Interview Juliette Baron

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Le 26/01/2015 de 16 h 48 à 21 h 15

 

-Pourquoi as-tu voulu être écrivaine ?

   Ce n’est pas quelque chose que j’ai voulu, c’est plutôt un fait qui s’est imposé à moi. Je suis passionnée de lecture depuis toujours. Et à force de lire, je me suis dit que je pouvais écrire mes propres histoires, mes propres livres. C’était une sorte de hobby, j’écrivais des histoires pour mes amies. Mais maintenant, je dirais que c’est plus que cela. Je ne peux pas me passer de l’écriture. C’est un besoin plus qu’une envie. Et de fait, je n’envisage pas de faire autre chose qu’écrivain (même si je vais être obligé d’avoir un « vrai » métier pour vivre, je serai écrivaine avant d’être institutrice - qui est le métier que je veux faire.)

 

-Qu'est-ce qui t'a donné envie d'écrire ?

   Tout est vraiment parti de la lecture! J’ai voulu écrire des suites à des livres que j’avais adorés, j’ai voulu réécrire les fins qui ne m’avaient pas plus… J’étais en admiration totale devant tous ces auteurs dont je lisais les livres! Durant mon adolescence, je vouais presque un culte à Anne-Laure Bondoux, Moka et Marie-Aude Muraille! J’ai voulu faire comme elles.

 

-Comment es-tu devenu accro à l'écriture et la lecture ?

   C’était une forme de refuge, je pense. Comme toutes les ados, j’étais assez mal dans ma peau. Je rêvais d’être comme les personnages des livres que je lisais (notamment comme Malva, l’héroïne de La Princetta et le Capitaine, d’Anne-Laure Bondoux, qui était quasiment ma Bible à l’époque!) Et puis après j’ai créé mes propres personnages, qui étaient le reflet de ce que je voulais être - ou ne pas être!

-Peux-tu nous en dire plus sur "Solitude parisienne" ?

   « Solitude parisienne » est une nouvelle que j’ai écrite en seconde, mais que j’ai beaucoup retravaillée par la suite, quand j’ai acquis plus de maturité. Elle s’inspire très largement du poème « À une passante » de Charles Baudelaire, tiré des Fleurs du mal. Ce poème raconte comment le poète, un jour, croise une femme qui le foudroie dans la rue. Le début de la nouvelle se passe de la même façon: Gabriel croise Lina par hasard dans la rue, puis la perd dans la foule. La retrouver devient alors pour lui une obsession. On suit les pérégrinations des deux personnages à travers la capitale, dans le but de se rejoindre alors qu’ils ignorent tous l’un de l’autre. La nouvelle s’articule sur les points de vue alternés de Gabriel et Lina. Ma nouvelle a été publiée en mai 2014 chez Edilivre. C’est une amie, qui savait que j’écrivais, qui m’a parlé de cette maison d’édition alternative qui offre des opportunités de publication aux auteurs encore inconnus.

 

-Baudelaire est-il ton poète préfère ?

   Je crois que je préfère Arthur Rimbaud. Mais d’une manière générale, la poésie des poètes maudits est ma poésie préférée: Rimbaud, Baudelaire, Verlaine… Ce sont des figures fascinantes. Ils ont eu des vies très dissolues, pour ne pas dire débauchées parfois, et pourtant, ils étaient des artistes exceptionnels. Et puis, c’est souvent une écriture très sombre, et, je ne sais pas pourquoi, j’aime cela. « Solitude parisienne » est très sombre aussi.

 

-Combien de temps te faut-il pour écrire un roman (de l'écriture elle-même au point final en passant par la relecture.) ?

   Actuellement, je n’ai totalement bouclé qu’un seul roman et j’ai mis 5 ans! Ce n’est pas très productif, je l’avoue. Mais je ne pouvais travailler dessus qu’à mes heures perdues (et il y avait le Bac français, puis le Bac à préparer, et après il y a eu la prépa, donc, autant dire que c’était compliqué!). J’ai commencé ce roman en seconde, à l’âge de 15 ans. Du coup, j’ai dû beaucoup retravailler le texte, car je n’avais pas à cette époque de maturité dans mon écriture. Aujourd’hui, je pense que je mettrais moins de temps: en grandissant, forcément, j’ai acquis plus d’expérience, plus d’esprit critique. J’ai lu des livres différents également, qui m’ont donné une vision plus complexe de l’écriture et sur laquelle j’ai pu me baser. Malheureusement, avec mes études, j’ai peu de temps à accorder à l’écriture… Du coup, ça n’avance pas beaucoup plus vite! Et puis, j’avoue que j’ai un peu de mal parfois à me « canaliser », j’ai du mal à gérer mes idées. J’ai actuellement 19 romans en cours (à peine quelques pages pour certains, presqu’une centaine pour d’autres). Je n’arrive pas à me concentrer sur un seul et unique livre. J’ai des idées qui naissent de manière assez chaotique, et de peur de les oublier, je commence l’écriture du roman tout de suite, sans même avoir une vraie structure, une vraie intrigue, de vrais personnages, et du coup, l’idée s’épuise rapidement et je laisse ça en plan en me disant « j’y reviendrais quand j’aurais le temps de m’y consacrer! ». Mais je n’ai jamais le temps.

 

-Tu as fait toi-même la correction ou par quelqu'un d'autres ?

   J’ai relu un nombre incalculable de fois, pour supprimer au maximum les fautes. Mais au bout d’un moment, je connaissais le texte tellement par cœur que ça ne servait plus à rien! J’ai plusieurs amis qui ont alors lu mon texte et qui m’ont corrigé. Mais je me doute que cela n’a probablement pas suffi. Mon professeur d’histoire de prépa m’avait affirmé qu’il fallait au moins 17 correcteurs différents pour être sûr qu’il n’y ait plus de fautes!

-Le français est la langue avec le plus de surprises.

Oui!

 

-As-tu un matériel spécifique pour travailler ?

   Mon ordinateur! J’adore l’idée d’écrire à la main, dans un beau carnet, comme les grands auteurs d’autrefois… Mais j’écris terriblement lentement à la main! Un grand drame dans ma vie, qui m’ennuie beaucoup, notamment pendant les exams! J’ai le temps d’oublier toutes mes idées avant d’être arrivé à la fin de la phrase. Et comme je suis très perfectionniste, j’ai toujours des milliers de modifications à faire. Donc, à la main, ça devient juste illisible. Donc, ordinateur. Avec de la musique! Mais par n’importe laquelle: de la musique classique (les paroles m’empêchent de me concentrer), le plus souvent des B.O. de films. Les musiques du Seigneur des Anneaux, du Hobbit et d’Harry Potter passent en boucle. Parfois Mozart, Bach ou Vivaldi.

 

-Comment travailles-tu sur un livre ?

   C’est d’abord un travail d’imagination: j’imagine un monde (j’adore créer des mondes, le fantastique et la fantasy sont mes genres de prédilection), une atmosphère, dans lesquels j’inscris des personnages. Je crée toute leur personnalité, j’imagine leur passé, envisage leur futur, je définis clairement toutes leurs caractéristiques physiques… J’accorde beaucoup d’attention à mes personnages. Je veux qu’ils soient des êtres finis, complets. Trop de fois, j’ai été déçu par des personnages, dans des livres que j’ai lus, qui me sont apparus comme trop superficiels, sans profondeur. J’essaie du mieux que je peux d’éviter cela. Une fois que j’ai mes personnages et l’idée assez précise du genre d’aventure que je veux leur faire vivre, je fais ce que j’appelle un plan: c’est-à-dire que je détaille de manière très précise tout le déroulement du livre du début à la fin. Cela me prend pas mal de temps. Parfois, je suis bloquée à un passage parce que je ne sais absolument pas comment continuer l’histoire, et je dois attendre que l’inspiration me vienne pour finir. Quand je commence un processus de création de livres, je suis dedans en permanence. J’y pense à toutes heures de la journée, et une grande partie de la nuit! Quand j’ai tous les éléments dont j’ai besoin, je commence l’écriture. Bien souvent, j’imagine des scènes le soir, dans mon lit, avant de m’endormir, et je les mets par écrit le lendemain. La nuit porte conseil, comme on dit! Mais récemment, j’ai voulu changer totalement de façon de faire, et je me suis lancée dans l’écriture d’un nouveau roman sans aucun plan, sans même savoir précisément comment cela se terminera. Et je me suis surprise moi-même en écrivant près de 100 pages, rien qu’en me laissant guider par le hasard!

 

-La musique aide beaucoup d'auteurs. Et pour toi ?

   Elle m’est presque indispensable! Je ne sais pas pourquoi, mais cela m’aide à ressentir les émotions que je veux décrire. J’adapte donc la musique que j’écoute au genre de texte que je suis en train d’écrire: si c’est une histoire sombre, triste, je mets une musique triste, lente, grave; si c’est une histoire plus joyeuse, plus légère, je mets une musique qui correspond également. Cela m’aide à m’imprégner totalement dans l’atmosphère que je cherche à créer.

 

-Certains auteurs préfèrent écrire dans des lieux précis, d'autres avec leurs animaux de compagnie ou encore avec du chocolat. As-tu des conditions pour arriver à écrire ?

   Cela dépend de mes humeurs et des moments! La plupart du temps, j’ai besoin d’être seule et tranquille pour écrire. Pour cela, ma chambre est l’endroit idéal. Ma chambre est mon monde miniature, je m’y sens bien pour écrire. Mais en hiver, j’aime bien écrire dans mon salon, assise devant la cheminée - malgré le bruit qu’il peut y avoir puisque c’est la pièce à vivre de la maison. En été, j’écris dans le jardin. J’aime bien aussi quand mon chat est avec moi, quand elle dort sur mes genoux par exemple. Même si parfois, elle n’a qu’une obsession: s’allonger sur le clavier, ce qui n’est pas très pratique pour écrire!

 

-D'où te vient ton inspiration ?

   Des livres que j’ai lus, bien sûr! Des auteurs que je préfère: J.R.R. Tolkien, C.S. Lewis, Terry Goodkind, Moka, Jules Vernes, Alexandre Dumas… Mais aussi de la vie en général, de tout ce qui se passe autour de moi: les paysages, les gens que je croise dans la rue… J’aime bien les petits détails de rien, qui peuvent passer inaperçus: la forme d’un arbre, la couleur d’un rouge à lèvres, un fragment de conversation entendu sans faire exprès… La musique aussi.

 

-Depuis quand écris-tu ?

   La première histoire que j’ai écrite, je devais avoir 10 ans. J’écrivais sur l’ordinateur de ma mère. Et puis, l’ordinateur de ma mère a rendu l’âme, mon texte a été perdu et je n’ai plus rien écrit pendant un moment tellement j’avais été déçue et triste. Je me contentais d’inventer des histoires dans ma tête, sans rien en faire de particulier. Et puis un jour, vers mes 14 ans, j’ai commencé à inventer une histoire dans ma tête, mais une histoire qui me plaisait vraiment, bien plus que les autres histoires que j’avais pu imaginer… Du coup, je me suis dit que je ne pouvais pas la laisser d’évanouir, celle-là. Et c’est là que j’ai commencé à écrire le roman qui j’ai aujourd’hui achevé.

 

-Ça t'arrive la page blanche? Certaine personne panique, as-tu des conseils à leur donné ?

   Cela m’est déjà arrivé, oui. C’est très agaçant et très frustrant. Comme je l’ai déjà dit, j’ai du mal à trouver du temps pour écrire, du coup, quand j’ai enfin un peu de temps, mais que rien ne vient, c’est rageant! Mais je laisse couler… Je me force à écrire quelques phrases, même si c’est très médiocre. Et si malgré cela, rien ne vient, j’attends. Je pense tout en faisant autre chose, je lis, je cherche des idées, mais sans me prendre la tête. Si c’est un passage particulier qui me bloque, je le saute et je passe à la suite de l’histoire, pour y revenir plus tard, quand le blocage est passé. Il n’y a pas de solution miracle… Chacun à ses blocages et ses façons de les surmonter.

 

-Est-il dur de se consacrer à l'écriture d'un livre quand on est étudiant ?

C’est presque infaisable! Pour ma part en tout cas! Entre les cours, les devoirs à faire, les lectures obligatoires… Quand j’étais en prépa, pendant deux ans, je n’ai absolument pas écrit - ou alors, cela se compte en lignes! En arrivant à la fac, je pensais que j’aurais (enfin!) plus de temps à me consacrer à l’écriture. Faux espoir! Mais c’est peut-être parce que mon caractère fait que je m’investis toujours à fond et que je refuse de rater, d’avoir de mauvaises notes… Je me consacre à mes études, car dans l’immédiat, c’est ce qui je dois réussir.   

-Je comprends.

 

-On dit qu'un écrivain s'inspire d'autres auteurs. Quel auteur t'a inspiré ?

   Tolkien, sans hésiter! Je suis une fan inconditionnelle du Seigneur des Anneaux !  J. K. Rowling aussi, puisque Harry Potter m’a accompagné pendant toute mon enfance et mon adolescence.

-J'ai lu le Hobbit, je l'ai adoré.

   Oui, génial! Tous les textes de Tolkien sont géniaux! Mon rêve serait de réussir à créer un monde aussi parfait que le sien !

 

- Quel livre lis-tu en ce moment ?

   Gatsby le Magnifique, de Scott Fitzgerald. Cela faisait un moment que je voulais le lire, et puis mon professeur d’histoire contemporaine nous a conseillé de le lire, car il présentait une image assez juste des États-Unis du début du XXe siècle, période que l’on est en train d’étudier… Du coup, j’ai sauté sur l’occasion pour le lire. Mais il y a deux jours encore, j’étais plongée dans Le Jeu de l’Ange, de Carlos Ruiz Zafon, auteur espagnol qu’une amie m’a fait découvrir. Magistral! Même si j’ai préféré le tome 1, Le Cimetière des Livres oubliés! Je les conseille grandement!

 

-Qu'elles sont tes livres préférés ?

   Alors, il y a tout d’abord La Princetta et le Capitaine, d’Anne-Laure Bondoux. Je l’ai lu 14 fois. C’est un livre pour enfant (à partir de 10 ans), et pourtant, je ne m’en lasse pas! Après, dans une catégorie plus sérieuse: la trilogie du Seigneur des Anneaux de Tolkien; Michel Strogoff, Le Tour du monde en 80 jours et Voyage au centre de la Terre de Jules Vernes; Jane Eyre de Charlotte Brontë; Les trois mousquetaires d’Alexandre Dumas; Notre-Dame de Paris de Victor Hugo; Le Cimetière des Livres oubliés, de Zafon. Il y a en tant d’autres que j’ai adoré! Mais ceux-là sont vraiment ceux qui m’ont touché particulièrement.

 

-Qui est ton auteur préférée ?

Je n’ai pas vraiment d’auteurs préférés. Disons que je les aime tous.

 

-Tu as un message à faire passer pour ton livre ?

J’espère simplement que ceux qui le liront apprécieront.

 

-Quel conseil adresserais-tu à ceux qu'ils veulent être publiés ?

Ne pas désespérer!

 

-Comment a réagi ton entourage lorsque tu as décidé d'écrire un livre ?

Ils étaient tous très enthousiasmés, très curieux et assez fiers, je pense.

 

-Est-ce toi qui as choisi la couverture ?

   Oui ! C’est une photo que j’ai faite moi-même lors d’un voyage à Paris avec ma classe d’art plastique en seconde. À l’origine, c’était une photo ratée: elle est toute floue. Et puis, quand il a fallu choisir une couverture pour mon livre, je me suis rendu compte à quel point cette photo correspondait à ma nouvelle.

 

-As-tu proposé ton livre à d'autres maisons d'édition ?

   Non. C’était juste une nouvelle, peu de maisons d’édition publient une nouvelle seule. Ce sont plutôt des recueils. Du coup, je n’avais pas pensé avant à faire publier cette nouvelle-ci. Je l’ai envoyé à Edilivre sur le conseil d’une amie, et cela a marché.

 

-Es-tu satisfaite d'Edilivre ? D'après toi quels sont ses avantages et ses inconvénients ?

   Je suis satisfaite oui. C’est une petite maison d’édition, c’est à l’auteur de faire sa propre promotion et certains services sont payants (ce qui est sans doute un désavantage et nombreux sont ceux qui critique cela), mais au moins donne-t-elle sa chance à des auteurs qui face aux grandes maisons d’édition n’ont aucun espoir. Le monde du livre est un monde de business, comme tout le reste. Et cela ne marche pas toujours au mérite. C’est souvent au piston, il faut l’avouer. Certaines maisons d’édition ne sont même pas joignables ou refusent les manuscrits s’ils ne sont pas conseillés par quelqu’un. C’est tout autant critiquable. J’ai essuyé de nombreux refus. Je ne désespère pas cependant. Edilivre m’a ouvert la voie et je ne compte pas m’arrêter là.

 

-Est-ce toi qui as choisis que ton livre soi en ebook ? Es-tu pour ou contre ?

Edilivre a proposé et j’ai accepté. Je suis une grande adepte des livres papier. Pour moi, ce sont de vrais objets précieux que j’aime manipuler. Et je n’aime pas lire sur les écrans. Je ne lis que des livres en format papier. Mais dans notre société actuelle, tout est informatisé, tout peut se faire par les écrans. Et s’il veut être en phase avec son temps, avec ses lecteurs, un auteur doit accepter ce genre d’évolution. Certains trouvent plus pratique de lire sur une Kindle et je souhaite que ma nouvelle leur soit accessible également.

 

-En ce moment, tu fais la promotion de ton livre, est-ce dur ?

   Ce n’est pas aisé. Au début, le bouche-à-oreille a très bien fonctionné, tous mes amis, tous mes proches en ont parlé à leurs amis, etc. et puis j’ai créé ma page Facebook, ce qui a créé une bonne dynamique. Je suis passée deux fois dans le journal. Dans l’année 2014, j’ai vendu une petite centaine de livres. Mais depuis quelque temps, la dynamique s’essouffle un peu, ce qui semble logique: tous mes proches ont acheté mon livre, ils ne vont pas l’acheter une seconde fois! Je dépose des cartes à l’effigie de mon livre dans les boites aux lettres, j’en affiche à la fac, je parle autour de moi… Mais j’ai été plusieurs fois déçue, notamment un jour où je suis allée dans une librairie pour demander s’ils accepteraient d’accrocher une affiche à l’effigie de mon livre et qu’ils m’ont envoyé balader. Mais je reste confiante. Et ça me plait de faire cela.

 

- Quel aide aimerais-tu avoir ?

Peut-être un peu plus de soutien de la part des librairies? Mais, souvent, ils apprécient peu Edilivre, justement parce que certains services sont payants et que l’auteur doit faire sa promotion tout seul.

-Faut-il surtout trouver comment les convaincre des fois ?

Oui

 

-J'ai vu que tu étais entrain d'écrire un second livre peux-tu m'en dire plus ?

   C’est une dystopie. J’ai voulu m’y essayer après avoir lu d’une traite les trois tomes du Labyrinthe de James Dashner et les trois tomes de Divergente de Veronica Roth (qui a d’ailleurs été publié à l’âge de 22 ans, comme quoi cela est possible!), ainsi que les Hunger Games, de Suzanne Collins. C’est un thème très « à la mode » actuellement, avec toutes les questions climatiques et les guerres qui ont lieu dans le monde. Je n’ai pas encore de titre ni d’idée précise de la fin (c’est ce livre-là que je me suis mise à écrire sans plan). Dans ce livre, notre civilisation a été détruite par des grands dérèglements climatiques doublés d’épidémies terribles qui ont décimé la moitié de la population. Les survivants se sont réfugiés dans des villes fortifiées, où la vie des habitants est régie à la minute près. Mais seuls les plus riches ont pu se payer une place dans ces villes protégées et les populations pauvres ont été abandonnées dans les plaines arides qu’est devenu le reste du monde. Maya, l’héroïne, fait partie de ces populations délaissées. Après avoir surmonté bien des épreuves dans sa vie, elle est décidée à faire entrer sa communauté dans l’enceinte de la ville fortifiée la plus proche, pour leur assurer un avenir.

-Ça donne grandement envie.

Merci

-De rien, et j'ai fini avec les questions.

D’accord. C’était un grand plaisir de répondre.

Date de dernière mise à jour : 09/04/2018

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