grishaverse

  • Rule of Wolves (King of Scars #2)

    Lu en anglais!

    Autrice : Leigh BardugoCoup de coeur 2

    Genre : Fantasy

    Résumé :

    « Le roi démon.

    En voulant se débarrasser du démon qui sommeillait en lui, Nikolai a réveillé un mal plus terrible encore : un ennemi que tous pensaient mort, une menace pour le royaume de Ravka. Alors que son pays est encerclé par les armées de Fjerda, le jeune monarque sait qu'il devra faire appel aux ténèbres en lui s'il veut à nouveau réaliser l'impossible et sauver Ravka.

    La fille des éclairs et du tonnerre.

    Zoya Nazyalensky, générale de la Seconde Armée, connaît trop bien les ravages provoqués par la guerre. Détentrice de nouveaux pouvoirs extraordinaires, la jeune femme est prête à devenir l'arme dont son pays a besoin. Quel que soit le prix à payer.

    La reine des sanglots.

    Chargée d'une mission d'espionnage en plein territoire fjerdan, Nina pense pouvoir déstabiliser l'ennemi en s'infiltrant au plus près du pouvoir. Les motivations de l'espionne semblent cependant aller bien au-delà du simple patriotisme...

    Un roi. Une générale. Une espionne. Trois destins capables de façonner l'avenir d'un pays. Ou d'en provoquer la chute. »

    ____________________________

    Avis : Je suis à un point dans ma vie de lectrice où je ne peux plus être objective quand il s’agit du Grishaverse. Donc si vous êtes ici pour avoir l’avis subjectif d’une gaga, vous êtes au bon endroit !

    Points positifs :

    Alors pour commencer, quasiment tous les points positifs déjà mentionnés dans mon avis pour le tome 1 sont toujours présents.

    Les personnages continuent d’être hyper attachants : Nikolai (ce mec est juste génial mais vous le savez déjà si vous vous êtes tapé(e)s le 1er tome), Zoya (la queen Spoilerau sens propre aussi du coup), Genya et David et je pourrais continuer d’énumérer tous les personnages attachants du Grishaverse mais vous pouvez vous-même aller voir la liste sur wiki.

    De plus, on continue de voir l’évolution des personnages avec Nikolai qui réalise quel est vraiment son objectif, Zoya qui apprend à mieux se connaître, etc… Et on a le Darkling mais ça, j’en reparlerai plus tard.

    Dans ce second tome, on a davantage de politique. Forcément, quand on est en pleine guerre, dur d’éviter le sujet. J’ai vraiment aimé cet aspect qui reste abordable : pas trop de blabla mais assez pour me contenter.

    Gros point positif, qui je trouve, différencie le 1er tome du 2nd : le rythme. Dans ce tome, le rythme est plus soutenu, il y a davantage d’action, de rebondissements, de petits cliffhangers à la fin des chapitres. En plus, la partie avec Nina devient plus intéressante à suivre, ce qui n’était pas vraiment le cas avant. On sent bien monter la tension jusqu’à climax, chose qui m’a un peu manqué dans le tome précédent où tout avait l’air un peu plat.

    A propos de la romance, elle est de 1, plus présente et de 2, elle est encore plus angsty. Pour les personnes qui ne connaissent pas ce terme, ça représente en gros le concept du « je-t’aime-mais-c’est-compliqué ». Pas que je sois contre les relations angsty dans les romans, la preuve on est toujours dans la partie « points positifs », mais c’est vrai qu’à partir d’un certain moment, j’étais prête à partir en expédition dans le Grishaverse (oui, la traversée d’univers est possible pour moi… ça fait pas de mal de rêver) et marier moi-même les deux concernés (Nikolai et Zoya) pour avoir mon fameux bisou. Oui, j’étais un peu frustrée mais justement, ça me permet du coup d’enchaîner sur le point suivant !

    Rules of Wolves m’a fait passer par des montagnes russes d’émotion puissance 1000 : je vous laisse imaginer le petit carnage. J’ai souri, j’ai senti de l’excitation et parfois de la frustration. Un peu de tension et d’impatience. Rien de plus normal si la lecture est bonne n’est-ce pas ? Et bien ce n’est que le début ! Cette lecture m’a fait littéralement pleurer le peu d’eau que j’avais réussi à emmagasiner. Et il faut croire qu’elle a aussi réussi à me faire bondir de joie : le fanservice y est pour quelque chose, je dois l’avouer. SpoilerDisons que les Dregs m’avaient un peu-beaucoup manqué. Enfin bon, pour conclure cette section, je dirais que peu de livres arrivent à me transformer en véritable boule d’émotions vifs.

    SpoilerGrand hommage à David, notre fabrikator préféré qui n’a pas mérité qu’une bombe lui tombe littéralement sur la tête le jour de son mariage. Franchement, quel karma pourri !

     

    Points négatifs :

    Vu que c’est un coup de cœur et que mon objectivité est partie en vacances prolongées, j’ai peu de points négatifs à partager… mais comme j’aime me plaindre, je vous laisse quand même un petit quelque chose : le Darkling !

    Alors, tout de suite, on va éviter les malentendus : je ne déteste pas le Darkling. Je suis certes passée à côté de la hype mais ce n’est pas pour autant que je ne le considère pas comme un personnage essentiel pour la trilogie Grisha. Mais enfin voilà, c’était uniquement dans le cas de la trilogie Grisha. Qu’est-ce qu’il vient faire dans cette duologie ? Vous me diriez : « mais c’est du fanservice, tu te plaignais pas quand c’était SpoilerKaz » ou alors « il fallait quelqu’un pour Spoilerse sacrifier à la fin et comme c’est le seul immortel dispo… » ou encore le fameux « TGCM » = ta gu*ule c’est magique ( by Julie). Alors oui, je suis d’accord en ce qui concerne le fanservice. Tout le monde doit être servi. Après tout, on a bien eu le droit aux SpoilerDregs et Alina & Co donc pourquoi pas le Darkling ? Et en plus, il permet à Leigh Bardugo d’annoncer un éventuel SpoilerSix of crows 3. Quoi de mieux ?

    Le petit bémol, c’est que dès que ça le concerne, c’est incompréhension sur incompréhension ! Ou incohérence sur incohérence ? Peu importe. Dans notre cas, les deux se rapprochent pas mal.

    Jolis beaux gros SPOILERS !

    1 – Est-ce que quelqu’un peut m’expliquer comment deux individus qui sont supposés être intelligents ont réussi l’exploit d’accéder à la requête du Darkling (qui avait une tête à prévoir une évasion, fallait quand même le faire pour ne pas le piger) en échange d’un « peut-être qu’il y a un endroit qui pourrait potentiellement avoir les matériaux nécessaires pour le rituel que vous avez déjà raté quelque part dans des montagnes inconnues ». Encore un peu et le Darkling allait nous pondre une prophétie à la sauce Percy Jackson et ça n’aurait absolument rien changé à la stupide décision que prendront Nikolai et Zoya.

    2 – Au moment de la rencontre entre notre cher Aleksander et Alina accompagnée de Mal et Misha, nouvelle incompréhension. Passons le moment niais entre Alina et Mal qui ont soudainement décidé de sortir leur bestseller des phrases à l’eau de rose bas de gamme et concentrons nous plutôt sur le moment fatidique. Comment le Darkling a-t-il réussi à toucher les mains jointes des deux tourtereaux ? Simple. Une personne aux neurones déficiantes avait trouvé que mettre un meutrier de masse à moins d’un mètre de ses deux victimes préférées était une bonne idée. L’excuse ? Pour prendre du THÉ ! Du p*tain de THÉ !!!

    3 – L’ambition du Darkling. On sait depuis Grisha que son but ultime est de créer un havre de paix pour les Grishas. Bien sûr, tout parent doit parfois gronder ses enfants même s’il n’aime pas le faire lorsque ces derniers font des bêtises. Passons le fait que ces bêtises en question étaient uniquement le fait qu’ils avaient une opinion différente et que le Darkling n’a pas grondé ses Grishas mais les a tué (mais encore une fois, ce ne sont que des détails. Lol.) Et malgré tout cela, Leigh Bardugo, dans toute sa sagesse, a jugé bon qu’Aleksander n’était pas assez chaotique. Elle a donc décidé de lui donner un nouveau but. Le monsieur a décidé qu’en fait, être inoubliable, ça serait pas mal ! Voici la justification donnée pour expliquer le fait qu’il était prêt à se faire empaler pour l’éternité. Après, le fait que Yuri ait fusionné avec le Darkling y ait sans doute pour quelque chose. Malheureusement, j’ai du mal à croire que Yuri alias le pire commentateur du Grishaverse (c’est-à-dire qu’il ne commente pas, il énonce des observations) soit parvenu à influencer à ce point le Darkling. C’est juste tiré par les cheveux à ce stade.

    Fin des jolis beaux gros SPOILERS !

    En gros, les chapitres du point de vue du moine (Yuri/Darkling) me semblent tout bonnement inintéressants voire carrément inutiles.

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    En conclusion, je vous recommande Rule of Wolves mais préparez une petite boîte de mouchoirs, on ne sait jamais.

    Alex

  • King of Scars

    Lu en anglais!

    Autrice : Leigh Bardugo

    Genre : Fantasy YA

    Résumé :

    «  Aux yeux de tous, Nikolai Lantsov, roi de Ravka, a tout pour plaire : jeune, charismatique, il est le héros de la guerre civile qui a déchiré le royaume.

    Installé depuis peu sur le trône, Nikolai doit pourtant faire face à une nouvelle menace : des forces ennemies semblent bien décidées à envahir le pays, dont les frontières sont affaiblies, et les coffres vides. Nikolai doit donc trouver un moyen de rétablir les finances, forger de nouvelles alliances et renforcer son armée de Grishas, cette élite magique qui a tant souffert de la guerre civile.

    Or, la plus grande menace pour le royaume n'est autre que le roi en personne ! Victime, pendant la guerre civile, d'une terrible malédiction, Nikolai se transforme presque chaque nuit en une monstrueuse créature que seuls quelques Grishas semblent pouvoir contenir.

    Hélas, les ténèbres qui habitent le jeune monarque sont de plus en plus fortes, et Nikolai craint de devenir un monstre pour toujours.

    Résolu à combattre le mal qui le ronge, il décide de partir en quête de réponses dans un lieu où règne la plus sombre des magies.. »

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    Avis : Ce 1er tome est un bonne lecture qui mélange l’ambiance de Grisha et le style de Six of Crows.

    Points positifs :

    Premier gros point positif de ce livre : il a le mérite d’être le seul à avoir le POV de Nikolai. C’est suffisant comme explication ou je développe ? Bon allez, je développe un peu pour les personnes qui n’ont pas eu la chance de rencontrer Nikolai dans toute sa gloire. Attention, dans 3… 2… 1… Nikolai est beau.

    Quoi ? Ce n’est toujours pas assez? Ah oui, c’est vrai. 90% des hommes dans les romans sont canons à en faire baver les filles/les mecs. Donc je suppose que le fait qu’il soit drôle, sarcastique, intelligent, charmant, persévérant et très fort pour la parlotte (c’est un roi l’air de rien) ne suffit pas à le différencier des 10 000 autres hommes dans les YA. Bon… Je vais devoir sortir ma dernière carte : c’est un excellent chien de garde. Ah oui, dents acérées, paire d’ailes qui le fait voler à une vitesse pas trop mauvaise et surtout longue distance, un physique quand même pas si ingrat que ça, jolie paire de yeux aussi, très sombre et mystérieuse, et puis le camouflage dans la nuit au top. Excellent chien de garde comme je le disais avant. Après, faut être prêt à sacrifier quelques brebis par-ci par-là. C’est ça ou votre bras… Si après ça, vous ne trouvez pas Nikolai intéressant, je ne peux plus rien faire.

    Sinon, je vous parle aussi de Zoya ? Non, je rigole. Je suppose que vous n’êtes pas là pour lire une dissertation non plus.

    Autre point, j’ai beaucoup aimé les dialogues entre les personnages, tout particulièrement les conversations entre Nikolai et Zoya. Il faut dire que ces deux-là savent jouer sur les mots et ont un humour rempli de sarcasme que j’affectionne beaucoup. Exemple : « “You’re late,” said Zoya. “I’m the king,” said Nikolai. “That means you’re early.”» traduit littérallement par mes soins comme « Tu es en retard » dit Zoya. « Je suis le roi, » dit Nikolai « Ce qui veut dire que tu es en avance ».

    Le petit moment d’anglais finit, je dois également vous parler de l’écriture de Leigh Bardugo. Cette autrice possède une plume qui rend son récit rapide et facile à lire malgré les informations assez denses. J’ai tout bonnement tourné les pages à une vitesse fulgurante. Sacré pageturner.

    Si vous aviez peur que l’univers du Grishaverse reste semblable à celui que vous avez découvert durant toute une trilogie entière, rassurez-vous, j’ai une bonne nouvelle. En effet, l’autrice développe encore plus le world-building et nous offre aussi un petit moment sympa avec des SpoilerSaints. Oui, rien que ça. On apprend que les limites fixées aux pouvoirs des Grishas ne sont peut-être pas si restreintes que ça et que surtout, il serait aussi temps de mettre à jour le système d’éducation.

    Quant à l’intrigue, elle est remplie de 10% de politique, 30% d’enquêtes, 40% d’action et de 5% de bons retournements de situation. J’avoue avoir deviné quelques unes mais ces plot twists restent malgré tout plaisantes. Et pour ceux qui se demandent où sont passés les 15% restants, ils représentent les moments où j’étais tellement captivée par ma lecture que je n’ai pas eu le temps de procéder les informations.

    Petit mot concernant Isaak, nouveau personnage qu’on rencontre dans King of scars. C’est quelqu’un de fondamentalement bon, courageux et attachant. Franchement, je suis contente de l’avoir découvert. Et sa romance avec SpoilerMayu est juste trop mignonne. SpoilerRoméo et Juliette de William Shakespeare? Pardon, je ne connais que Isaak et Mayu de Leigh Bardugo.

    Points négatifs :

    La 1ère partie du roman est assez lente. Le rappel des différents éléments du Grishaverse ne m’intéressait pas vraiment puisque je le connaissais déjà grâce à Grisha et Six of Crows. Quant au côté politique, malgré le fait que sa présence ajoute une touche de réalisme, je ne peux pas dire qu’elle m’a intriguée non plus.

    De même, malgré le fait que je sois vraiment heureuse de revoir Nina, son point de vue ne m’a pas intéressée plus que ça. L’enquête est lente, stagne un peu même et à mon avis, ne sert qu’à couper le rythme du livre.  

    Dernier point, je n’apprécie pas forcément le dernier retournement de situation. Je sais que d’autres ont sûrement crié sur tous les toits leur joie mais je ne fais malheureusement pas partie de ce groupe. SpoilerHonnêtement, je préférais le Darkling en cendres et bien mort. Voilà, c’est dit. Je me le suis tapper pendant trois tomes, je ne tenais pas à le retrouver de sitôt. Le Darkling, c’est un peu comme une chausette trouée que j’ai perdue et que je ne comptais pas revoir.

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    En conclusion, j’en attends beaucoup du second tome et j’ai juste très hâte de retrouver Nikolai et Zoya ainsi que tous les autres personnages qui ont réussi à se creuser un petit nid dans mon cœur de lectrice.   

    Alex

  • Grisha #2 : Siege & Storm

    Autrice : Leigh Bardugo

    Genre : Fantasy

    Résumé :

    « "Je suis l’Invocatrice de lumière. Et je suis votre dernière chance."

    DÉVOTION. REMORDS. MARTYR.

    Un pays déchiré par la guerre civile.

    Une jeune femme idolâtrée, rongée par ses propres pouvoirs.

    Un corsaire flamboyant et mystérieux.

    Un soldat renégat, en proie aux doutes.

    Une menace grandissante. Un danger imminent.

    RÉSISTANCE. POUVOIR. SACRIFICE.

    Pour s’opposer au Darkling, Alina devra explorer ses propres ténèbres. Au risque d’y perdre sa lumière. »

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    Avis :

    J’ai mieux apprécié ce tome par rapport au précédent : il faut dire que Leigh Bardugo a su mettre plus de tension !

    Points positifs :

    Dans ce tome, l’ambiance a bien changé. Beaucoup plus sombre et plus tendue. En effet, un élément concernant Alina ajoute un côté ténébreux frôlant la folie et j’adore ça. De plus, Alina s’isole de plus en plus notamment à cause de son rôle en tant qu’Invocatrice de Lumière et donc de figure de pouvoir. Et la seule personne à qui elle fait confiance, Mal, a du mal à s’adapter à tous ces changements. Et bien sûr, le Darkling est toujours vivant et prêt à lui casser les ovaires. Bien sûr, il y a également toute cette dimension où notre héroïne ressent une sorte d’attraction par rapport à son némésis, ce qui rend la situation plus délicate.

    Je dédicace ce paragraphe entier à un personnage coup de cœur qui n’est d’autre que Sturmhond ! J’adore ce genre de personnage à l’humour sarcastique et en même temps bouffon, qui peut cependant afficher une face d’autorité et de pouvoir. Et puis, le fait qu’il arrive à jouer avec tout un arsenal de visages rend ce personnage plus profond malgré la superficialité qu’il semble exposer au monde.

    Le rythme dans ce tome est plus soutenu et puis, on alterne les moments de tension et les moments un peu plus calmes de politique et de planification face à la guerre. On développe également un peu plus les personnages et surtout Alina. Elle gagne de la profondeur et de la maturité sur certains points. De nouveaux personnages nous sont introduits comme Tamar, Tolya, Sturmhond, etc…

    La traduction est beaucoup mieux dans ce tome-ci (et pour le tome 3 aussi). C’est sûr que ça rend la lecture tout de suite plus agréable !

     

    Points négatifs :

    La romance dans ce tome est importante, notamment parce que ça affecte directement Alina et son évolution mais aussi parce que ça tisse des liens entre les différents personnages. Malheureusement, j’avoue n’avoir jamais apprécié les triangles amoureux et ne parlons même pas des carrés amoureux (ma phobie littéraire). Du coup, vous vous en doutez, la pseudo-romance entre SpoilerAlina et Nikolaï, je l’ai réduite vite fait bien fait à l’état d’amitié mélangé avec un soupçon de manipulation politique. Juste ça. C’est déjà assez difficile de gérer Alina/Mal/Darkling alors évitons d’élargir ce problème avec un autre gigolo.

    Donc… Concernant le triangle amoureux, pas beaucoup d’évolution. De ce côté-là, Leigh Bardugo a décidé que les mot-clés seraient DRAMA et ABSENCE DE COMMUNICATION. Mais que serait un YA sans ces expressions phares ? Vous le sentez la frustration doucement monter en moi ?

    Toujours pas compris d’où venait la hype pour le Darkling. Peut-être que je vais enfin pouvoir ouvrir les portes du fangirlisme dans le dernier tome. Qui sait ?

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    Suite à ce 2ème tome bien plus satisfaisant avec une fin qui promet du lourd, je n’ai qu’une hâte, finir cette trilogie !

    Alex

  • Grisha #1 : Shadow and Bone

    Autrice : Leigh Bardugo

    Genre : Fantasy

    Résumé :

    « Orpheline, Alina ne peut compter que sur elle-même. Quand l'armée la recrute pour une expédition dans la Nappe d'ombre, un brouillard maléfique qui déchire le royaume, la jeune fille s'attend à y laisser sa peau... Les rares survivants des précédents raids racontent que des monstres s'y repaissent de chair humaine ! Seul Grisha, puissants magiciens, sont à même de lutter contre cette malédiction. Et si cette épreuve révélait aux yeux de tous la véritable nature d'Alina ? »

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    Avis :

    Ce premier tome commence bien la trilogie !

    Points positifs :

    Malgré son rôle de tome introductif, j’ai pris plaisir à redécouvrir le Grishaverse d’un autre point de vue, celui des grishas. Je suis toujours très heureuse de replonger dans l’univers de Leigh Bardugo même si j’avais peur de trouver sa trilogie décevante par rapport à sa duologie. Et bien, j’avais faux et raison en même temps. Déjà, c’est injuste de comparer Grisha à Six of Crows pour diverses raisons : l’expérience de l’autrice, l’ambiance et la manière d’aborder l’intrigue sont autant de points qui diffèrent entre les deux. Et puis, si je n’avais pas lu SoC avant, j’aurais adoré l’univers malgré tout.

    Les personnages sont attachants. J’ai été agréablement surprise par Alina. Je ne sais pas pourquoi mais j’étais partie du principe qu’elle serait effacée, faible et manipulable comme jamais. Bon, certes, elle est effectivement manipulable et faible physiquement mais à part ça, je faisais fausse route. Qu’est-ce qu’elle a du répondant Alina ! Bon, pas très futée des fois et naïve par moments mais rien de très grave pour une protagoniste de YA. J’ai aussi adoré Genya et j’ai apprécié le personnage de Mal. Et je dois avouer que pour l’instant, avec seulement le tome 1, je ne comprends pas pourquoi les gens détestent Mal et idolâtrent le Darkling.

    L’intrigue est assez simpliste mais efficace. Je trouve personnellement qu’il y avait un bon rythme et que les péripéties s’enchaînaient bien.

    Points négatifs :

    La traduction laisse parfois à désirer. Je ne sais pas si c’est uniquement dans l’intégrale de France Loisirs mais je dois dire que par moments, je doutais sérieusement de mon français.

    De plus, j’ai trouvé quelques passages qui m’ont frustrée dans le roman : Spoilers dans la suite, lisez à vos risques et périls !!!

    Premièrement, quand Alina découvre que non, le Darkling ne s’appelle pas le Darkling pour rien, elle est dans le déni. Et quand je dis déni, c’est la forme hardcore : le cœur qui bat aussi fort que les basses dans les vidéos « bass boosted », les glandes sudoripares qui ont décidé de reproduire les chutes du Niagara sur son visage, les mains sur les oreilles pour ne pas entendre la voix de la raison (ne faites pas semblant, je sais que ce geste ne vous est pas inconnu)… En gros, Carmina Burana jouait en arrière-plan (J’avoue, j’exagère. Mais ça fait du bien de sortir les hyperboles de temps en temps non ?) Heureusement que ça n’a pas duré des plombes mais c’était assez agaçant.

    Recontextualisation: Sa prof lui prouve que le beau gosse n’est peut-être pas aussi parfait que ça, qu’il a une morale assez douteuse mais miss Alina avait préalablement décidé que ce dernier était gentil, pas manipulateur du tout et qu’après un ou deux roulages de pelles, c’est bon, elle pouvait lui faire confiance entièrement. Pas con le Darkling ! Peux pas en dire autant pour la demoiselle.

    Deuxièment, quand Alina demande à Mal de la tuer si elle se fait attraper par le Darkling. Corrigez-moi si j’ai faux, mais avait-elle vraiment besoin de demander une telle faveur ? Non mais parce que le suicide existe aussi : un couteau dans la main, la lame sur la jugulaire, un mouvement sec et circulaire du bras et un peu de volonté aurait suffi pour avoir le même résulat avec le mélodrame inutile en moins. Si tu as les tripes d’aller contre vents et marées pour ton boyfriend, je pars du principe que tu l’aimes assez pour ne pas lui refiler un TSPT aka un truc pas sympa comme cadeau d’adieu.

    Je vous ai déjà dit à quel point je n’aime pas les triangles amoureux ? Et bien, pour Grisha, j’ai été préalablement vaccinée par Girl, Serpent and Thorn (ma lecture précédente)! Du coup, totale indifférence face à ce trio. Même le fait qu’Alina soit frustrée sexuellement ne m’a pas fait lever les yeux en l’air. Total sang-froid ! Aucune réaction ! Rien de rien !

    Nan je rigole.

    Juste une pointe d’irritation couplée d’envie de meutre. Faut me comprendre, je pars du principe que l’hypocrisie existe en chacun de nous mais Alina, tu fais fort quand même. Tu es jalouse parce que Mal couche avec des filles (et tu le lui reproches) alors que tu n’es même pas avec lui mais tu n’as aucun problème non plus à soulever ta jupe pour le Darkling après deux-trois discussions. Et franchement, ce n’étaient pas non plus des conversations très romantiques. Sérieusement, je ne juge pas (bien sûr que si), mais j’ai du mal à comprendre comment Alina arrive à se chauffer avec des dialogues qui se résument à 70% de « bla-bla-bla-politique-bla-bla-bla », 20% de « tu-es-nulle-mais-ce-n’est-pas-grave-tu-m’as-moi » et 10% de « tu-me-déçois-parce-que-tu-n’agis-pas-comme-je-voudrais ». Encore une fois, quelqu’un m’explique pourquoi le Darkling est aussi adoré ?

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    En conclusion, un bon démarrage malgré les défauts classiques d’un YA. Je le recommande même si c’est juste pour profiter du personnage de Genya. 

    Alex