• Le Oki D'Odzala

    Le oki d odzalaAuteur : A Dan

    Genre : Fantastique 

    Résumé : Clémence, spécialiste des gorilles au Congo-Brazzaville, effectue sa dernière mission faute de financements. Les primates y sont menacés par le virus Ebola et le braconnage. Mais Clémence a un espoir. Il y a quelques années, elle a photographié un gorille blanc qui, à en croire les données génétiques ne devrait pas exister. Si elle parvient à en prouver l'existence, cela permettrait de débloquer de nouveaux fonds de recherches. Au coeur de la fort équatorial, Mickey, un adolescent malingre, chercher à venger sa famille d'un chef de gang de braconniers. Quitte à faire appel aux sorciers vaudou et à invoquer l'esprit du Oki, le Grand Gorille Blanc.

    Avis : La couverture est vraiment intrigante, c'est ce qui m'a attiré. Je suis très difficile en bande dessiné, d'un point de vue graphique. Le Oki d'Odzala m'a un peu déçu par son coté dessin brute, on y trouve peu de détail. Les couleurs sont cependant top et il n'y a presque pas de blanc. 

    Quand à l'histoire, elle est très belle et très réaliste d'un point de vue humain. Les personnages principaux comme secondaires sont peu développés, mais ça ne me choque pas, car tout tourne autour de la légende d'Oki, le gorille blanc. L'un des atouts de la BD rese la découverte d'une autre culture, d'un autre point de vue, mais aussi les dangers que subissent les animaux. Sans oublier, que lorsqu'ils parlent anglais ou autre, on a la traduction. Elle se lit très vite.

    Maë

  • Le meilleur des mondes

    Auteur: Aldous Huxley

    Genre: Classique/ Science-fiction

    Résumé: « Voici près d'un siècle, dans d'étourdissantes visions, Aldous Huxley imagine une civilisation future jusque dans ses rouages les plus surprenants : un État Mondial, parfaitement hiérarchisé, a cantonné les derniers humains " sauvages " dans des réserves. La culture in vitro des fœtus a engendré le règne des " Alphas ", génétiquement déterminés à être l'élite dirigeante. Les castes inférieures, elles, sont conditionnées pour se satisfaire pleinement de leur sort. Dans cette société où le bonheur est loi, famille, monogamie, sentiments sont bannis. Le meilleur des mondes est possible. Aujourd'hui, il nous paraît même familier... » (Pocket)

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    Avis: Comme la majorité des classiques, ce livre a été très intéressant à lire et à découvrir. J’applaudis Aldous Huxley qui a réussi à écrire cette dystopie qui m’a fait réfléchir et qui a réussi à me faire philosopher, chose qui n’arrive pas souvent.

    Dès les premiers chapitres, on plonge tout de suite dans le monde des protagonistes. Ce monde est totalement aseptisé, les individus sont créés de façon industrielle, d’un même œuf et les caractéristiques de chacun sont décidées en avance. Chaque personne est mise dans des catégories (alpha, bêta, etc…) et à chaque classe sociale, des tâches précises qui correspondent à leur « intelligence » sont assignées. On fait du bourrage de crâne dès l’enfance, on programme les personnes. Et il y a d’autres manipulations que je ne vais pas citer mais il faut savoir qu’elles ne sont pas acceptables par notre société.

     

    Donc en tant que lecteur, nous commençons dans un univers complétement étranger au nôtre (à moins que nous ne vivions pas dans le même monde). Et je suis vraiment surprise de découvrir petit à petit la  culture dans un Etat Mondial. Par exemple, on ne connaît pas la notion de « parents » et être une mère ou un père est une honte, une existence rejetée de tous. C’est vraiment très dérangeant.  Aussi, les figures/événements important(e)s tels que Jésus Christ sont obsolètes dans la société de nos personnages. On censure aussi beaucoup. Tout est surveillé, ce qui me fait penser à Fahrenheit 451 de Ray Bradbury ou 1984 de George Orwell.

     

    Je vais passer rapidement à propos des personnages et de leur caractère. Ce qui m’intéresse le plus chez, c’est leur éducation et donc leur vision du bonheur.

    Car oui, chacun possède une notion de bonheur bien différente les uns des autres. Par exemple, pour Lenina, le bonheur est ce qui est offert par l’Etat Mondial, c’est-à-dire, le Cinéma Sentant, les doses de soma (la drogue), etc. Pour Helmholtz, son bonheur est de pouvoir réfléchir, de penser par lui-même. Pour John, le bonheur est le mode de vie des Sauvages qui est totalement opposé à celui dans l’Etat Mondial.

    Pour Bernard, j’avoue que je suis confuse. Personnellement, je le voyais comme quelqu’un  de lambda, sans grande importance à part celui de déclencheur de l’action au début. Mais maintenant que je réfléchis davantage, je pense que c’est lui qui est le plus torturé de tous. Il est lâche, il n’est pas un héros, c’est sûr. Mais il m’a permis de me questionner. Imaginons que si j’avais été élevée pour ne faire que ce qu’on me demande de faire et je sais que je suis quelque peu différente, est-ce que j’aurais cependant le courage de vouloir aller jusqu’au bout de ma pensée ou de chercher une alternative ? Bernard, lui, souhaite être comme tout le monde et cette envie existe réellement dans notre monde ce qui est à creuser. Rien qu’en voyant le phénomène appelé « mode », on peut remarquer que chacun désire être comme l’autre (en génréal) et je ne fais pas exception.

    Revenons à Bernard. Quand il fait enfin parti du groupe, il arrête d’être le « protagoniste principal » parce que ce n’est plus lui qui porte la vision révolutionnaire mais John. Mais pour autant, il reste tout de même le seul personnage à avoir changé. Les autres sont restés fidèles à leurs idéologies, que ce soit pour John, Lenina ou encore Helmholtz.

    L’autre personnage qui a attiré ma curiosité est Mustapha Menier. C’est le chef de l’Etat Mondial. Il cultive une vision particulièrement propre aux tyrants : je dois tout contrôler pour que tout le monde soit heureux. Dans un sens, cela pourrait effectivement fonctionner. D’ailleurs, n’est-ce pas le cas dans l’Etat Mondial ? En effet, les habitants sont heureux à leur manière. Maintenant, est-ce juste de choisir le destin de quelqu’un à sa place ? On peut réfléchir sur ça. L’éducation ne tient-il pas déjà ce rôle dans notre société ? Ne nous conditionne-t-il pas déjà ? Bien sûr, cela ne fait pas tout mais cela joue quand même. La société nous conditionne aussi. Le milieu le fait également. C’est très philosophique et je suis, de ce fait, un peu perdue dans mes propos. Spoiler→On sait qu'avant, lui aussi, trouvait cette société futuriste anormale mais il a dû se plier aux volontés des autres pour rester. Cela relève donc des questions sur la répression, l'intimidation, la menace et la pression sociale.

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    En conclusion, je vous recommande de lire Le meilleur des mondes qui, je trouve, est d’actualité que ce soit dans nos comportements ou dans notre vision du bonheur.

    Alex

  • Gardiens des cités perdues

    Autrice : Shannon Messenger

    Genre : Fantastique

    Résumé :

    « Depuis des années, Sophie sait qu’elle n’est pas comme tout le monde. Elle se sent à part à l’école, où elle n’a pas besoin d’écouter les cours pour comprendre. La raison ? Elle est dotée d’une mémoire photographique… Mais ce n’est pas tout : ce qu’elle n’a jamais révélé à personne, c’est qu’elle entend penser les autres comme s’ils lui parlaient à voix haute. Un casque vissé sur la tête pour empêcher ce bruit de fond permanent de la rendre folle, elle se promène un matin avec sa classe au musée d’Histoire naturelle quand un étrange garçon l’aborde. Dès cet instant, la vie qu’elle connaissait est terminée : elle n’est pas humaine et doit abandonner son existence entière pour rejoindre un autre univers, qu’elle a quitté douze ans plus tôt. L’y attendent une pléiade de nouveaux condisciples, amis et ennemis, et une question obsédante : qui est-elle ? Pourquoi l’a-t-on cachée dans le monde des humains ? Pourquoi n’a-t-elle que des souvenirs partiels de son passé ? » (Lumen)

    Avis : Je me suis souviens d’avoir pensé qu’il me fallait absolument la suite, la première fois que j’ai lu ce livre. Lors de ma relecture, je suis bien heureuse d’avoir déjà le second tome à porter de main.  Sans surprise, je n’ai cependant pas eu les mêmes réactions que pendant la 1ère lecture.

    Comme le dit très bien le résumé, Sophie n’a pas eu la vie facile et si on a lu les tomes suivants, on le sait encore mieux. Elle passera par tellement de sentiments et tellement d’épreuves qu’à la fin, elle sera un mastodonte (désolée pour la métaphore, je ne l’assume pas…). Plus sérieusement, on oublie assez facilement qu’elle n’a que 12 ans dans ce 1er tome et je la plains beaucoup. Bien sûr, il n’y a pas que de moments malheureux, loin de là. On découvre avec elle le monde des êtres féeriques comme des elfes, des gnomes et autres. Je trouve également la cité d’Atlantide très impressionnante de par son mode de fonctionnement mais aussi par ses descriptions exubérantes et époustouflantes.

    Le roman est débordant d’actions, de magie et de découverte. J’ai vraiment bien aimé le côté « famille » du livre. Sophie doit, en effet, quitter la famille qui l’a élevée pour sa future famille, Grady et Edaline. Je dois avouer que j’ai trouvé Sophie vraiment courageuse de quitter ainsi tout ce qu’elle avait connue pour un monde étranger et le fait qu’elle considère Grady et Edaline comme sa famille assez rapidement me fait penser qu’elle a une capacité à s’adapter très efficace (si on prend on compte qu’elle a aussi pu vite s’intégrer à Foxfire et parmi les autres elfes).

    Quand je dis qu’elle a pu s’intégrer à la société elfique, ce n’est pas totalement vrai à cause de ses particularités (ses origines, la couleur de ses yeux, sa télépathie et ses autres talents) mais à part ça, elle s’est fait de nombreux amis.

    Justement, en parlant d’eux, je suis un peu déçue que l’histoire se concentre tellement sur Sophie que je trouve les personnages secondaires sans importance à part peut-être Dex, Fitz et Alden. A voir pour les prochains tomes.

    J’ai notamment trouvé l’intrigue assez bien Spoiler→avec cette histoire de projet colibri et l’organisation du Cygne Noir. Il y a aussi l’autre organisation qui nous promet des choses intéressantes. Aussi, M. Forkle est un elfe au service du Cygne Noir? Hum… C’est prometteur, gardez un œil sur lui, c’est le conseil d’une lectrice qui a lu tous les tomes jusqu’au 6.

    Pour finir, je me dois de mentionner la couverture qui vaut le détour. Je dois avouer que c’est même pour elle que j’ai commencé la saga. Enfin bon, on sait tous que les illustrations de Lumen sont à tomber par terre !

    Alex

  • The Folk of the Air : the Cruel Prince

    Lu en anglais!

    Autrice: Holly Black

    Genre: Fantasy

    Résumé:

    “Of course I want to be like them. They’re beautiful as blades forged in some divine fire. They will live forever.

    And Cardan is even more beautiful than the rest. I hate him more than all the others. I hate him so much that sometimes when I look at him, I can hardly breathe.”

    “Jude was seven when her parents were murdered and she and her two sisters were stolen away to live in the treacherous High Court of Faerie. Ten years later, Jude wants nothing more than to belong there, despite her mortality. But many of the fey despise humans. Especially Prince Cardan, the youngest and wickedest son of the High King.

    To win a place at the Court, she must defy him–and face the consequences.

    As Jude becomes more deeply embroiled in palace intrigues and deceptions, she discovers her own capacity for trickery and bloodshed. But as betrayal threatens to drown the Courts of Faerie in violence, Jude will need to risk her life in a dangerous alliance to save her sisters, and Faerie itself.” (Goodreads)

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    Avis: Ce livre est vraiment particulier. Mon cerveau a quelque peu arrêté de fonctionner pendant un moment après ma lecture, juste pour pouvoir organiser mes pensées. Je dis ça juste pour vous montrer que j’ai eu du mal à me remettre de The Cruel Prince.

    En premier, je me dois de mentionner l’univers fantasy dans lequel nous plonge l’autrice. C’est merveilleux et les descriptions font rêver. Le monde dans lequel évoluent nos personnages est digne de celui des Faes !

     

    La plume de l’autrice est fluide et facile à lire. J’avoue que je ne pourrai pas évaluer la dimension poétique d’un livre en anglais vu mon niveau dans cette langue (malheureusement) mais dans l’ensemble, son écriture m’a plu.

     

    Quant au gros point fort de ce roman, c’est-à-dire les personnages, je suis agréablement surprise. Je ne pensais pas retrouver des protagonistes aussi complexes que plaisants. Ils ne sont pas tout noir ou tout blanc (même s’ils penchent plutôt pour le noir) et ils rendent le roman encore plus addictif. Je trouve que chaque personnage est caractérisé par une aura sombre qui les entoure et qui m’a tout simplement subjuguée. Vraiment, ce livre est loin d’être cosy, c’est 60% de violence !

    • Je pense même vouer, un peu, un culte à Jude pour son ambition et sa force de caractère. C’est vraiment une héroïne pour laquelle je suis attachée. Elle est forte mais possède aussi des faiblesses et ça la rend authentique. Elle est cruelle et pourtant elle ressent tellement d’amour. J’adore juste ce genre de personnage contradictoire.
    • Quant à Cardan, je reste mitigée volontairement parce que disons-le, il n’est pas non plus un ange. Même le fait qu’il ait une vie dure (Spoiler→il se fait battre, il est rabaissé sans arrêt par sa famille et vit dans un milieu où il pourrait perdre la tête à tout moment) ne m’a pas vraiment rendue plus attachée à lui. Le fait qu’il ne soit pas totalement développé dans ce 1er tome joue aussi sur la perception que j’ai de lui. Il me semble que son personnage promet beaucoup de choses dans le tome suivant et à ce moment-là, peut-être pourrais-je l’apprécier autant que Jude.
    • Enfin, je considère que l’un des personnages les plus intéressants dans ce premier tome était Madoc. Je le trouve très intriguant. Je me demande s’il ne serait pas dans l’incapacité de Spoiler→différencier l’amour à la violence. Et c’est en grande partie  la raison pour laquelle je le trouve incroyable, dans le sens où il est imprévisible et qu’il peut toujours surprendre.  J’espère qu’on le reverra dans le 2e tome.
    •  

    Après, il y a aussi un autre gros point du roman qui m’a plu mais pas que. Je m’explique. Les relations entre les différents personnages sont très ambigües et me semblent difficiles à cerner. Mais c’est ce qui rend ces liens vraiment fascinants. Par contre, la plupart voire presque toutes les relations sont toxiques. Seule la relation entre Vivi et Jude ne l’est pas et je trouve ça dérangeant. Mais je comprends, en même temps, que cela est une manière de représenter l’état d’esprit des individus, la cruauté des habitants et la politique du royaume. 

     

    Pour la fin, une petite touche un peu moins sinistre. Je veux écrire sur la beauté de ce livre. L’esthétique du livre est wow ! J’adore la couverture de la jacket, je suis fan des petites illustrations au début de chaque chapitre et ceux entre certains paragraphes et je suis gaga du dessin gravé en couleur or sur la couverture dure du livre. J’aurais réellement pu n’acheter le livre que pour ce dessin tellement je trouve ça magnifique. Tous les Young Adult devraient avoir des illustrations aussi belles sur leurs couvertures dures !

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    Franchement, ce livre frôle le coup de coeur mais quelque chose m'empêche de le considérer comme tel. Peut-être qu'avec le second tome j'aurais vraiment un coup de coeur!

    Alex

  • La ferme des animaux

    Auteur: George Orwell

    Genre: Classique

    Résumé: « Un certain 21 juin eut lieu en Angleterre la révolte des animaux. Les cochons dirigent le nouveau régime. Boule de Neige et Napoléon, cochons en chef, affichent un règlement :

    ‘’Tout deuxpattes est un ennemi. Tout quatrepattes ou tout volatile, un ami. Nul animal ne portera de vêtements. Nul animal ne dormira dans un lit. Nul animal ne boira d’alcool. Nul animal ne tuera un autre animal. Tous les animaux sont égaux.’’

    Le temps passe. La pluie efface les commandements. L’âne, un cynique, arrive encore à déchiffrer : ‘’Tous les animaux sont égaux, mais certains le sont plus que d’autres. » (Folio)

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    Avis: Ce petit livre n’est petit que dans son épaisseur. Le mieux serait de le lire pour se faire soi-même un avis. Les interprétations varient énormément selon les personnes. Cependant, voilà mon avis.

    Ce roman m’a fait beaucoup réfléchir. J’ai, en grande partie, saisi les critiques sur la révolution russe de 1917 et le fonctionnement de cette société communiste sous Lénine. Cependant, je dois avouer que tout n’est pas forcément passé et que je peux très bien me tromper dans mes interprétations. Je ne l’ai pas analysé comme on le fait en cours de français mais je pense avoir compris à quel point La ferme des animaux est un livre à lire au moins une fois dans sa vie, surtout qu’il n’est pas très long.

    De plus, la représentation animalière est très plaisante du fait que cela illustre bien les différentes classes sociales ou encore, les plusieurs types de personnes. Même le nom des animaux permet de montrer les caractéristiques de l’animal et parfois, le nom fait aussi référence à un personnage historique (ex : Napoléon). Il faut avoir de la culture générale pour pouvoir profiter au maximum de cette œuvre. Et puis, il faut aussi savoir reconnaître la satire qui est présente tout le long de l’intrigue. Je pense qu’il n’est pas nécessaire d’être un génie pour comprendre les différentes satires qu’il y a dans le livre, surtout si elles sont aussi explicites.

    Enfin, je ne me souviens plus combien de fois j’ai dû fermer le livre pour me calmer. Oui, j’ai souvent été énervée à cause des événements, des personnages ou des choix réalisés. Je réagissais de façon assez violente (je ne cassais pas les murs mais si je pouvais, je l’aurais fait). Ces réactions sont cependant une bonne chose, personnellement. Je préfère davantage un roman qui me fasse réagir avec des sujets sérieux, des questions existentielles, plutôt qu’un qui m’ennuie ou qui m’énerve à cause de raisons peu intéressantes.

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    Tout ça, pour vous dire que j’ai vraiment, beaucoup apprécié cet apologue pour son caractère didactique, argumentatif et satirique.

    Alex

  • Girls of Paper and Fire

    Lu en anglais!

    Autrice: Natasha Ngan

    Genre: Fantasy

    Résumé: “In this lush fantasy, Lei is a member of the Paper caste, the lowest and most oppressed class in Ikhara. She lives in a remote village with her father, where the decade-old trauma of watching her mother snatched by royal guards still haunts her. Now, the guards are back, and this time it's Lei they're after--the girl whose golden eyes have piqued the king's interest.

    Over weeks of training in the opulent but stifling palace, Lei and eight other girls learn the skills and charm that befit being a king's consort. But Lei isn't content to watch her fate consume her. Instead, she does the unthinkable--she falls in love. Her forbidden romance becomes enmeshed with an explosive plot that threatens the very foundation of Ikhara, and Lei, still the wide-eyed country girl at heart, must decide just how far she's willing to go for justice and revenge.” (Goodreads)

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    Avis: Je remercie tout d’abord Fairyloot pour m’avoir fait connaître ce livre ! Girls of Paper and Fire a été une très bonne lecture. Une pépite qui doit au moins être reconnue pour avoir aussi une très belle couverture.

    Plus sérieusement, ce roman, malgré le fait que ce soit un Young Adult qui est en général un genre un peu moins lourd, aborde des sujets sérieux, souvent violents et matures comme par exemple : le viol, la manipulation, la violence physique et psychologique, etc. Il est donc nécessaire de savoir, avant de le lire, que la sensibilité de certaines personnes ne convient pas à ce genre de livres. Mais le fait que ces thématiques graves ont été abordées m'a permis d'apprécier davantage cet écrit puisque ce côté dur et réaliste est ce que j'ai aimé le plus.

     

    Maintenant, parlons du contenu. Eh bien j’ai envie de dire que c’est du lourd ! Il y a bien sûr quelques petits reproches que je pourrais faire mais il y a surtout de très bons éléments.

    Premièrement, l’univers est inspiré de la culture asiatique. Plus vers la culture japonaise / chinoise mais je n’en suis pas sûre. Si je dis que cet univers est plutôt inspiré du Japon et de la Chine, c’est parce que le fonctionnement de palais interdits est comparables à ceux des palais impériaux qui se trouvent dans ces pays. Cependant, je ne sais pas si dans d’autres royaumes ce système existait aussi donc je me suis basée sur ces deux empires uniquement. J’ai donc trouvé cela très intrigant. En tout cas, rajouté à ça la fantasy et c’est parti pour la création d’un monde aussi beau que cruel. La politique est présente bien que mineure. Pour être tout à fait exacte, on ne découvre que peu le monde qui entoure ce palais où se trouvent les Paper Girls (Lei et les 8 autres filles sont des Paper Girls) et le roi. Il y a d’ailleurs une carte au début du livre pour mieux visualiser le palais.

     

    Deuxièmement, les personnages sont bien construits, la plupart en tout cas. Le personnage de Lei m’a particulièrement plu ainsi que son développement. Je la trouvais parfois peu compréhensive même si elle avait de quoi se fâcher (Spoiler→surtout quand elle se disputait avec Aoki à propos du roi) mais elle est surtout extrêmement courageuse, elle est capable de se rester humble et de se remettre en question et je l’admire beaucoup. Quant à Wren, c’est un personnage que j’attends de découvrir davantage dans les prochains tomes. Je suis, cependant, déjà heureuse de voir à quel point elle Spoiler→aime Lei et qu’elle fait tout pour la protéger tout en s’occupant de ses propres problèmes. Le roi démon… J’ai envie de le tuer et d’ailleurs, je ne comprends pas comment il peut rester vivant Spoiler→alors qu’on lui a quasiment trancher la tête. Voilà… Et puis, je ne vais pas parler de tous les autres personnages mais s’il y en a bien un que j’ai aimé, c’est Zelle. Elle est juste hyper charismatique. Spoiler→J’ai vraiment été choquée quand elle s’est fait tuer !

     

    Et enfin, l’intrigue m’a beaucoup plu. Il y de l’action mais le développement n’en est pas affecté. En plus, les rebondissements sont présents. Ce livre se lit vite, tellement il est bien (après c’est personnel, ce n’est pas le cas de tout le monde). La fin m’a cependant mise KO. Comment je peux accepter cela ? Juste, c’est horrible de faire ça à des lecteurs ! Spoiler→Je voulais le roi mort et point final. Mais non, ça aurait été trop bien. Malgré cette grande frustration, j’attends avec impatience la suite et il me tarde de plonger à nouveau dans l’ambiance spéciale de ce roman !

    Alex

  • Terre de brume : le sanctuaire des dieux

    Autrice : Cindy Van Wilder

    Genre : Fantasy

    Résumé : « Après un grand bouleversement, la Terre est envahie par la brume. Héra vit dans le sanctuaire des prêtres de l'Eau, où elle apprend à devenir guerrière et à maîtriser sa magie. Un jour, elle rencontre Intissar, venue du sanctuaire du Feu pour leur annoncer une terrible nouvelle: une vague de brume peuplée de monstres arrive droit sur la Terre. Les deux jeunes femmes vont s'unir pour contrer cet ennemi commun. » (Rageot)

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    Avis : Après cette lecture, je reste mitigée entre l’impression d’une lecture courte, rapide mais plaisante et l’impression que ce livre aurait davantage l’intérêt d’être un brouillon.

    Je m’explique. Tout d’abord, les protagonistes Héra et Intissar me semblent plates, sans profondeur. Au début, j’ai vraiment détesté Héra à cause de son caractère et en plus, je trouvais que l’attitude générale des autres personnages représentait assez bien mon regard sur ce roman. Je ne le méprise pas mais je pourrais dire que je ne prêtais pas plus attention que ça à l’intrigue et à la destinée de nos héroïnes. Il me manque cruellement d’éléments pouvant me permettre de m’attacher aux filles. En gros, je n’ai pas réussi à rentrer dans l’histoire. Je suis déçue parce que, pourtant, ce livre a beaucoup de potentiel.

    L’univers est sûrement le seul point que j’apprécie dans le roman. C’est original et je ne peux pas m’empêcher d'imaginer que ça aurait été mieux si les autres aspects du livre étaient travaillés d’une autre manière. Je m’attendais à quelque chose à la hauteur de ce concept de monde recouvert de brume et inspiré de la mythologie. Car oui, il y a de nombreuses références à la mythologie notamment grecque avec, par exemple, le nom d’Héra. Mais voilà, je suis déçue, ce livre n’a pas atteint mes espérances.

    Bien sûr, il n’y a pas que des défauts. Le livre est court et rapide à lire. Il est plein d’actions. Du coup, on n’a pas le temps de s’ennuyer. Mais je pense que l’action a été trop favorisée ce qui a entrainé le sentiment que tous les autres points sont trop en surface et pas assez approfondis.

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    En conclusion, je ne recommande pas vraiment ce livre mais essayer ne tue pas (en général).

    Alex

  • Magnus Chase et les dieux d'Asgard : l'épée de l'été

    Auteur: Rick Riordan

    Genre: Fantastique

    Résumé: « Mon nom est Magnus Chase. Je suis orphelin. Je vis à la dure, dans les rues de Boston. Et les choses sont sur le point d'empirer. Je dormais sous un pont quand un type m'a réveillé d'un coup de pied en hurlant "ils sont à ta recherche !". Quelques instants plus tard, j'étais avec mon oncle détesté qui m'a annoncé l'air de rien que mon père, disparu il y a bien longtemps, était un dieu nordique. Rien de plus normal... En plus, il parait que les dieux d'Asgard se préparent à la guerre. Si je ne parviens pas à trouver l'épée que mon père a perdue il y a deux mille ans, ce sera la fin. La fin du monde pour être exact. Cette histoire raconte ce qui va se passer dans ma vie, juste après ma mort... » (Wiz/ Albin Michel)

    Avis: Ce roman est le premier tome d’une des séries de Rick Riordan et je me rappelle à quel point j’ai adoré Percy Jackson donc comment ne pas avoir de grandes attentes pour Magnus Chase ? Et heureusement, ce livre a rempli son rôle.

    L’intrigue n’est pas très complexe. En gros, il suffit d’arrêter la fin du monde aussi appelé le Ragnarök. Rien que ça… En vérité, ce que j’appelle par une intrigue peu complexe est une intrigue où je trouve qu’il n’y a pas vraiment de rebondissements. C’est vrai que je donne mon avis qu’après ma deuxième lecture ce qui peut expliquer pourquoi je n’ai pas été étonnée par les quelques révélations. Et puis c’est sans doute assez prévisible pour la plupart des lecteurs (bien que je ne fasse pas partie de ce groupe). Cependant, le rythme est là, il y a de l’action et on sent l’ambiance épique qui ressort de ce roman.

    Aussi, j’ai adoré Magnus, surtout pour son humour. Il ressemble à Percy Jackson sur ce côté-là et comme j’aime l’humour de Percy, et bien j’aime le sien. Ses deux camarades Hearthstone et Blitz sont adorables. Ayant déjà lu le 2ème tome, je sais qu’ils possèdent tous deux un passé qui les rend encore plus attachants surtout Hearthstone. Quant à Samirah, je reste encore mitigée. Je ne sais pas si je l’apprécie ou non mais je sais que je l’admire pour son courage. Le fait qu’elle obéisse toujours à quelqu’un (en l’occurrence Spoiler→Odin) me laisse cependant quelque peu réticente à l’aimer entièrement. J’ai bien aimé aussi ses colocataires de l’étage 19, j’ai hâte d’en savoir plus sur eux.

    Enfin, à part l’intrigue et les personnages, Magnus Chase  possède également un univers inspiré de la mythologie nordique et je suis fan des mythologies en général. Je ne sais pas si c’est exactement vrai ou si l’auteur a modifié certains détails mais l’exactitude (ou non) des informations ne m’affecte pas plus que ça. C’est notamment grâce à cette série que je me suis intéressée à cette mythologie que je ne connaissais avant que grâce aux films Thor, pour vous dire mon niveau de connaissances dans le domaine. Je suis donc reconnaissante et suis vraiment heureuse d’avoir laissé une chance à ce livre surtout que je ne savais pas, quand je l’ai acheté, qu’il était de Rick Riordan.

    En conclusion, il faut laisser une chance à ce roman qui, malgré sa relative simplicité, peut tout de même charmer. Et puis quand je vois la couverture toute brillante, je ne peux pas m’empêcher de l’avoir dans ma bibliothèque.

    Alex

  • Mille femmes blanches

    Auteur : Jim Fergus

    Genre : Roman / Aventure

    Avis : Avant de commencer, je tiens à préciser que le livre n'est pas historique, l'auteur le précise bien. Etant passionné d'histoire, j'ai fait des recherches et... rien. Oui, certains personnages du livre on vraiment existés, mais il est bien précisé qu'il a modifié les caractères et tout ce qui les concerne. Lecture commune avec : Emma's Book 

        Bien, parlons du style d'écriture, il est fluide, sans trop de description ni de figure de style. Il est plutôt simple est directe. L'ouvrage se lit vite et facilement, sans prise de tête. On ressent bien les émotions de notre héroïne qui note au fur et à mesure dans ses carnets ce qu'elle vit. May Dodd n'est pas le genre de personnage à se laisser faire, elle a du caractère, et elle est très courageuse. J'ai eu un gros coup de cœur pour elle, même si les autres sont tout aussi bien travaillés et ont chacun leur personnalité. On a des personnages de toutes les couleurs. Cet ouvrage est magnifique, car on découvre le mode de vie des Indiens, en particulier celui des Cheyennes. On plonge dans une autre culture des plus fascinantes. L'écrivain nous fait passer par toutes les émotions que ce soit la peur, la joie, la triste...

         Quant à la fin, je fus émue et triste, Spoiler → car May Dodd meurt. C'était prévisible, j'ai deviné la fin assez vite et espéré de tout cœur me tromper. Hélas, non. Ce qui m'influence pour la lecture du tome 2, j'ai commencé à le lire avec une appréhension. La peur que les sœurs Kelly, n'aient pas une fin heureuse. Plus, j'avançais dans l'histoire, plus j'avais du mal à le lire, car j'avais peur de la fin. En toute franchise, mon avis est mitigé. Il y a des points positifs et négatifs. Je ne peux parler du tome 2, sans spoiler le tome 1, car l'intrigue est bien ficelée. On apprend sur le peu (plutôt pas du tout) de droit qu'ont les femmes. 

    Je le conseille, à ceux qui aiment découvrir une nouvelle culture et porter un autre regard sur le monde. 

    Maë

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  • Seafire

    Lu en anglais!

    Autrice : Nathalie C. Parker

    Genre: Fantasy

    Résumé: “After her family is killed by corrupt warlord Aric Athair and his bloodthirsty army of Bullets, Caledonia Styx is left to chart her own course on the dangerous and deadly seas. She captains her ship, the Mors Navis, with a crew of girls and women just like her, whose lives have been turned upside down by Aric and his men. The crew has one misson: stay alive, and take down Aric's armed and armored fleet.

    But when Caledonia's best friend and second-in-command just barely survives an attack thanks to help from a Bullet looking to defect, Caledonia finds herself questioning whether or not to let him join their crew. Is this boy the key to taking down Aric Athair once and for all...or will he threaten everything the women of the Mors Navis have worked for?” (Razorbill)

    ______________________

    Avis: Ce livre est une première pour moi dans les histoires de pirates. Je suis encore une newbie dans le domaine, on peut le dire. J’ai lu ce livre avant To kill a kingdom (que je vous invite à lire). Du coup, ce livre est vraiment le début de ma visite au pays des pirates.

    J’ai 3 points dont j’ai envie de parler dans cette chronique : les personnages, l’univers et le principal défaut que je reproche à ce livre.

    Tout d’abord, nos très chers personnages. Premièrement, j’aime beaucoup la solidarité entre les filles. J’envie cette connexion qu’elles ont entre elles. Les filles du Mors Navis sont toutes différentes à leur manière et pourtant, il s’échappe une harmonie, un équilibre. J’ai même envie de dire que sans ça, pas d’équipage. Je trouve d’ailleurs intéressant la « hiérarchie » à bord du navire.

    • Caledonia (protagoniste principale) est le capitaine. De ce fait, elle doit faire preuve d’autorité. Mais après avoir lu le roman, j’avais plus l’impression que le « vrai capitaine » est Pisces (bras-droit) et au passage, le reste des autres filles. Caledonia porte tellement d’importance à son équipage qu’elle ne prend jamais de décisions pour elle (à part à la fin). Elle essaye de ne de pas dépendre des autres mais je pense qu’elle doit se laisser aider parce qu’elle va se faire écraser sous la pression. Bien sûr, je la trouve très courageuse, très responsable. On sent sa culpabilité tout le long de l’histoire et je comprends pourquoi. Ses choix et son caractère résultent directement de l’accident et je trouve ça logique qu’elle finisse par se noyer dans sa rage et ses préjugés même si elle exagère des fois. Je me demande même si elle ne va pas d’ailleurs craquer dans les prochains tomes.
    • Pisces est une personne très importante pour Caledonia mais je la trouve lisse, fade comparé à d’autres filles. Cependant, je la trouve quand même beaucoup plus sensée et réfléchie que Caledonia. J’espère que son personnage sera davantage développé plus tard.
    • Lace est un personnage auquel je n’ai pas eu le temps de m’attacher. Je trouve pourtant que Spoiler​​ sa mort   était indispensable pour que l’histoire avance. En soit, l’intrigue n’est pas incroyable. Sauver les membres de la famille du protagoniste n’est pas forcément palpitant surtout si on ne s’attache pas au membre de la famille en question. Pour moi, c’est vraiment Lace et  les conséquences de son départ qui rend l’aventure intrigant. Spoiler→Jusqu’à la fin, on sent sa présence que ce soit dans les souvenirs, les regrets ou le deuil. La mort de Lace a été un coup de boost pour Caledonia.
    • Pour ceux qui pensaient qu’il y aurait du LGBTQ quelque part dans ce livre, je leur conseille de ne pas trop espérer. Il y a effectivement bien un couple de lesbiennes mais on ne les voit quasiment pas ensemble donc bon. Au cas où vous seriez curieux de savoir qui est concerné : Spoiler→Hime et Amina.
    • Redtooth, le personnage que j’appréciais le plus je pense. Je l’adore surtout pour son sens de l’action mais j’ai aussi aimé voir le soutien qu’elle apportait à tout le monde. Spoiler→Et c’est pour tout cela… Que je n’étais ABSOLUMENT pas préparée à sa mort. Si ce n’est pas l’ordure du livre qui meurt, c’est mon personnage préféré.

    Deuxièmement, l’univers promet. J’ai été particulièrement fascinée par l’endroit nommé « the Drowning Lands ». J’ai vraiment envie que le monde dans lequel nos protagonistes voyagent soit approfondi. J’espère que dans les prochains livres, l’autrice nous montre davantage d’endroits. 

    Troisièmement et finalement, le défaut que je reproche au livre est la romance. Ce roman aurait très bien pu se passer de la romance. Pas de problème si elle avait été bien construite mais là, ce n’est pas le cas. La romance arrive sans « préparations » et donne l’impression d’être forcée et pressée. C’est passé de haine sidérale à amour passionné en quelques pages et à cause de ça, je ne vois pas vraiment l’avantage. Je trouve aussi que ce qui a rendu cet amour un peu difficile, c’est qu’on ne connait quasiment rien d’Oran. Oui, c’est avec lui qu’il y aura une histoire d’amour. Et donc, je ne me suis pas attaché à lui, ce qui n’a pas aidé.

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    En conclusion, ce livre est prometteur mais possède tout de même des défauts. J’en attends pas mal de la suite !

    Alex

  • Cyrano de Bergerac

    Cyrano de bergeracAuteur : Edmond Rostand

    Genre : Théâtre classique

    Résumer : Le nez de Cyrano s'est mis en travers de son coeur. La belle Roxane aime ailleurs, en l'espèce un cadet sans esprit mais de belle apparence, Christian de Neuvillette. La pièce de Rostand met en scène la tragique complicité entre deux moitiés d'homme, et s'achève sur une évidence en forme d'espérance : sous les traits de Christian, ce n'était pas moins que l'âme de Cyrano qu'aimait Roxane. Avec ce drame en cinq actes, au travers des reprises ou des adaptations cinématographiques, Rostand a connu et connaît un succès ininterrompu et planétaire. Pourquoi ? A cause des qualités d'écriture, des vertus dramatiques ou de la réussite du personnage principal de la pièce ? Sans doute, pour une part. Mais la raison profonde tient à son art de caresser l'un de nos plus anciens mythes : il n'est pas de justice ici-bas, ni d'amour heureux. Presque pas. Et tout est dans cette manière de nous camper sur cette frontière, entre rêve et réalité, entre lune et terre.

    Avis : Ma pièce de théâtre préféraée. On trouve de tout dedans : de l'humour, du drame, et tout ça dans un contexte historique qui sied à merveille. On connait presque tous la tirade du nez, mais il faut savoir que ce n'est pas la seule à couper le souffle. Ce n'est pas un style trop lourd avec des tirades trop longues où l'on ne comprend plus rien, non, les tirades sont profondes en sentiments ou humoristique. Car oui, il y a aussi de la romance. On pourrait croire que l'on va droit vers un triangle amoureux, mais ce n'est pas le cas, car l'un des personnages se retire, pour le bonheur des deux autres. Les personnages sont tout en couleurs, on en a de toute sorte.

     

    Maë

  • To kill a kingdom

    Ce livre n’est disponible qu’en anglais.Coup de coeur 2

    Autrice: Alexandra Christo

    Genre: Fantasy/ Romance

    Résumé:  “La princesse Lira fait partie de la royauté des sirènes, et c'est la plus létale de tous. Elle possède le cœur de dix-sept princes dans sa collection et est vénérée à travers les mers. Jusqu'à ce qu'un coup du sort la force à tuer l'un des siens. Pour punir sa fille, la Reine des Mers transforme Lira en ce qu'elle hait le plus au monde : une humaine. Privée de sa voix, Lira à jusqu'au solstice d'hiver pour délivrer le cœur du Prince Elian de la Reine des Mers, au risque de rester humaine pour toujours.

       L'océan est le seul lieu que le Prince Elian considère comme chez lui, même s'il est l'héritier du plus puissant royaume au monde. Chasser les sirènes est davantage pour lui qu'un répugnant passe-temps, c'est sa vocation. Lorsqu'il vient en aide à une femme sur le point de se noyer, elle se révèle être bien plus que son apparence ne le laisse supposer. Elle fait la promesse de l'aider à trouver le moyen de détruire les sirènes pour de bon. Mais peut-il lui faire confiance ? Et à combien de pactes Elian va-t-il devoir consentir pour éliminer le pire ennemi de l'humanité ? » (Booknode par alexiabutler)

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    Avis : J’ai adoré ce livre ! C’est un coup de cœur et je vais vous expliquer pourquoi.

    1 – L’univers et la mythologie qui entoure ce roman sont juste magnifiques. J’ai vraiment aimé la séparation entre mermaids, sirens et mermans et le fait qu’ils ne sont pas du tout représentés de façon banale. Les différents royaumes qui composent le monde de To kill a kingdom sont différents les uns des autres et j’ai aimé les découvrir. Dommage qu’on ne les découvre pas tous par contre.

     

    2- Ce livre est aussi un livre de pirates (et pas seulement de sirènes). Et l’ambiance qu’il y a à bord du navire d’Elian est vraiment agréable à ressentir. On ressent la confiance et la loyauté mutuelles entre Elian et son équipage et jusqu’à la fin, ils sont unis par ce lien que je trouve incroyable.

     

    3 – Les personnages sont bien construits. Personnellement, je ne trouve pas dérangeant que l’autrice développe peu de personnages. J’ai juste énormément aimé le caractère de Lira, d’Elian, de Madrid, de Kye et de certains autres personnages secondaires. Ils s’équilibrent et donnent cette impression d’harmonie qui fait plaisir à lire.

    • Lira est sûrement dans le top 10 des femmes badass. Elle est stylée, elle peut être cruelle et en même temps, elle m’a attendrie avec la découverte de ses sentiments humains. Malgré tout ce qu’elle connaît, malgré qu’elle essaye de s’accrocher à ça, elle va tout de même s’ouvrir lentement à un tout autre univers que le sien. Elle n’essaye pas de cacher ou de nier les tords de son espèce ni les vices. Son évolution est faite de façon régulière avec des circonstances et événements compréhensibles et cela ne rend que plus profond ce personnage.
    • Elian est sans aucun doute l’homme parfait pour Lira. Il a du caractère, des idéaux bien définis et pourtant, lui aussi, peut se remettre en question ainsi que se questionner sur son monde. Il finira par avoir un esprit plus ouvert. Son évolution aussi est très bien écrite bien qu’elle ne soit pas aussi flagrante que celle de Lira.

     

    4 – La romance ! OMG, que je l’ai adoré ! Ce n’est pas de l’insta-love, ni un triangle amoureux mal écrit. Elle se fait progressivement, elle est complexe, mais simple également. Elle m’a tout simplement plu et le fait que j’aime les personnages a pas mal contribué.

     

    5 – L’humour sarcastique est présent du début jusqu’à la fin et je suis fan de ce genre d’humour. De quoi deviner mon immense amour pour l’humour des personnages.

    ________________________

    En conclusion, le seul défaut que je pourrais reprocher à ce livre est la fin. Elle est, pour moi, trop courte et trop rapide. Et puis, je n’avais pas envie de finir ma lecture donc c’est vrai que la fin m’a rendue triste, mais uniquement parce que ce livre est génial !

    Alex

  • Le Seigneur des Anneaux - Intégrale

    Le seigneur de l anneaux integraleAuteur : J.R.R. Tolkien 

    Genre : Fantasy

    Résumer : Un jeune Hobbit nommé Frodon Sacquet, hérite d'un anneau. Mais il se trouve que cet anneau est L'Anneau UNIQUE, un instrument de pouvoir absolu crée pour Sauron, le Seigneur des ténèbres, pour lui permettre de régner sur la Terre du Milieu et de réduire en esclavage ses peuples. Frodon a donc comme mission de détruire l'anneau en le jetant dans les laves de la Crevasse du Destin où l'Anneau à été forgé et ainsi le détruir pour toujours. Pour cela, Frodon sera aidé d'une Compagnie constituée d'Hobbits, d'Hommes, d'un Magicien, d'un Nain, et d'un Elfe, Un tel périple signifie s'aventurer très loin en Mordor, les terres du Seigneur des ténèbres, où est rassemblée son armée d'Orques maléfiques. La Compagnie doit non seulement combattre les forces extérieures du mal mais aussi les dissensions internes et l'influence corruptrice qu'exerce l'Anneau lui-même sur Frodon...

    Mon avis : Il m'arrive de me lancer des défis, j'ai donc lu l'intégrale de Seigneur des anneaux -je lis souvent des pavés. Qu'elle folie se fut, j'ai mis plusieurs mois à le lire entrecoupés d'autres livres. Je conseille par conséquent de ne pas prendre mon exemple, et de le lire en plusieurs tomes. Autre conseil, lisait avant Hobbit ! 

       Je pense que je n'ai pas besoin de présenter l'histoire ni le maître de la fantasy, Tolkien. Ayant lu d'autres livres de l'auteur (Le Hobbit et Les enfants du Hurin), avoir regardé la version longue des films, et lu Game of Thrones, j'ai eut envie de lire le Seigneur des anneaux. Pour commencer, l'ambiance est beaucoup plus lourde et sombre que celle présente dans le Hobbit. Il y a aussi énormément de description, car l'univers est beaucoup plus développé. Heureusement que pour se retrouver, il y a l'annexe, et des cartes. Seul bémol, ne vous prenez pas la tête à comprendre par où passent nos personnages et les descriptions de leurs trajets car, soyons honnête, Tolkien s'est un peu perdu avec sa géographie quand Sam et Frodon étaient au Mordor. Je fus heureuse de découvrir des passages qu'on ne voit pas dans les films, on ressent le temps qui passe.

        Quant aux personnages, on est heureux de retrouver nos héros. Je fus juste triste, que certains soient moins mis en avant, et d'autres desquels on ne parle que peu. En contreparti, j'ai appri à mieux comprendre et apprécier certains personnages, comme Faramir et Sam Gamegie. Pour d'autres cela ne change pas grand chose à mon avis, je ne les aime pas, comme Frodon et Sméagol (Gollum). Je ne suis pas une grande fan des passages où ils apparaissnt. Le livre permet de découvrir en profondeur les personnages, et vu leur nombre, c'est un vrai régal. Mes chouchous sont Mery et Pippin.

        Malgré cela, j'ai dû plusieurs fois me forcer à rester concentré sur le livre. L'auteur a un style d'écriture très poétique, qui enchante les oreilles si on le lit à voix haute. Ne parlons même pas des chants, des poésies et autres merveilles qui se trouvent dans le livre. Je conseille ce livre culte à tous les fans de fantasy. C'est un des piliers du genre, et une vrais pépite d'or.

    Maë

  • A tous les garçons que j'ai aimés

    A tous les garçons que j'ai aimés.Autrice : Jenny Han 

    Genre : Romance

    Résumé : Et si les garçons pour lesquels vous aviez eu le béguin découvraient vos sentiments tous en même temps ? Lara Jean Song conserve ses lettres d'amour dans une boîte à chapeau que sa mère lui a donnée. Ce ne sont pas des lettres qu'elle a reçues, ce sont celles qu'elle a écrites. Une pour chaque garçon qu'elle a aimé. Lorsqu'elle écrit, elle ose ouvrir son cœur et dire toutes les choses que jamais elle n'exprimerait dans la vraie vie, car ses lettres ne sont que pour elle. Jusqu'au jour où Lara découvre que ses lettres secrètes ont toutes été postées Elle doit soudain faire face à son passé amoureux, la situation devient vite hors de contrôle mais qui sait ? Quelque chose de positif pourrait ressortir de ces lettres, après tout. 

    Mon Avis : Une petite lecture qui m’a fait passé du bon temps. C’est vraiment une lecture cocooning. Il faut savoir que ce livre n’a pas d’intrigue profonde, le scénario est prévisible, les révélations n’en sont pas. C’est vraiment une romance et une histoire de famille. Et j’ai envie de dire que c’est tout. J’ai aimé cette ambiance d’affection qui entoure la famille Song du début jusqu’à la fin. On sent que les membres de la famille se chérissent et c’est réaliste. Les personnages en général sont attachants. Il y a une vraie panoplie de personnages avec leurs propres caractères. Tout d’abord, Lara Jean qui souvent agi de façon exagérée, mais je vais mettre ça sur le compte de son innocence et de sa naïveté. Ce personnage m’a fait bien rire et en même grincer des dents de par son comportement qui me donne l’impression d’être en face d’un nourrisson et de par ses décisions et ses doutes qui m’ont à la fois touchée et agacée. Peter et Josh, les deux « prétendants », m’ont quand même plu malgré le fait que je trouve qu’ils sont trop « en surface ». Cette impression est essentiellement due à un problème que j’expliquerai plus loin dans la chronique. J’avoue avoir eu au fil de l’histoire une préférence pour Peter parce que j’ai trouvé Josh moins présent que ce dernier. Et puis il faut dire que Peter se conduit de façon plus extravertie que Josh et cela me permet de m’attacher davantage à lui. Je vais m’arrêter là parce que je ne vais pas donner mon impression sur tous les
    personnages non plus. Alors… La romance. C’est un triangle amoureux, mais on sait assez vite vers qui penche la balance. Je comprends (partiellement) pourquoi Lara Jean hésite entre les deux, mais voilà, je n’aime pas les triangles amoureux et celui-là ne fait pas exception. Cependant, j’ai quand même apprécié les moments romantiques, la construction du lien entre Lara Jean et « Peter »  ← Spoiler. Je les ai trouvés mignons et attendrissants.

         Le GROS bémol de ce roman, c’est les stéréotypes. Il existe des gens qui aiment les stéréotypes et en général, moi ça ne me gêne pas. Mais dans ce Young Adult, c’était trop. Imaginons. Quand on passe à côté du livre, qu’on décide de sentir les pages (ne me jugez pas), on sent le stéréotype à plein nez. Que ce soit au niveau du caractère des personnages, de la romance et des relations entre les personnages, les stéréotypes sont en grand nombre. Mais à part ce bémol, je n’ai rien à reprocher au livre. Ça se lit vite et bien. L’humour n’est pour moi pas très flagrant dedans par contre, mais j’ai tout de même eu mal à mes abdos (inexistants) à certains passages tellement j’ai ri.


    ♣ Vous le savez sûrement (ou pas), mais un film Netflix est sorti récemment
    et il est inspiré de ce roman. Il a le même le titre. Je vous conseille d’aller
    le voir parce que c’est la plupart du temps intéressant de voir deux
    formats d’une même œuvre.

    Alex

  • Lady Helen

    Autrice : Alison Goodman

    Genre : Fantastique /Historique

    Nos Avis : Maë (Lu les 3 tomes)→ Finis ! Une belle trilogie, mais, je me demande si je n’ai pas un souci avec. Car à chaque fois, je trouve la fin prévisible avec les séries en 3 tomes. Spoiler → Du moment qu'ils ont parlé de l'Abuseur Suprème et qu'il a eu la fuite comme quoi Élise était une espionne, j'ai soupçonné le Duc. Et franchement, le livre n’a pas perdu de l'attrait ni plus de suspense, plus rien de palpitant. Mais attention, ça n'enlève rien à la qualité de l'histoire. La construction et l'évolution des personnages sont très cohérentes, ainsi que les descriptions. L'écrivaine respecte soigneusement les convenances de l'époque, et il est plaisant de voir les bals, les mondanités de sous la Régence. Les deux premiers tomes sont remplis d'action, puis ont passé au dernier tome qui est plus lent avec moins d'action. L'autrice conclue l'histoire avec lenteur pour faire durer le suspense jusqu'au bout, et je dis bravo avec son style d'écriture, on lit d'une traite, tellement captivait par les mots.

    Alex (Lu le tome 1) → J’ai bien aimé ce livre pour son décor historique, mais également pour cette légende autour des Abuseurs (les méchants). Tout d’abord, dans ce roman, on ressent tout de suite l’ambiance du XIXème siècle qui est très présente tout le long de l’intrigue. L’autrice a beaucoup travaillé sur cet aspect du livre pour reconstituer avec le plus de sincérité possible la société anglaise à cette époque et j’ai vraiment aimé ce côté-là de l’histoire. Après, j’ai également apprécié la mythologie autour des Abuseurs. C’est original, et promet de l’être encore plus dans le second tome.

    En ce qui concerne les personnages, je me suis attachée particulièrement à Lady Helen notamment parce que c’est un personnage déchiré entre deux parties de sa vie : son éducation et sa nature. Toute sa vie, elle a été élevée pour être une dame de la société avec toutes les obligations et les contraintes dues à son statut de femme du XIXème siècle et de femme dans la noblesse. Mais bien sûr, sa nature n’est pas compatible avec tout cela. Elle est née Vigilante, rôle qui l’oblige à se battre pour survivre.

    Quant à lord Carlston, je suis encore mitigée. J’attends beaucoup du 2ème tome au sujet de ce personnage. Surtout pour son passé et ce qui s’est réellement déroulé avant son « exil ».

    Enfin, concernant la romance, merci ce n’est pas de l’insta-love. Il y a certes un triangle amoureux, mais il passe crème.

    Petite mention honorable pour Darby que j’affectionne pour sa fidélité et son courage !

     

     

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  • Née un 3 août 1914

    Née un 3 aout 1914Autrice : Éliane Bayon Arquillière

    Genre : Témoignage

    Résumer : Grand-mère maternelle d'Éliane Bayon-Arquillière, Élisa est née à Cleppé dans la Loire, le 3 août 1914, jour de la déclaration de guerre de 14-18. L'auteur a voulu raconter l'histoire d'Élisa et celle de Pierre, son époux, à travers un roman, vrai témoignage d'une vie rurale de la première moitié du vingtième siècle, avec tout sa rudesse, mais aussi sa beauté.

    Mon Avis : ​Je ne suis d'origine pas une fan de témoignage, mais le livre m'a émue. On découvre l'envers du décor de la 1ère et 2nde Guerre Mondiale, de ceux qui sont restés pour s'occuper des champs. On voit le courage des femmes de cette époque, qui étaient seules et devaient élever les enfants tout en s'occupant des champs et survivre. On retrouve dans le livre l'Histoire des Guerres Mondiales, on sent que l'autrice a fait des recherches. Spoile → On ressent toute l'émotion, quand le Maire doit annoncer aux familles la perte d'un membre de leur famille lors de la guerre. Par contre, le livre est petit, il n'a que 101 pages, ça se lit très vite.

  • L'Éveil des Chimères

    L eveil des chimeresAuteur : Éric Amon

    Genre : Recueil Fantasy

    Résumer : Qui a dit que les monstres n'avaient pas d'âme ? Dans un monde dominé par les humains, où la magie est à peine plus qu'un soupir, les créatures mythiques de l'ancien temps (Sphinx, minotaure, manticore, hydre, faune...) essaient tant bien que mal d'exister. Dans cet univers imaginaire et extraordinaire, quand elles ne sont pas simplement considérées comme de pures fictions, elles passent désormais aux yeux des hommes pour des monstres. Le sont-elles toutes vraiment ?

    Mon Avis : Je suis mitigée. L'univers du livre est des plus originaux, on va au fur est à mesures les liens entre les nouvelles. Car oui, c'est recueil. On est surpris du début à la fin. Où chacune des histoires à une trame différente des autres. J'ai souvent été tenu suspens, on se demande ce qui allait arriver. On voit sous un autre regard ses créatures mythiques, on se pose la question, si ce n’est pas l'homme le monstre. Ce qui m'a enchanté, c'est qu'on découvre des créatures qu'on ne voit pas tout le temps dans la fantasy, qui met plus en avant le centaure, le Minotaure... et bien, cette fois-ci, on découvre l'hydre, la méduse, le satyre, la chimère...

        Par contre, le problème c'est le style d'écriture de l'auteur. Il faudrait qu'il l'allège, il a des phrases, des paragraphes mêmes qui n'aident en rien la trame de l'histoire. On se retrouve à décrocher, à avoir du mal à lire. Ce qui est dommage, car c'est vraiment prometteur. 

    Mes nouvelles préférés sont → ceux sur la Confrérie des Effraies.

    Maë

  • Le roi Arthur : un mythe contemporain

    Le roi arthur un mythe contemporainAuteur : William Blanc

    Genre : Document historique - littéraire

    Résumer : D’Hollywood à Kaamelott en passant par les Monty Python
        En ce début du XXIe siècle, le Roi Arthur n’a jamais été aussi présent sur les écrans. Cette figure médiévale apparaît de façon revisitée dans la fantasy (Le Seigneur des anneaux), la science-fiction (Star Wars), ou encore dans des séries comme Kaamelott. Son impact au sein de la culture populaire est au moins aussi important qu’au Moyen Âge. Comment expliquer un pareil succès ? D’où vient le renouveau d’un tissu légendaire qui, après avoir suscité de nombreuses œuvres aux XIIe et XIIIe siècles (Chrétien de Troyes), est tombé dans un quasi-oubli du XVIevau XVIIIe siècle ?  Le Roi Arthur, un mythe contemporain se propose de répondre à ces questions en explorant la légende du souverain de Camelot et ses représentations au cinéma, à la télévision, dans la bande dessinée, dans les romans, mais aussi dans le champ politique. Ce voyage à travers une mythologie renouvelée permet de percevoir les différentes mutations des figures arthuriennes : des chevaliers de la Table ronde mobilisés par les colonisateurs britanniques ou le maccarthysme ; Morgane héroïne féministe ; le Roi Arthur pacifiste et utopique ; ou encore Merlin en précurseur écologiste dans la fantasy.

    Mon Avis : J'ai découvert ce livre au Rendez-Vous de l'Histoire en 2016. J'étais à la conférence de l'auteur William Blanc sur le roi Arthur. La conférence m'a tellement intéresser, qu'à la fin, j'ai craqué et je me suis acheté le livre. Alors oui, je ne l'ai pas lu tout de suite. Je voulais avant lire les livres sur Merlin, Arthur, Perceval, Lancelot et compagnie. Et je peux dire, qu'on en apprend énormément sur le mythe et son évolution au fils du temps, les différents ouvrage qui sont apparus, comment y a été perçu et utiliser. J'ai vraiment aimer découvri l'influence que le mythe a eu sur d'autre livre, ce qui à fait grossir ma liste de livre que je souhaite. L'écrivain nous montre les périodes qui ont été sous l'influence du Roi Arthur et de ses chevaliers, on découvre l'histoire sous un nouvelle angle. Ce qui est top, est qu'on a un support visuel, qui appuie les dires de l'auteur. Par contre, il m'est arrivé de décrocher, de me forcer à me concentrer, car le livre est long à lire. Spoilers → Ce qui est incroyable, c'est de voir que Robin des Bois et le Roi Arthur ce sont opposés et liés symboliquement, pour des raisons politique. On apprend aussi sur la fantasy, dont des lien entre le mythe et des romans comme Seigneur des anneaux, Hobbit, Le monde de Narnia et Gae of Thrones. William Blanc nous montre le lien entre Merlin et Albus Dumbledore (de Harry Potter), son père s'appelle Percival, ce qui fait penser à Perceval, et il fait parti de "l'ordre de Merlin", qui a exister dans l'univers d'Harry Potter.

    Maë

  • Erick de Briovère

    Erick de briovereAuteur : Jean-Claude Boscher

    Genre : Roman Historique

    Résumer : Erick de Briovère nous fait découvrir l'arrivée perturbée et perturbante d'une famille de Norvégiens, en l'an 890 de notre ère, dans la région de Briovère, l'actuelle ville de Saint-Lô. Au fil des pages, le lecteur découvre l'épisode de la célèbre bataille de Briovère, les rencontres, les espoirs, les déceptions, les premiers émois du jeune Erick, héros attachant partagé entre sa Norvège natale et l'attrait de notre si belle région. Des fjords norvégiens aux rivages manchois, Jean-Claude Boscher souhaite à ses lecteurs un bon voyage dans le temps et l'espace : une nouvelle manière de ressusciter les émotions et le dépaysement ressentis par les premiers Normands des rives de la Ver, plus connue aujourd'hui comme la Vire !

    Mon Avis : Actuellement, je suis à fond sur l'histoire des Vikings. Et quand, j'ai vu ce livre, j'ai sauté sur l'occasion. La première chose qui m'a attiré, c'est la couverture, qui est principalement dans les tons de bleu. L'auteur a su avec merveille représenter l'époque, avec le mode de vie des personnages et le vocabulaire de l'époque viking. On n’y trouve donc pas les mots drakkars et Vikings, qui sont des termes apparus en réalité au XIXe siècle. Je me suis réjoui que l'écrivain montre une autre facette des Vikings, car hélas, énormément de personnes se les représentent en guerriers sanguinaires. On voit dans le livre leur côté commerçant, leurs valeurs, leurs principes. Et pour les sentiments, je fus servi, l'auteur nous fait passer de joie à de la tristesse puis de la joie. Spoilers → Le passage qui m'a le plus touché fut la mort des parents d'Erick. L'écrivain à style d'écriture des plus captivants, elle est simple, et ne s'encombre pas de mot inutile. Elle est directe avec des morts forts, qui font ressortir les actions et les sentiments des personnages. Et une chose que j'adore, c'est que l'onconnait ce qui arrive aux personnages, on ne reste pas sur notre faim.

    Maë

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  • L'Iliade et l'Odyssé de Homère

    Auteur : Homère

    Genre : Classique

    Mon Avis : J'ai commencé par compliqué en lisant l'Iliade en vers, ce fut très beau à lire, mais un peu dure à certains passages. Alors que pour l'Odyssée, je l'ai lu en prose, ce qui fut plus facile à lire. Malgré tout, mon préféré entre les deux fut le premier, l'Iliade. Pourquoi ? Dans l'Iliade, on entre directement dans l'action, ça fait déjà 10 ans que la guerre dure. Par contre, dans l'Odyssée, on met un moment avant de connaitre les péripéties d'Ulysee après la guerre. Une autre différence entre les deux œuvres, les dieux, dans le premier, je les ai perçus comme « bon », ce soucient des héros. Mais, dans le deuxième, j'ai plus eu l'impression que les dieux étaient représenter comme égoïste, ne s'en préoccupant pas des mortels, et ne respectant pas eux-mêmes leur propre règle, qui avait bien était mise en avant de l'Iliade. Par contre, ce qui m’a vraiment plus, est de voir l’intervention des dieux dans le conflit, comment chacun prend partis. Spoiler → Mon passage préféré est quand sur le champ de bataille les dieux guident les héros pour s’en prendre aux dieux et héros qui sont dans le camp opposé. En suivant les aventures d’Ulysse, je me suis rendu compte que Zeus et Poséidon avaient le don de m’horripiler. Ils imposent aux mortels des règles, comme l’hospitalité, mais ne le font pas auprès des autres immortels. Le parfait exemple que tout le monde connait est le passage avec le Cyclope. Ce que je regrette est qu’on ne voit pas assez les autres dieux de l’Olympe, les seules qui interviennent sont Zeus, Poséidon, Athéna et Hermès. Ce qui est appréciable est qu’on apprend ce qui est devenu les autres héros Achéens. Je ne regrette pas ma lecture, car j’ai appris beaucoup sur la façon dont voyez les Grecques à l’antiquité. Et après réflexion, je dirais que c’est livre à lire, mais quand on arrive à une certaine maturation de lecture, pas quand on est au collège.

     

    Maë

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