’autre personnage qui a attiré ma curiosité est Mustapha Menier. C’est le chef de l’Etat Mondial. Il cultive une vision particulièrement propre aux tyrants : je dois tout contrôler pour que tout le monde soit heureux. Dans un sens, cela pourrait effectivement fonctionner. D’ailleurs, n’est-ce pas le cas dans l’Etat Mondial ? En effet, les habitants sont heureux à leur manière. Maintenant, est-ce juste de choisir le destin de quelqu’un à sa place ? On peut réfléchir sur ça. L’éducation ne tient-il pas déjà ce rôle dans notre société ? Ne nous conditionne-t-il pas déjà ? Bien sûr, cela ne fait pas tout mais cela joue quand même. La société nous conditionne aussi. Le milieu le fait également. C’est très philosophique et je suis, de ce fait, un peu perdue dans mes propos. Spoiler→On sait qu'avant, lui aussi, trouvait cette société futuriste anormale mais il a dû se plier aux volontés des autres pour rester. Cela relève donc des questions sur la répression, l'intimidation, la menace et la pression sociale.
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En conclusion, je vous recommande de lire Le meilleur des mondes qui, je trouve, est d’actualité que ce soit dans nos comportements ou dans notre vision du bonheur.
Alex
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Gardiens des cités perdues
- Par
- Le 08/12/2018
- Dans Fantasy et Fantastique
- 2 commentaires
Autrice : Shannon Messenger
Genre : Fantastique
Résumé :
« Depuis des années, Sophie sait qu’elle n’est pas comme tout le monde. Elle se sent à part à l’école, où elle n’a pas besoin d’écouter les cours pour comprendre. La raison ? Elle est dotée d’une mémoire photographique… Mais ce n’est pas tout : ce qu’elle n’a jamais révélé à personne, c’est qu’elle entend penser les autres comme s’ils lui parlaient à voix haute. Un casque vissé sur la tête pour empêcher ce bruit de fond permanent de la rendre folle, elle se promène un matin avec sa classe au musée d’Histoire naturelle quand un étrange garçon l’aborde. Dès cet instant, la vie qu’elle connaissait est terminée : elle n’est pas humaine et doit abandonner son existence entière pour rejoindre un autre univers, qu’elle a quitté douze ans plus tôt. L’y attendent une pléiade de nouveaux condisciples, amis et ennemis, et une question obsédante : qui est-elle ? Pourquoi l’a-t-on cachée dans le monde des humains ? Pourquoi n’a-t-elle que des souvenirs partiels de son passé ? » (Lumen)
Avis : Je me suis souviens d’avoir pensé qu’il me fallait absolument la suite, la première fois que j’ai lu ce livre. Lors de ma relecture, je suis bien heureuse d’avoir déjà le second tome à porter de main. Sans surprise, je n’ai cependant pas eu les mêmes réactions que pendant la 1ère lecture.
Comme le dit très bien le résumé, Sophie n’a pas eu la vie facile et si on a lu les tomes suivants, on le sait encore mieux. Elle passera par tellement de sentiments et tellement d’épreuves qu’à la fin, elle sera un mastodonte (désolée pour la métaphore, je ne l’assume pas…). Plus sérieusement, on oublie assez facilement qu’elle n’a que 12 ans dans ce 1er tome et je la plains beaucoup. Bien sûr, il n’y a pas que de moments malheureux, loin de là. On découvre avec elle le monde des êtres féeriques comme des elfes, des gnomes et autres. Je trouve également la cité d’Atlantide très impressionnante de par son mode de fonctionnement mais aussi par ses descriptions exubérantes et époustouflantes.
Le roman est débordant d’actions, de magie et de découverte. J’ai vraiment bien aimé le côté « famille » du livre. Sophie doit, en effet, quitter la famille qui l’a élevée pour sa future famille, Grady et Edaline. Je dois avouer que j’ai trouvé Sophie vraiment courageuse de quitter ainsi tout ce qu’elle avait connue pour un monde étranger et le fait qu’elle considère Grady et Edaline comme sa famille assez rapidement me fait penser qu’elle a une capacité à s’adapter très efficace (si on prend on compte qu’elle a aussi pu vite s’intégrer à Foxfire et parmi les autres elfes).
Quand je dis qu’elle a pu s’intégrer à la société elfique, ce n’est pas totalement vrai à cause de ses particularités (ses origines, la couleur de ses yeux, sa télépathie et ses autres talents) mais à part ça, elle s’est fait de nombreux amis.
Justement, en parlant d’eux, je suis un peu déçue que l’histoire se concentre tellement sur Sophie que je trouve les personnages secondaires sans importance à part peut-être Dex, Fitz et Alden. A voir pour les prochains tomes.
J’ai notamment trouvé l’intrigue assez bien Spoiler→avec cette histoire de projet colibri et l’organisation du Cygne Noir. Il y a aussi l’autre organisation qui nous promet des choses intéressantes. Aussi, M. Forkle est un elfe au service du Cygne Noir? Hum… C’est prometteur, gardez un œil sur lui, c’est le conseil d’une lectrice qui a lu tous les tomes jusqu’au 6.
Pour finir, je me dois de mentionner la couverture qui vaut le détour. Je dois avouer que c’est même pour elle que j’ai commencé la saga. Enfin bon, on sait tous que les illustrations de Lumen sont à tomber par terre !
Alex
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The Folk of the Air : the Cruel Prince
- Par
- Le 05/12/2018
- Dans Fantasy et Fantastique
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Lu en anglais!
Autrice: Holly Black
Genre: Fantasy
Résumé:
“Of course I want to be like them. They’re beautiful as blades forged in some divine fire. They will live forever.
And Cardan is even more beautiful than the rest. I hate him more than all the others. I hate him so much that sometimes when I look at him, I can hardly breathe.”
“Jude was seven when her parents were murdered and she and her two sisters were stolen away to live in the treacherous High Court of Faerie. Ten years later, Jude wants nothing more than to belong there, despite her mortality. But many of the fey despise humans. Especially Prince Cardan, the youngest and wickedest son of the High King.
To win a place at the Court, she must defy him–and face the consequences.
As Jude becomes more deeply embroiled in palace intrigues and deceptions, she discovers her own capacity for trickery and bloodshed. But as betrayal threatens to drown the Courts of Faerie in violence, Jude will need to risk her life in a dangerous alliance to save her sisters, and Faerie itself.” (Goodreads)
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Avis: Ce livre est vraiment particulier. Mon cerveau a quelque peu arrêté de fonctionner pendant un moment après ma lecture, juste pour pouvoir organiser mes pensées. Je dis ça juste pour vous montrer que j’ai eu du mal à me remettre de The Cruel Prince.
⇒En premier, je me dois de mentionner l’univers fantasy dans lequel nous plonge l’autrice. C’est merveilleux et les descriptions font rêver. Le monde dans lequel évoluent nos personnages est digne de celui des Faes !
⇒La plume de l’autrice est fluide et facile à lire. J’avoue que je ne pourrai pas évaluer la dimension poétique d’un livre en anglais vu mon niveau dans cette langue (malheureusement) mais dans l’ensemble, son écriture m’a plu.
⇒Quant au gros point fort de ce roman, c’est-à-dire les personnages, je suis agréablement surprise. Je ne pensais pas retrouver des protagonistes aussi complexes que plaisants. Ils ne sont pas tout noir ou tout blanc (même s’ils penchent plutôt pour le noir) et ils rendent le roman encore plus addictif. Je trouve que chaque personnage est caractérisé par une aura sombre qui les entoure et qui m’a tout simplement subjuguée. Vraiment, ce livre est loin d’être cosy, c’est 60% de violence !
- Je pense même vouer, un peu, un culte à Jude pour son ambition et sa force de caractère. C’est vraiment une héroïne pour laquelle je suis attachée. Elle est forte mais possède aussi des faiblesses et ça la rend authentique. Elle est cruelle et pourtant elle ressent tellement d’amour. J’adore juste ce genre de personnage contradictoire.
- Quant à Cardan, je reste mitigée volontairement parce que disons-le, il n’est pas non plus un ange. Même le fait qu’il ait une vie dure (Spoiler→il se fait battre, il est rabaissé sans arrêt par sa famille et vit dans un milieu où il pourrait perdre la tête à tout moment) ne m’a pas vraiment rendue plus attachée à lui. Le fait qu’il ne soit pas totalement développé dans ce 1er tome joue aussi sur la perception que j’ai de lui. Il me semble que son personnage promet beaucoup de choses dans le tome suivant et à ce moment-là, peut-être pourrais-je l’apprécier autant que Jude.
- Enfin, je considère que l’un des personnages les plus intéressants dans ce premier tome était Madoc. Je le trouve très intriguant. Je me demande s’il ne serait pas dans l’incapacité de Spoiler→différencier l’amour à la violence. Et c’est en grande partie la raison pour laquelle je le trouve incroyable, dans le sens où il est imprévisible et qu’il peut toujours surprendre. J’espère qu’on le reverra dans le 2e tome.
⇒Après, il y a aussi un autre gros point du roman qui m’a plu mais pas que. Je m’explique. Les relations entre les différents personnages sont très ambigües et me semblent difficiles à cerner. Mais c’est ce qui rend ces liens vraiment fascinants. Par contre, la plupart voire presque toutes les relations sont toxiques. Seule la relation entre Vivi et Jude ne l’est pas et je trouve ça dérangeant. Mais je comprends, en même temps, que cela est une manière de représenter l’état d’esprit des individus, la cruauté des habitants et la politique du royaume.
⇒Pour la fin, une petite touche un peu moins sinistre. Je veux écrire sur la beauté de ce livre. L’esthétique du livre est wow ! J’adore la couverture de la jacket, je suis fan des petites illustrations au début de chaque chapitre et ceux entre certains paragraphes et je suis gaga du dessin gravé en couleur or sur la couverture dure du livre. J’aurais réellement pu n’acheter le livre que pour ce dessin tellement je trouve ça magnifique. Tous les Young Adult devraient avoir des illustrations aussi belles sur leurs couvertures dures !
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Franchement, ce livre frôle le coup de coeur mais quelque chose m'empêche de le considérer comme tel. Peut-être qu'avec le second tome j'aurais vraiment un coup de coeur!
Alex
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La ferme des animaux
- Par
- Le 01/12/2018
- Dans Classique
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Auteur: George Orwell
Genre: Classique
Résumé: « Un certain 21 juin eut lieu en Angleterre la révolte des animaux. Les cochons dirigent le nouveau régime. Boule de Neige et Napoléon, cochons en chef, affichent un règlement :
‘’Tout deuxpattes est un ennemi. Tout quatrepattes ou tout volatile, un ami. Nul animal ne portera de vêtements. Nul animal ne dormira dans un lit. Nul animal ne boira d’alcool. Nul animal ne tuera un autre animal. Tous les animaux sont égaux.’’
Le temps passe. La pluie efface les commandements. L’âne, un cynique, arrive encore à déchiffrer : ‘’Tous les animaux sont égaux, mais certains le sont plus que d’autres. » (Folio)
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Avis: Ce petit livre n’est petit que dans son épaisseur. Le mieux serait de le lire pour se faire soi-même un avis. Les interprétations varient énormément selon les personnes. Cependant, voilà mon avis.
⇒Ce roman m’a fait beaucoup réfléchir. J’ai, en grande partie, saisi les critiques sur la révolution russe de 1917 et le fonctionnement de cette société communiste sous Lénine. Cependant, je dois avouer que tout n’est pas forcément passé et que je peux très bien me tromper dans mes interprétations. Je ne l’ai pas analysé comme on le fait en cours de français mais je pense avoir compris à quel point La ferme des animaux est un livre à lire au moins une fois dans sa vie, surtout qu’il n’est pas très long.
⇒De plus, la représentation animalière est très plaisante du fait que cela illustre bien les différentes classes sociales ou encore, les plusieurs types de personnes. Même le nom des animaux permet de montrer les caractéristiques de l’animal et parfois, le nom fait aussi référence à un personnage historique (ex : Napoléon). Il faut avoir de la culture générale pour pouvoir profiter au maximum de cette œuvre. Et puis, il faut aussi savoir reconnaître la satire qui est présente tout le long de l’intrigue. Je pense qu’il n’est pas nécessaire d’être un génie pour comprendre les différentes satires qu’il y a dans le livre, surtout si elles sont aussi explicites.
⇒Enfin, je ne me souviens plus combien de fois j’ai dû fermer le livre pour me calmer. Oui, j’ai souvent été énervée à cause des événements, des personnages ou des choix réalisés. Je réagissais de façon assez violente (je ne cassais pas les murs mais si je pouvais, je l’aurais fait). Ces réactions sont cependant une bonne chose, personnellement. Je préfère davantage un roman qui me fasse réagir avec des sujets sérieux, des questions existentielles, plutôt qu’un qui m’ennuie ou qui m’énerve à cause de raisons peu intéressantes.
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Tout ça, pour vous dire que j’ai vraiment, beaucoup apprécié cet apologue pour son caractère didactique, argumentatif et satirique.
Alex
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Girls of Paper and Fire
- Par
- Le 28/11/2018
- Dans Fantasy et Fantastique
- 0 commentaire
Lu en anglais!
Autrice: Natasha Ngan
Genre: Fantasy
Résumé: “In this lush fantasy, Lei is a member of the Paper caste, the lowest and most oppressed class in Ikhara. She lives in a remote village with her father, where the decade-old trauma of watching her mother snatched by royal guards still haunts her. Now, the guards are back, and this time it's Lei they're after--the girl whose golden eyes have piqued the king's interest.
Over weeks of training in the opulent but stifling palace, Lei and eight other girls learn the skills and charm that befit being a king's consort. But Lei isn't content to watch her fate consume her. Instead, she does the unthinkable--she falls in love. Her forbidden romance becomes enmeshed with an explosive plot that threatens the very foundation of Ikhara, and Lei, still the wide-eyed country girl at heart, must decide just how far she's willing to go for justice and revenge.” (Goodreads)
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Avis: Je remercie tout d’abord Fairyloot pour m’avoir fait connaître ce livre ! Girls of Paper and Fire a été une très bonne lecture. Une pépite qui doit au moins être reconnue pour avoir aussi une très belle couverture.
⇒Plus sérieusement, ce roman, malgré le fait que ce soit un Young Adult qui est en général un genre un peu moins lourd, aborde des sujets sérieux, souvent violents et matures comme par exemple : le viol, la manipulation, la violence physique et psychologique, etc. Il est donc nécessaire de savoir, avant de le lire, que la sensibilité de certaines personnes ne convient pas à ce genre de livres. Mais le fait que ces thématiques graves ont été abordées m'a permis d'apprécier davantage cet écrit puisque ce côté dur et réaliste est ce que j'ai aimé le plus.
Maintenant, parlons du contenu. Eh bien j’ai envie de dire que c’est du lourd ! Il y a bien sûr quelques petits reproches que je pourrais faire mais il y a surtout de très bons éléments.
⇒Premièrement, l’univers est inspiré de la culture asiatique. Plus vers la culture japonaise / chinoise mais je n’en suis pas sûre. Si je dis que cet univers est plutôt inspiré du Japon et de la Chine, c’est parce que le fonctionnement de palais interdits est comparables à ceux des palais impériaux qui se trouvent dans ces pays. Cependant, je ne sais pas si dans d’autres royaumes ce système existait aussi donc je me suis basée sur ces deux empires uniquement. J’ai donc trouvé cela très intrigant. En tout cas, rajouté à ça la fantasy et c’est parti pour la création d’un monde aussi beau que cruel. La politique est présente bien que mineure. Pour être tout à fait exacte, on ne découvre que peu le monde qui entoure ce palais où se trouvent les Paper Girls (Lei et les 8 autres filles sont des Paper Girls) et le roi. Il y a d’ailleurs une carte au début du livre pour mieux visualiser le palais.
⇒Deuxièmement, les personnages sont bien construits, la plupart en tout cas. Le personnage de Lei m’a particulièrement plu ainsi que son développement. Je la trouvais parfois peu compréhensive même si elle avait de quoi se fâcher (Spoiler→surtout quand elle se disputait avec Aoki à propos du roi) mais elle est surtout extrêmement courageuse, elle est capable de se rester humble et de se remettre en question et je l’admire beaucoup. Quant à Wren, c’est un personnage que j’attends de découvrir davantage dans les prochains tomes. Je suis, cependant, déjà heureuse de voir à quel point elle Spoiler→aime Lei et qu’elle fait tout pour la protéger tout en s’occupant de ses propres problèmes. Le roi démon… J’ai envie de le tuer et d’ailleurs, je ne comprends pas comment il peut rester vivant Spoiler→alors qu’on lui a quasiment trancher la tête. Voilà… Et puis, je ne vais pas parler de tous les autres personnages mais s’il y en a bien un que j’ai aimé, c’est Zelle. Elle est juste hyper charismatique. Spoiler→J’ai vraiment été choquée quand elle s’est fait tuer !
⇒Et enfin, l’intrigue m’a beaucoup plu. Il y de l’action mais le développement n’en est pas affecté. En plus, les rebondissements sont présents. Ce livre se lit vite, tellement il est bien (après c’est personnel, ce n’est pas le cas de tout le monde). La fin m’a cependant mise KO. Comment je peux accepter cela ? Juste, c’est horrible de faire ça à des lecteurs ! Spoiler→Je voulais le roi mort et point final. Mais non, ça aurait été trop bien. Malgré cette grande frustration, j’attends avec impatience la suite et il me tarde de plonger à nouveau dans l’ambiance spéciale de ce roman !
Alex
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Terre de brume : le sanctuaire des dieux
- Par
- Le 26/11/2018
- Dans Fantasy et Fantastique
- 3 commentaires
Autrice : Cindy Van Wilder
Genre : Fantasy
Résumé : « Après un grand bouleversement, la Terre est envahie par la brume. Héra vit dans le sanctuaire des prêtres de l'Eau, où elle apprend à devenir guerrière et à maîtriser sa magie. Un jour, elle rencontre Intissar, venue du sanctuaire du Feu pour leur annoncer une terrible nouvelle: une vague de brume peuplée de monstres arrive droit sur la Terre. Les deux jeunes femmes vont s'unir pour contrer cet ennemi commun. » (Rageot)
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Avis : Après cette lecture, je reste mitigée entre l’impression d’une lecture courte, rapide mais plaisante et l’impression que ce livre aurait davantage l’intérêt d’être un brouillon.
⇒Je m’explique. Tout d’abord, les protagonistes Héra et Intissar me semblent plates, sans profondeur. Au début, j’ai vraiment détesté Héra à cause de son caractère et en plus, je trouvais que l’attitude générale des autres personnages représentait assez bien mon regard sur ce roman. Je ne le méprise pas mais je pourrais dire que je ne prêtais pas plus attention que ça à l’intrigue et à la destinée de nos héroïnes. Il me manque cruellement d’éléments pouvant me permettre de m’attacher aux filles. En gros, je n’ai pas réussi à rentrer dans l’histoire. Je suis déçue parce que, pourtant, ce livre a beaucoup de potentiel.
⇒L’univers est sûrement le seul point que j’apprécie dans le roman. C’est original et je ne peux pas m’empêcher d'imaginer que ça aurait été mieux si les autres aspects du livre étaient travaillés d’une autre manière. Je m’attendais à quelque chose à la hauteur de ce concept de monde recouvert de brume et inspiré de la mythologie. Car oui, il y a de nombreuses références à la mythologie notamment grecque avec, par exemple, le nom d’Héra. Mais voilà, je suis déçue, ce livre n’a pas atteint mes espérances.
⇒Bien sûr, il n’y a pas que des défauts. Le livre est court et rapide à lire. Il est plein d’actions. Du coup, on n’a pas le temps de s’ennuyer. Mais je pense que l’action a été trop favorisée ce qui a entrainé le sentiment que tous les autres points sont trop en surface et pas assez approfondis.
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En conclusion, je ne recommande pas vraiment ce livre mais essayer ne tue pas (en général).
Alex