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le pianiste

  • Le pianiste

    Auteur : Wladyslaw Szpilman

    Genre : Historique/Témoignage

    Résumé :

    « Septembre 1939. L'invasion de la Pologne, décrétée par Hitler, vient déclencher la Seconde Guerre mondiale. Varsovie est écrasée sous les bombes ; à la radio résonnent les derniers accords d'un nocturne de Chopin. Le pianiste Wladyslaw Szpilman est contraint de rejoindre le ghetto nazi recréé au coeur de la ville. Là, il va subir l'horreur au quotidien, avec la menace permanente de la déportation. Miraculeusement rescapé de l'enfer, grâce à un officier allemand mélomane, le pianiste témoigne au lendemain de la victoire alliée... »

     

    AVIS

     

    RESSENTI GÉNÉRAL

    Ce n’était pas une lecture facile, c’est sûr. Pas parce que c’est mal écrit ou que ce n’est pas intéressant. Au contraire, ça prend tellement aux trippes que j’ai eu du mal à continuer parce que c’est désespoir après désespoir. On est un peu comme l’auteur et ça donne l’impression que ça va jamais prendre fin.

    Je l’ai lu sur une durée d’une semaine et vers la fin, j’ai un peu tracé parce que je voulais que ça se termine. Il n’y a pas de surprise dans le sens où on sait que l’auteur a survécu à ces horreurs mais ça n’empêche pas que ça fait du bien d’arriver à la fin.

     

    PERSONNAGES

    Beaucoup de compassion et de peine pour toutes les personnes mentionnées dans le roman, même pour les occupants (je ne parle pas de ceux qui ont tué pour le plaisir, faut pas abuser) parce que c’était un tel cercle vicieux que c’est presque impossible d’agir autrement. Heureusement qu’il y en a eu, bien sûr. Mais on voit bien à travers ce témoignage qu’il y avait une propagande et un lavage de cerveau collectif monstrueux derrière tout ça. Bien sûr, ça ne justifie pas l’inertie général mais ça explique le pourquoi du comment ça a pu durer tant d’années.

     

    MESSAGES

    Après, il n’y a pas que des atrocités à cette période. Comme le principe du Ying et du Yang, c’est à cette époque que l’altruisme, le courage, la bonté et l’amour se font ressentir le plus, même dans des petits gestes. C’était très touchant de voir tous ces gens réunis, même sans le savoir, pour sauver ne serait-ce qu’une seule personne.

     

    PLUME

    On ressent une certaine distance dans la narration, ce qui fait que je n’ai pas pu m’investir à 100% dans le récit (après, c’était peut-être mieux comme ça). Cela s’explique aussi par les circonstances d’écriture de l’œuvre : pour ceux qui ont la flemme de lire l’avant-propos, ce livre était avant tout pour l’auteur une sorte de retransciption de son vécu avec sans doute un intérêt thérapeutique (en plus de l’intérêt en tant que témoignage). Ce qui peut se traduire par un ton parfois détaché du narrateur.

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    En conclusion, c’était à la fois instructif et poignant à lire. Pour ceux qui le veulent, il existe un film dessus avec le même nom.

    Alex

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